20: Juste devant toi.

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Bonjour!
Bonne lecture aux plus curieux!

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          C'est une folie de haïr toutes
           les roses parce qu'une épine
                        vous a piqué.

Antoine de Saint-Expéry.

                             
                              NINA

Je me perds dans le bleu océan de ses yeux. Et à cet instant, je crois même que j'oublie le sadisme dont il fait preuve.

Il y a ses moments où souvent je suis comme déconnectée de la réalité.

La peur est toujours là. Mais mon cœur, lui pulse fort d'excitation face à la dangerosité de cet homme.

Tu es sans doute plus folle que la femme enfermée dans le jardin.

Stupide conscience!

Mais peut-être que cette fois-ci...elle a un petit un peu raison.

Je remarque que Zéphyr a l'air...satisfait.

Sans me retenir je demande:

— Qu'est-ce qui vous intéresse chez moi?

Zéphyr semble surpris de ma question. Mais moi je demeure stoïque. Qu'il y'a t-il de si intéressant chez moi, Zéphyr? C'est une réelle question qui tourne dans ma tête.

Après quelques minutes à réfléchir pensivement Zéphyr répond:

— Simplement le fait que tu ne ressemble à aucune femme que j'ai rencontré jusqu'ici.

Et puis sur ses mots, il s'en va, sans un dernier regard pour moi.

Il me dit simplement au seuil de la porte froidement:

— Si tu parles, je le saurais.

Quand il passe la porte un détail me fait tiquer...

Il a un énorme tatouage coloré sur son dos musclé.

Mais je n'ai pas eu le temps de l'apercevoir.

C'était....

Une sorte d'arbre?

Il finit par franchir la porte, me laissant définitivement seule.

Je touche distraitement mon menton, repensant encore à son brûlant toucher.

C'est donc ça la passion que l'on ressent quand une personne nous intéresse?

Je finis moi aussi par me lever en titubant.

J'avance prudemment jusqu'au seuil de la porte et je jette un coup d'œil aux escaliers.

En analysant plus précisément le domaine je remarque qu'il a l'air un peu un peu vieux.

Comme d'habitude un mauvais pressentiment me prend quand je repense à notre " petit secret"

Je me sens obligée de ne rien dire, je ne sais pas tout à fais pourquoi mais étrangement je sens que je ne dirai rien.

J'ouvre la porte d'entrée et le vent glacé frappe mon visage.

Je ressere ma capuche autour de mon visage et me dirige lentement vers le portail.

Une fois arrivée devant celui-ci je jette un coup d'œil au chien qui est maintenant étrangement calme.

Il me regarde passer la porte lentement, quand à moi je le fusille du regard, il m'a clairement démasquée.

À L'OMBRE DES FLEURS DE CERISIER.Where stories live. Discover now