32: Lucy.

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Coucou 🫶🏿🌸!
Bonne lecture aux plus curieux!

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La compréhension humaine ne peut appréhender la veritable connaissance, cependant si vous en doutez ne me comprenez pas, je ne suis pas prêt à en discuter avec vous.

Yoko Daishi.

                           NINA

Je regarde mon père rentrer dans le domaine de Zéphyr accompagné de Eighton.

Le fait de voir mon père ici me cloue sur place il est sensé être en putain de voyage d'affaire pendant deux mois.

Je m'éloigne un peu de la scène vers le fin fond des arbres et sort mon téléphone que j'ai apporté en douce, malgré qu'il n'est pas de connexion.

Je cherche dans mes contacts mon père, une fois que je le trouve j'appuie directement sur "appel".

J'attends....

1 seconde...

2 secondes....

3 secondes...

4 secondes....

Mon père décroche, derrière l'appareil j'entends qu'il s'éloigne.

— Papa, dis je froidement.

— Coucou ma belle, tu vas bien?

Sa voix si familière empli mon cœur de chaleur, j'ai l'impression que ça fait des années que je ne l'ai pas entendu.

Comment peut-il me mentir...?

— O‐oui, ça va, tu fais quoi là? dis-je en essayant de contrôler ma voix tremblante.

— Bah...euh...je travaille sur un nouveau projet à Londres, comme tu le sais.

Ouais...bien sûr.

— Tu es sûre que ça va ma chérie? me demande t-il avec un ton réellement inquiet.

— À plus tard. dis-je simplement.

Je coupe le contact avec mon père, chose que je n'ai jamais faite jusqu'ici.

Putain. Je suis entourée de menteurs.

Tous. Sans exception....

Qu'ils aillent tous se faire foutre. Sans exception non plus alors.

Je m'enfonce alors vers la forêt pour prendre l'air, j'ai besoin de m'éloigner de tout pour l'instant.

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La nuit commence à tomber, je me suis littéralement enfoncée dans la forêt et je commence à me dire que je suis peut-être réellement perdue.

Non...quand même pas?

Je rigole, je suis littéralement morte de rire car ce genre de chose n'arrive que à moi.

Je prends la situation un peu trop à la légère car je n'ai pas de connexion, je suis fortement dans la merde en gros.

Je cherche la sortie et j'essaie de revenir sur mes pas mais je ne me rappelle plus de rien.

Mon cœur était tellement envahi par la rage que j'ai juste foncer, comme une inconsciente.

Inconsciente.

Ce mot me rappelle une dispute brutale entre mon père et moi, quand je lui ai dis qu'il n'avait pas le droit de se remarier si il aimait vraiment maman.

À L'OMBRE DES FLEURS DE CERISIER.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant