02: Bienvenue en Toscane!

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Salut!! J'espère que vous allez bien et que vous allez aimer ce chapitre pour les curieux 🌸🫶🏿 ( pardon pour les fautes d'orthographes, si il yen a)

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Le moment présent est la piste désignée à tout nouveau départ.

  Inconnu.

                              NINA

La Toscane est en est fait une très belle région, ce qu'elle m'inspire le plus est le calme et la sérénité.

Tout est si beau ici.

Le visage rond de Mariam est collé à la vitre pour ne rien louper sous les oeillades amusées de mon père à travers le rétroviseur.

Quant à moi je bouge mon pied en  rythme avec National Anthem de Lana Del Rey que mon père a bien voulu passer à la radio après mes 1000 tentatives pour lui expliquer à quel point c'était important pour moi.

Tout près de nous, la silhouette d'un immense manoir à l'allure victorienne se dessine.

Il est si...comment dire? Si grand et beaucoup plus beau que je ne l'imaginais.

Orné de magnifiques bordures couleur or et une grande allée avec des sculptures en herbe taillées et une immense fontaine qui trône au milieu de l'allée.

C'est tellement tape à l'œil, mais discret et subtil en même temps.

Mon père finit par s'arrêter devant un portail gigantesque qui a l'air d'avoir vécu des décennies.

Il s'ouvre tout seul sans que l'on ai  besoin de faire quoi que ce soit et notre voiture pénétre à l'intérieur de ce labyrinthe.

La voiture longe l'allée, Mariam pousse des cris d'émerveillement comme si ce n'était pas au moins la 20ème fois qu'elle venait ici.

Moi aussi j'étais complètement subjuguée par cette demeure. Je ne l'ai vu que en photo et à l'époque j'avais déjà flashé sur la magnifique piscine sculptée mais en vrai c'est beaucoup mieux.

– Papa! Papy Arnold est devant la porte!

Mon regard se dirigea vers l'armoire à glace qu'est Arnold Marcel, avec son air supérieur et froid ses yeux s'ancrent aux miens et un sourire triomphant viens apparaître sur son visage.

Idiot va! Cet homme est tout ce que je déteste, quand ma mère lui avait annoncé qu'elle allait vivre de sa passion, l'art, il l'avait complètement rejetée et l'a mise à la rue sans aucun scrupule.

Il est habillé d'une chemise Ralph Lauren et d'un pantalon à pince crème et une grosse montre entoure son poignet.

Du plus loin que je me souvienne papa n'a jamais aimé Arnold. Leur relation est neutre. Ce ne sont ni des amis ni des ennemis.

Papa finit par se garer dans l'allée et non dans la garage sachant qu'il ne va pas rester longtemps de toute façon.

Mariam est la première à sauter hors de la voiture et à se jeter dans les bras de Arnold.

– Papy Arnold!

– Ça va ma grande?

– Oui! Tu m'as énormément manqué!

Papa sort à son tour de la voiture et serre la main à Arnold d'une poignée de main ferme. Arnold lui rend sa poignée de main avec force égale un sourire hypocrite collé sur son visage.

Il n'y a que moi qui prend vraiment une plombe pour sortir de la voiture.

Arnold me lance un regard glacial.

À L'OMBRE DES FLEURS DE CERISIER.Where stories live. Discover now