Chapitre 23

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Mazhéla était réveillé depuis une heure. Après avoir dîner en compagnie d'Elda, elle était retournée dans sa chambre. Elle avait téléphoné chez elle afin de prendre des nouvelles de ses parents. Elle avait répondu aux messages de Nyla. Cette dernière se préparait afin de se rendre en Grèce avec sa famille pour l'anniversaire de leur père. Mazhéla lui souhaita bon voyage et l'embrassa.

Ensuite elle se plongea dans un long sommeil. A son réveil, elle se sentait étourdie. Il faisait déjà nuit et le ciel était beau avec tous ces étoiles qui ornaient sa face. Mazhéla les contempla durant un bon moment avant d'aller prendre un bain.

Elle était seule. Elda était retournée chez elle depuis longtemps sûrement.

Après son bain, elle enfila un pantalon court et un maillot qui couvrait le pantalon. Elle partit explorer un peu l'intérieur de la maison. De toute façon, le maître des lieux n'allait pas arrivé de si tôt.

Elle emprunta un couloir qui menait vers un salon prestigieux. Certains tableaux étaient accrochés au murs, des tableaux de peintres célèbres dont Mazhéla n'arrivait pas à identifier quelques-uns pour autant. Elle remarqua qu'il y avait plusieurs chambres à coucher toutes plus belles les unes des autres, une salle de sport, une belle cuisine moderne et bien équipée, une piscine un jacuzzi, un terrain de tenis qu'elle aperçu en se tenant dans une pièce dont l'énorme vitre permettait de voir le dehors. Ensuite elle visita l'énorme bibliothèque qui siégeait dans la maison. Mazhéla se promit de venir jeter un coup d'œil à la collection des livres du mafieux dès le lendemain. Elle tomba sur un immense atelier où reposait plusieurs tableaux. La plupart étaient assez effrayants et Mazhéla se demanda comment arriverait t'elle à dormir cette nuit. Mais elle oublia la peur et se concentra sur la magnificence du travail. Elle devina tout de suite que ces œuvres étaient le travail du mafieux et la jeune femme fut gagnée par une émotion assez bizarre.

Une porte un peu plus loin attira son attention. Elle s'y dirigea à pas lent sans cesser d'admirer autour d'elle. Elle prit la poignée et l'ouvrit délicatement mais son geste fut brusquement arrêté par une main tatouée qu'elle connaissait très bien.

- La visite se termine ici belissima ebano....susurra une voix suave près de son oreille droite.

Alonzo ferma la porte que la jeune femme avait ouvert et l'attira un peu plus loin, plus précisément au centre de la pièce. Mazhéla suspectait l'homme de cacher quelque chose de précieux.

- Vous cachez un mort ici? S'enquit t'elle faussement sérieuse.

L'homme se rembrunit violemment et Mazhéla s'empressa de s'excuser en remarquant le comportement bizarre du mafieux.

- Cette pièce vous est interdite tesoro. Je serai vraiment fâché si je vous surprenais en train de fouiner à nouveau.

- Je ne recommencerai plus signore Bartolozzi. Rétorqua t'elle en écartant les bras pour s'incliner de façon théâtrale.

- Perfecto. Maintenant venez tesoro.

Elle le suivit non sans jeter un dernier regard aux effrayants tableaux qu'elle avait remarqué plus tôt.

- Je peux vous posez une question ? Demanda t'elle soudainement.

- Sí !

- C'est tableaux sont bien de vous n'est-ce pas? Lui demanda t'elle en faisant référence à l'art dramatique qui régnait dans une partie de la pièce.

- Bien sur. Ils vous effraie?

- Je mentirai si je disais que non. Mais en même temps, ils sont d'une vivacité et d'un originalité surprenante.

- L'adrénaline qui me pousse à bout tesoro!

- Interessant. Vous....vous croyez que...

- Évidemment que oui, coupa t'il tout en devinant sa question; il suffit d'un peu de jugeote et de pratique et le tour est jouer.

Mazhéla se contenta d'acquiescer.

- Ne vous inquiétez pas, je serai un excellent professeur Cara.

- Oh! Je n'en doute pas une seconde !

Le reste de la soirée, Mazhéla la passa dans sa chambre. Alonzo était monté se reposer d'après ce qu'il lui avait dit. Par conséquent ce dernier se trouvait dans son bureau et était plongé dans ses réflexions. La présence de la jeune femme dans sa demeure lui procura un sentiment de bien-être qu'il ne saurait expliquer. Il ne cessait de penser à elle de temps en temps.

Il n'avait pas non plus oublié ce qui l'avait amenée à son bureau à cette heure de la nuit. L'appel qu'il avait tenté de passé en Roumanie n'avait aboutie à rien. Il n'arrivait pas à trouver cet ami de longue date avec qui il faisait parfois des affaires. Lui seul pourrait l'aider concernant les informations qu'il avait besoin.

Le voyage qu'il avait effectuer à Venise avait été assez riche en information. Mais ces dernières n'étaient pas du tout plaisantes.

Il avait découvert que des deals illégaux se faisaient sur ses terres. Le kidnapping avait un peu augmenté ces derniers temps et deux roumains suspects avaient fait des allers retours pendant au mois un mois à Milan et à Venise.

Alonzo se promit de trouver se qui se cachait derrière ces agissements pour de bon et dans un laps de temps.

Il avait réussit à mettre la main sur une petite fille de treize ans qui s'était sauvée mais cette dernière n'arrivait pas à parler. Le choc post-traumatique qu'elle avait subit la rendait fragile. Il fallait attendre.

La police était sur le coup ainsi que la mafia. Sa mafia.

Il composa le numéro de la Roumanie encore une fois et patienta.

~

Près des ports de Milan se trouvait une petite maison assez simple fait en bois. Des petits bateaux  ainsi que quelques yatch tanguaient près des côtes. Le ciel était dépourvue d'étoile, signe qu'il allait pleuvoir quand même et dans peu de temps.

Yakuska venait de descendre de la Berline. Elle portait un ensemble noir style salopette près du corps et des bottes de la même couleur. Ses cheveux virevoltaient autour de son visage fin. Elle était suivit du fameux Niccolò et de deux autres hommes et se dirigeaient vers la petite maison en bois.

Lorsqu'ils arrivèrent devant la vieille porte en bois qui tenait à peine, Niccolò frappa en prenant soin de ne pas trop faire pression sur la porte. Quelques minutes plus tard, un vieille homme maigre apparut, cigarette à la main.

- Peut-on parler à Pietro Conti? Demanda Niccolò en dévisageant le vieil homme.

- C'est lui même ! Que puis-je faire pour vous?

- On aura besoin de ton aide. Déclara Niccolò.

- Pourquoi?

- Nous aurons besoin de cette partie du port pour faire livrer certaines marchandises.

L'homme les regarda avec méfiance.

- Quelle genre de marchandise?

- Ah! Pietro! T'étais dans le business avant nous et tu sais comment ça marche.

- Je suis désolé mais je ne peux rien faire pour vous. Rétorqua le vieil homme d'un ton catégorique.

Niccolò lança un regard à Yakuska et cette dernière fit un signe à ses deux hommes de mains. Ces derniers s'approchèrent du vieil homme et le poussèrent à l'intérieur. Niccolò entra suivit de Yakuska qui regarda autour d'elle.

Comme il faisait nuit, elle ne remarqua personne d'autres aux alentours.

Enfin c'est ce qu'elle croyait....

IL PITORE Hikayelerin yaşadığı yer. Şimdi keşfedin