À L'OMBRE DES FLEURS DE CERISIER.

30: Inverse

Bonjour!
Bonne lecture 🫶🏿🌸

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      La mort ne sépare pas l'amour.

Inconnu.

                               NINA

— Eighton Ambrose? je demande à Mariam pour être sûre d'avoir bien entendu.

Mariam hoche la tête et semble réfléchir un moment avant de me révéler ensuite:

— La dame à aussi parler de l'ordinateur de grand-père, je ne sais pas pourquoi.

Mes yeux s'équarquillent d'eux même, il y a un ordinateur ici? A part la petite télé de Mariam l'hermite à préciser qu'il n'y avait aucun appareil électronique.

Ce qui veut dire...qu'il a mentis.

Mais pourquoi?

Suis-je si intrusive que ça?

Peu importe, si quelque chose me concerne je suis obligée de savoir qu'est-ce que c'est.

Et pourquoi mentir, surtout? Je n'aurais jamais fouillé dans son ordinateur, je ne suis pas obsédée par lui, certainement pas.

— Et d'une clé-usb sous l'armoire de grand-père, je crois aussi, dit Mariam en se concentrant sur son Disney.

Elle sirote son jus sans imaginer qu'elle vient de me donner l'information la plus utile qu'il m'est jamais donné d'être entendue.

J'embrasse Mariam fortement sur le front mais elle ne fait pas attention à moi, elle est dorénavant trop concentrée sur son film.

Je sort discrètement de sa chambre et file vers la mienne mais une voix me glace:

— Excusez moi? me demande une voix féminine.

Je mords l'intérieur de ma joue très fort pour évacuer la tension, putain je me suis faite grillée!

Je me retourne très lentement, pour faire face à la dame rousse qui discutait avec Arnold quelques minutes auparavant.

Je l'incite à poser sa question en lui répondant:

— Oui?

Parle qu'on en finisse!

— Je...je cherche les toilettes, comme Arnold est sorti pour prendre un appel important j'ai du chercher moi même et il se trouve que-

— C'est la 3ème porte sur votre droite.

Ce n'est pas dans mes habitudes de couper les gens mais pourquoi me sort- elle un roman pour me demander où sont les toilettes?

Je lui inflige mon plus vague sourire et m'apprête à rentrer dans ma chambre quand elle me devance:

— Excusez moi encore une fois, mais nous nous sommes pas déjà vu quelque part?

Je lui fait face encore une fois et fronce les sourcils en lui demandant:

— Non...je ne pense pas..qu'est-ce qui vous fait dire ça?

La femme semble me détailler sous toutes coutures avant de dire pensivement:

— Vous me semblez familière, vous habitez ici?

J'exécute un non de la tête et lui réponds:

— J'ai habité toute ma vie à Paris.

— Ah...ok! Je pense que je confonds avec une autre personne, excusez moi encore une fois! me répond la femme avant de s'en aller rapidement vers les toilettes.