PROLOGUE

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L'amour nous rend poète et la mort, philosophe.

Georges Santayana.

La nuit se reflétait dans le ciel tel un joli tableau auquel on aurait accordé un assortiment de coups de pinceau, jaune, bleu, blanc et noir étaient les couleurs qui rendaient grâce à cette œuvre d'art.

Ma robe, couleur écrue voltigeait de ses nombreux tissus dans le vent, mon champ de vision était harpé par cette magnifique vue de cette nuit de juillet.

Pour ses vacances, mon père avait pris la décision de m'emmener chez mon grand père, moi qui était au début un peu réticente à cette idée, j'en suis maintenant ravie, j'aime l'environnement mais pas le vieil hermite qui vit dans ce grand manoir.

La Toscane était bel et bien la plus belle région d'Italie, selon moi et beaucoup de gens, je pense.

Mon grand père vivait dans un ancien manoir avec une architecture fabuleuse.

Cette nuit était douce, calme et reposante.

Au loin il y avait ce magnifique domaine, à l'allure si sombre étant caché de la lumière de la lune.

Mon regard fût capté par cette silhouette, si grande, si svelte et si lointaine.

La seule nuance de couleur dans ce domaine sombre était ce ceriser, avec ses belles fleurs roses, un rose profond et brillant.

Elles se reflétaient sur son visage, caché par l'ombre, l'inconnu était assis sur une longue chaise à l'extérieur du domaine.

Il me regardait bien avant que je ne pose mes yeux sur lui.

Avait-il toujours été là, pendant que j'observais avec tant d'admiration les constellations?

Ses yeux étaient d'un bleu pur, ils me passaient un doux message:

Ce n'était pas notre première rencontre et ce ne sera pas la dernière.

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À L'OMBRE DES FLEURS DE CERISIER.Where stories live. Discover now