Chapitre 18

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Mazhéla visita ensuite le château des Sforza pour effectuer le même travail de décortication. Il etasit midi passé et il fallait qu'elle dîne.Usman devait être épuiser à force de conduire par ci par là. Certe c'était son travail mais il faisait tellement chaud en cette periode à Milan. Un bon repas et une bonne glace les feraient un grand bien.

Usman les conduisit dans un petit ressautant simple et assez chic. Ils dégustèrent un délicieux repas typiquement italien et conversèrent comme s'ils étaient de vieux amis.

Mazhéla appris que le jeune garçon était âgée de vingt-deux ans et qu'il rêvait de devenir ingénieur un jour.

- Je rassemble un peu d'argent tout en essayant de terminé mes études classiques avant de m'inscrire dans une université.

Mazhéla l'encouragea vivement d'emprunter cette voix. La vie lui avait donné une nouvelle chance, autant en profiter et aller de l'avant.

- Lorsque j'étais encore au Pakistan, nous allions à l'école mon frère et moi quatre fois par semaine. La guerre avait éclaté à ce moment. Puis les jours de classe s'étaient réduits jusqu'à disparaître. Père nous instruisait comme il le pouvait à la maison. Mais les choses ont dérapé et on a dû fuir notre zone. On s'était réfugié dans un camps, on y a passé trois semaines avant qu'on nous envoie aux États-Unis.

Il prit une pause avant de reprendre son monologue;

- Au début le Bronx a été une bénédiction pour nous, mais on s'est vite déchanté. Il y avait de la violence dans ces zones et étant habitué à des guerres, on s'est serré les coudes. On a passé un an dans la misère mais c'était mieux que d'être au Pakistan entre deux clans sanguinaires qui ôtaient la vie en un clin d'œil et sans pitié.

Il fut ravi de constater que Mazhéla écoutait avec attention et compassion.

- C'était un soir, je me tenais tout près d'un club, je n'avais rien avalé depuis deux jours et ce qui était ramené à la maison était pour les plus petits. J'ai du me débrouiller et c'est là que j'ai rencontré le signore. Il m'a simplement regardé puis  m'a demandé si j'avais faim. J'ai répondu que non par pur fierté mais ce dernier n'était pas dupe. Il m'a emmener manger un morceau et m'a proposé du travail. J'ai travaillé d'abord dans un club qui se trouvait à New York. Lorsqu'il a su que j'étais un rescapé de la guerre Pakistanaise, il m'a demandé si je voulais venir avec lui en Italie pour un job plus payant. Je n'ai pas hésité, je voulais aider ma famille. Et tout est à peu près rentrer dans l'ordre.

Mazhéla appris qu'il avait trois petites sœurs et un petit frère. Ce dernier était lui aussi en Italie mais travaillait dans un magasin à Venise. Quant à ses sœurs, elles vivait à New York et menait une vie stable avec leur mère et leur père.

- Signore Bartolozzi a changé ma vie, ainsi que celle de plusieurs jeunes.

Mazhéla se demandait si ces jeunes savaient ce qu'il était vraiment.

- Il ne t'es jamais venu à l'esprit que le signore soit dangereux? Lui demanda t'elle sans plus pouvoir résister.

Usman parut hésiter un moment mais décida de se lancer dans la confidence. Il regarda autour de lui d'abord avant de se pencher en avant pour murmurer;

- Sí, mais je fais mine de ne rien voir. Je ne sais pas quel genre de business il gère mais je sais que c'est un bon type et qu'il peut être dangereux aussi.

Sûrement! Il était peut-être détestable mais y avait eu le cœur attendri suite à l'histoire du jeune Pakistanais.

- Je crois qu'on doit se remettre en route, je dois te conduire vers d'autre endroit.

IL PITORE Where stories live. Discover now