09: Curiosité trop forte.

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Hey!!Bonne lecture! 🌸🫶🏿
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N'est-ce pas la curiosité qui nous retient à la vie?

Marie-Claire Blais
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NINA

Adossée contre la chambranle des portes de mon balcon, j'observe sous tous les angles la petite fleur rose dans ma main.

Une fleur de cerisier, mes préférées.

Je porte une robe accordée à la couleur de la plante. Elle m'arrive au dessus des genoux et elle est dos nu.

Il y a des attaches qu'il faut nouer autour du cou pour la maintenir. J'ai laissé mes cheveux détachés car je viens de les laver.

Au loin, le domaine me nargue de son imposante taille. Hier, son propriétaire est venu. Dans ma chambre, mais pourquoi?

Pourquoi, lui qui ne sort jamais aurait-il décider de venir me déposer une fleur provenant de son arbre?

Lentement, ma porte s'ouvre sur Mariam. Elle porte une robe elle aussi, blanche avec des petits détails en dentelle au dessus.

- Coucou, Nina! Papy et moi on va visiter un musée! Tu veux venir?

Ayant une autre idée en tête je lui réponds rapidement:

- Non, je crois que j'ai attrapé un coup de soleil je vous accompagnerai la prochaine fois!

- Hmm, d'accord. dit Mariam en faisant la moue.

- Allez va t'amuser je te préparai ton gâteau au chocolat en attendant.

Mariam me fit un grand sourire avant de refermer la porte.

Ah, si elle savait ce que je m'apprêtais à faire.

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20 minutes plus tard.

Très vite je me rendis compte de la présence de plusieurs vélos dans le garage.

Il y en avait un tout au fond. Il était bleu et ancien.

Je vis un nom marqué au marqueur sur le guidon: Penelope.

C'était le vélo de maman! Sans réfléchir j'enjambai le vélo bleu clair.

Il marchait encore bien. Je suivit le long chemin gris de l'allée.
 
Le portail s'ouvrit tout seul à ma simple présence.

Je guidai le vélo vers le grand domaine. Histoire d'en savoir plus. Je vais juste regarder les fenêtres de plus près au cas où je l'aperceverai.

C'est tout.

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10 minutes plus tard.

Le trajet se fît court mais vraiment compliqué. Il y avait des branches partout. De la boue malgré le temps chaud se qui me parut vraiment étrange.

Après de longues minutes je fûs devant la belle demeure. Un véritable contraste avec la ville. Elle était dans les tonts très sombre. Le cerisier ombrageait le jardin de sa grandeur.

Il n'y avait personne à l'entrée car Auguste devait être en train de faire les courses. Il partait chaque matin et revenait environ une heure après, je l'avais observé après tout.

Je m'approchai discrètement du portail en me faufilant entre les buissons et posai le vélo de maman dans la verdure.

Comment allai-je rentrer?

À L'OMBRE DES FLEURS DE CERISIER.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant