IL PITORE

Chapitre 27

Lorsqu'elle sortit de la douche, la nuit était déjà tombée. Il fallait qu'elle se dépêche car Elda viendrait l'aider avec ses cheveux. Elle essuya son corps rapidement et passa une crème qui avait une odeur de fraise.

Ensuite elle enfila un dessous car la robe n'avait pas besoin d'être mise avec un soutient gorge comme support. Elle prit cette dernière et l'enfila délicatement. Lorsqu'elle jeta un coup d'œil à son reflet dans la glace, elle resta sidérée . Non pas qu'elle n'avait l'habitude de porter de grande marque mais là, elle se sentait différente. Ele se sentait beaucoup plus séduisante.

Elle n'aimait pas les soirées et le plus souvent elle s'arrangeait pour crouler sous le travail ou être à l'autre bout du monde lorsque sa mère en organisait. Elle détestait être mise en valeur par des journalistes sans scrupules qui n'hésitait pas à lui rappeler constamment qu'elle était une enfant adoptée.

Aussi , la marque de Noora lui était méconnue car elle était plutôt fan des découvertes ayant rapport à la biologie ou à l'art.

La robe lui arrivait sur le haut des genoux, elle était légèrement fendu sur les deux côté. Ses sein étaient retenu par une courbe légère qui les mettait en valeur. Son dos était barré par les lacets entrecroisés. C'était une très belle pièce qui, comme Elda le lui avait fait remarquer plus tôt, lui allait parfaitement bien.

Elle avait hâte de voir l'expression qu'elle lirait sur le visage d'Alonzo.

Seigneur ! Mais que racontait t'elle! Il ne fallait en aucun cas séduire cet homme! C'était un mafieux et ce genre de personne portait le danger dans le sang.

Mazhéla s'empressa de se maquiller légèrement. Elda la rejoignit un peu plus tard et l'aida avec ses cheveux non sans cesser de la féliciter pour toute cette grace et cette beauté qu'elle renvoyait. Elle enfila par la suite des talons de chez Louis Vuitton.

Lorsqu'elle fut totalement prêtre, Elda lui fit les gros yeux.

- Vous êtes absolument divine signorina ! S'exclama t'elle.

- Vous me l'avez répéter au moins une centaine de fois Elda, dit t'elle d'une voix amusée. Je vous remercie infiniment pour mes cheveux, ils sont parfaitement coiffés. Moi-même je ne les réussit pas ainsi.

- Ça a été un plaisir de vous aider signorina. Signore Bartolozzi vous attend dans le grand salon qui donne sur la piscine.

Mazhéla remercia Elda et se dirigea vers la direction qu'elle lui avait indiqué. Tout en haut des marches, elle aperçu Alonzo qui se tenait face à l'énorme baie vitrée qui donnait une magnifique vue sur la piscine et le ciel étoilé. Elle put l'admirer un instant en secret alors qu'il parlait au téléphone. Le costume qu'il portait lui allait merveilleusement bien. Elle descendit les marches très lentement tout en s'efforçant de ne pas claquer trop fort ses talons sur le sol.

Alonzo termina sèchement la conversation qu'il venait d'avoir avec Emmilio qui se trouvait en Russie lorsqu'il sentit un parfum lui chatouillé les narines. Il se retourna brusquement et fut statufié sur place lorsqu'il aperçu la jeune femme qui était de le rendre fou de désir petit à petit.

Elle avança vers lui avec une expression timide sur le visage.

- Dío! Tesoro, vous êtes absolument....renversante!

Mazhela se tourna sur elle même.

- Et maintenant?

Alonzo s'approcha d'elle assez lentement. Lorsqu'il fut près d'elle, il l'attira à lui et respira son parfum de lavande mélangée avec du jasmin est du fraise.

- Je dirai que vous êtes délicieusement tentante! Lui murmura t'il près de l'oreille droite.

- Ah oui? Susurra t'elle provocatrice.

- Absolument Cara,rétorqua t'il d'une voix si suave tout en mordillant la lobe de l'oreille de la jeune femme. Cette dernière sentit d'étranges spasmes gagné tout son corps.

- Vous êtes en train de me rendre complètement fou Signorina Cross.

- Il va falloir vous ressaisir signore Bartolozzi.

- Un jour vous serez mienne, totalement belissima, corps et âme.

- Vraiment ? S'enquit t'elle en relevant les sourcils amusée.

- Absolument !

Mazhéla rentra encore plus profondément dans le jeu de séduction en plaquant ses deux mains sur le torse de l'homme tout en faisant des va et viens sensuelle allant de son cou au bat de son ventre, ce qui provoqua un son rauque de la part de l'homme qui rejeta légèrement sa tête en arrière. Elle savait que ce petit jeu était dangereux mais elle ne put s'empêcher de s'approcher plus près à son tour pour murmurer tout près des lèvres du mafieux;

- Vous pouvez toujours rêver signore...

Puis elle lui envoya un léger baiser dont seulement le souffle vint effleuré les lèvres du mafieux et s'écarta.

- Je crois que nous devons partir ! Lui lança t'elle en retenant un sourire face à l'expression choquée de l'homme.

- Mazhéla Mazhéla, ce petit jeu est dangeureux vous le savez n'est-ce pas?

- Quel jeu signore ? Dit t'elle en feignant l'innocence.

Alonzo se contenta de la regarder puis secoua la tête non sans sourire. Il prit sa main en l'entraîna hors de la maison, non sans bouillonner de désir. Au fait, ce dernier qui avait augmenter depuis deux semaines s'étaient décuplé suite au petit numéro de charme de la jeune femme. Il avait eut envie de la posséder tout de suite dans son salon.

Et la robe qu'elle portait n'arrangeait rien à sa situation. Il ne savait pas s'il devrait remercier sa cousine ou l'étrangler pour son talent parfois provocatrice. Noora aimait bien dessiner des robes aussi tentante. Et celle qui portait cette création était en train de le rende complément fou.

Une Bugatti noire était garée devant l'entrée de la maison. Des gardes étaient toujours postés devant la propriété. Alonzo ouvrit courtoisement la porte à la jeune femme puis monta son tour à la place du chauffeur.

Le chemin menant au fameux club dont Elda lui avait expliqué avait été silencieux. Mais Mazhéla ne cessait de repenser à son audace provocatrice. Elle ne savait pas comment cette soirée allait se terminer mais elle restait confiante. Alonzo de son côté essayait de se concentrer sur la route. Il avait préféré garder le silence. S'il s'écoutait,il arreterai immédiatement la voiture pour prendre la jeune femme comme un sauvage afin de transpercer la nuit  de ses cris sensuels. Il chassa de sa tête ce genre de pensée et fixa la longue allée qui se dressait devant lui.

Lorsqu'il arriva, il poussa un léger soupir car il fallait qu'il boive quelque chose tout de suite pour calmer ses nerfs. Il descendit de la voiture et, galamment alla ouvrir la porte à la jeune femme.

Mazhéla prit la main que lui tendait le mafieux et ils se dirigèrent à l'intérieur du club. L'endroit  était d'un luxe étonnant. C'était un club privé dont on trouvait également un casino ou de riches personnes venaient perdre ou gagner un peu plus d'argent.

Plusieurs têtes de retournèrent à leurs passages. Mazhela se sentit un peu mal à l'aise mais se reprit rapidement. Ce n'était sûrement pas le moment de faire les chochottes! Elle venait de pénétrer encore plus loin dans le monde de son cher mentor.

Alonzo la conduisit directement vers un bar. Il y avait là deux hommes de carrures impressionnantes et une jeune femme qui leur servait.

Les deux hommes se retournèrent et Mazhéla reconnu tout de suite l'un d'entre eux. Ce dernier lui jeta un regard mauvais et la jeune femme pu déceler une certaine crainte dans son regard.

Mazhéla étira un sourire mauvais lorsque ses yeux rencontrèrent les siens. La soirée n'avait même pas débutée qu'elle se sentit confortable.

Je crois que je vais bien m'amuser !