33: Haine envers soi.

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Coucouu!

Ce chapitre se concentre énormément sur la mentalité et la psychologie de Nina, certains passages ( un en particulier) sera particulièrement dur à lire, ( si vous êtes sensibles je vous invite à ne pas lire ce chapitre il n'est pas primordial à la compréhension de l'histoire)

Trigger Warning: Allusion à de l'automutilation ⚠️ (chapitre à passer, pour les personnes sensibles.)

Bonne lecture!

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                 Un lecteur vit mille vies
                       avant de mourir.


     George R.R Martin.







                               NINA




Je rentre finalement chez moi, complètement déboussolée.

Je comprends mieux pourquoi tu n'as jamais eu de copains.

Je comprends mieux pourquoi tu n'as jamais eu de copains.

Comment est-ce qu'elle sait?

Je me sens....comme une intru.

Tout le monde sait un détail que je ne sais pas.

Mon père...Kyle, Auguste, Arnold, Lucy, Zéphyr et son père, Coleen et sa sœur sont tous liés.

Suis-je donc "l'intruse"?

Ils me cachent quelque chose, et j'ai l'impression que cela me concerne.

Mais quoi?

Je pousse le grand portail et monte rapidement dans ma chambre.

J'entends Mariam m'appeler mais je suis loin...trop loin.

Une fois que je passe le pas de ma porte je la referme rapidement derière moi, en soupirant fortement.

- Dure journée, n'est-ce pas?

Je crie de stupeur avant de me retourner rapidement sous le coup de la peur.

Arnold.

Toujours là, lui.

- Putain! Mais tu ne comprends pas que c'est ma chambre, je ne veux pas te voir ici! crié-je en affichant clairement toute la haine que je contient à son égard.

À ma plus grande surprise Arnold se met à rigoler en s'installant plus confortablement sur la chaise de maman.

- Tu sais, ta mère était tout comme toi, vous êtes exactement les même.

- Ah ouais? Quels sont nos points communs? Tu as l'air d'étonnement plus en savoir que moi à ce sujet, demandé-je, sarcastique.

- Vous êtes deux pauvres connes. L'une autant que l'autre, dit-il en affichant un regard dur et empli de dégoût.

La rage prend possession de moi, mais je la contrôle, comme me l'a appris ma mère je ne lui montrerai pas mes faiblesses aussi aisément.

- C'est la dernière fois que tu insultes ma mère devant moi. dis-je d'une voix nette et froide.

Arnold s'esclaffe il rigole longuement en se moquant ouvertement de moi, et je me sens impuissante car malgré tout c'est chez lui que je suis.

- C'est étrange tu vois Nina...tu me parles comme si tu était assez digne d'entretenir une conversation avec moi, c'est très amusant.

À L'OMBRE DES FLEURS DE CERISIER.Where stories live. Discover now