01:LES FLEURS DE CERISER

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   COUCOU!! Je poste le premier chapitre parce que je pense que faut que je me calme avec ma propagande sur tiktok si je poste rien mdr! Même si ce chapitre ne fera pas beaucoup de vues d'après moi j'ai vraiment hâte de voir si il y aura des avis et de voir ce que certains en pense! Bon excusez moi à l'avance si il y a des fautes d'orthographes 😔 j'ai vraiment essayé de les limiter en tout cas je laisse lire les plus curieux. Mais avant!! Je tenais à vous prévenir que je qualifie mon histoire de darkromance pas pour rien donc si vous êtes sensibles à tout les TW précises dans l'avant propos ne lisez pas 🙅🏿‍♀️ voilà c'est tout! Bonne lecture au plus curieux 🫶🏿🌸

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L'art est une visite du temps.

Ariane Angeloglou.

Paris,
11 ème arrondissement.

NINA

Les fleurs de cerisier, des fleurs si jolies, si douces et pures.

Elles sont pour moi le symbole de la féminité.

Mon pouce vient effleurer l'une de ses fleurs avec précaution, étant donné que la peinture n'a pas encore séchée.

C'était aussi ses fleurs préférées.

La voix de mon père m'arrache de ma torpeur alors qu'il prononce ses simples mots de sa voix qui me rassure à chaque fois que j'ai peur.

- Nina, que fais tu?

- Je peins.

- Des fleurs de cerisier?

- Oui.

Son corps étant devenu assez mince depuis sa mort s'approcha de mon chevet et il passa ses doigts dans mes cheveux crépus.

- Ta mère aurait accroché tes tableaux dans sa galerie d'art, ma princesse.

Quand j'étais petite ma mère me racontait souvent que quand on aurait assez d'argent elle fabriquerait sa propre galerie d'art avec des tableaux représentant que des fleurs de cerisier.

J'écoutais ses paroles avec attention , mais bon il est trop tard pour cela, maintenant qu'elle est morte.

- Je suis sûre qu'elle l'aurai fait, oui.

Mon âme était partie avec ma mère, mon tout, ma moitié et la femme la plus aimante du monde, maintenant 9 ans qu'elle nous avait quitté mais la douleur ne s'estompait pas.

Le cancer l'avait emporter et maintenant mon père, ma petite sœur et moi n'étions plus que les bouts de verre cassés restants du grand vase de joie et de bonheur qu'était Penelope, ma maman, la femme de mon père, le cerisier flamboyant de la famille.

- Nina, je dois te parler d'un sujet assez important.

Mon père avait pour habitude de me caresser les cheveux quand il me parlait, c'était comme un tic chez lui.

- De quoi exactement?

- Ça fait longtemps que tu n'as pas vu ton grand père. Me dit-il une pointe de tristesse dans sa voix.

- Oui, et?

J'éprouvais peu d'amour pour mon grand-père du côté de ma mère, il n'avait jamais été aimant envers moi.

- Je vais être en déplacement pour le travail et il s'est proposé pour vous garder Mariam et toi. Il pense que le soleil Toscan peut vraiment vous faire du bien.

- Quoi? Non, papa je peux très bien rester toute seule et garder Mariam pendant ton déplacement.

- Je serais absent pendant 1 mois et demi, je ne peux pas vous laissez ici.

- On ne peut pas aller chez tante Lys?

- Non ma grande tu sais bien qu'elle a des chats et ta petite sœur est allergique.

- Ce serait pour quand ton déplacement?

- Dans 2 jours.

Il ne pouvait pas me laisser dans une région inconnue avec pour hôte l'homme froid et méchant qu'était mon grand père. Pendant 1 mois et demi en plus!

- Papa, non s'il-te-plait, ne me laisse pas avec le père de maman, il est si...

- Froid, méchant, cruel?

- Oui c'est ça!

- Je le sais bien Nina, mais il ne fera même pas attention à vous dans son manoir, je peux te l'assurer, je le connais.

- Alors pourquoi il propose sa "garde"?

- Il n'est pas si horrible, il aimait ta mère , tu sais.

Un lourd silence s'abat dans la pièce, je pense à beaucoup de choses, le fait que Arnorld Marcel vit comme un hermite car il n'a ni télé ni connexion. Mais je pense aussi au fait qu'il a cette magnifique piscine sculptée dans laquelle j'ai toujours rêvé de me baigner quand j'étais enfant.

Le silence est rompue par Mariam qui accourt vers nous en criant:

- C'est vrai, on va chez papy Arnold!?

Contrairement à moi, Mariam passe ses été chez Arnold. Elle l'adore pour une raison qui m'échappe mais avant que je ne puisse nier ce qu'elle vient de dire mon père réplique:

- Oui ma puce, dans 2 jours, prépare ta valise!

Super.

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2 jours plus tard.

Finissant de faire des nattes collées à Mariam je me jette un coup d'œil dans le miroir.

Ma peau est assez foncée, mes yeux marrons sont en amande, mon nez assez moyen et ma bouche est pulpeuse.

Du plus loin que je me souvienne j'ai toujours détesté les mèches, à chaque fois que l'on m'en faisait je trouvais le moyen de les arracher alors ma mère avait fini par me faire des coiffures qu'avec mes cheveux naturels.

Un piercing en forme de fleur trônait sur mon nez . Mariam âgée encore que de 9 ans adorait tirait dessus quand ça lui prenait.

Une fois la coiffure de Mariam finit elle courut hors de ma portée pour aller s'habiller. Je ne comprenais décidément pas sa fascination pour l'ermite.

Moi au contraire je prenais tout mon temps. J'appliquai une simple couche de gloss transparent sur mes lèvres et mis un jean et un sweat noir. J'enfilai mes converses noires un peu usées et boucla ma valise.

J'avais pris le nécessaire, des livres, des sous vêtements, quelques jeans et hauts, des robes et des jupes et 2 paires de sneakers.

- Les filles vous êtes prêtes? cria la voix de mon père en bas.

- Oui, j'arrive! s'extasia Mariam.

Sans faire plus de cérémonie je descendis les escaliers le pas lourd n'ayant aucune envie de passer 1 mois et demi loin de mes repères.

J'avais quand même emporté mon matériel de peinture et mon cahier de dessin, on sait jamais si l'inspiration vient.

En montant dans la voiture je voulais simplement m'enfuir en écoutant le monologue de Mariam sur l'architecture du manoir du viel homme.

Espérant que ses vacances ne soit pas trop ennuyantes.

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À Suivre!! Merci d'avoir lu 🫶🏿

À L'OMBRE DES FLEURS DE CERISIER.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant