06: Le colis.

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Coucou!! Bonjour au plus curieux!! ( Ma phrase préférée littéralement) J'espère que ce chapitre va vous plaire! ( Ce chapitre se passe donc après le prologue du pdv de Nina et le chapitre 5 du pdv du protagoniste masculin! Merci de lire le prologue et le chapitre 5 pour mieux comprendre c'est la même scène mais d'un point de vue différent 🫶🏿🌸) Bonne lecture!!

Les gens sans bruit sont dangereux.
Il n'en ai pas ainsi des autres.

         Jean De La Fontaine.

                               NINA

Le lendemain.

Je l'ai vu. De loin mais je l'ai vu.

Ce mystérieux homme qui est propriétaire du domaine sombre avec le beau cerisier qui trône dans l'allée.

Enfin, la seule chose que j'ai aperçu ce sont ses yeux mais je suis persuadée qu'il me regardait avant que je ne le regarde.

Ses yeux. Dépourvus de toute lumière, ils ont l'air vides. Tel un tableau peint en bleu, un bleu neutre et froid sans aucune émotion qui pourrait contraster avec la profondeur de ses iris.

Perdue dans mes pensées je n'entendis même pas Mariam arriver:

– Mina, tu veux venir jouer avec moi?

– Oui, attends je m'habille et je te rejoins.

– D'accord!

Je souris à ma petite sœur, mon étoile, qui s'empressa de sortir de ma chambre.

J'optai pour un débardeur blanc,une chemise bleue à rayures et un jean droit blanc.

J'effectue ma skincare rapidement avant de descendre dans le hall du manoir.

Mariam est assise par terre, Arnold dans la cuisine plus loin en train de boire du café.

Les jouets de Mariam sont éparpillés devant devant elle, elle déplace ses poupées mimant une discussion entre elles.

– Vient jouer Mina! Toi tu joues Ken et moi Barbie.

Mariam est si innocente, une belle peinture douce et colorée.

– Oui, j'arrive.

________

1 heure plus tard.

Mariam à finit par s'assoupir pendant que je lui lisais une histoire, sa tête ronde est posée sur ma cuisse et elle pousse de doux ronflements réguliers.

Je n'arrive même pas à comprendre le fait que Mariam est si connectée à notre mère, elle ne l'a même pas connue, elle est décédée quand elle n'avait que quelques mois.

Pourtant, Mariam pleure à chaque fois que l'on prononce le prénom de notre mère, Penelope.

Devant moi il y a un meuble en bois avec des rangements à l'intérieur.

Attirée par cette nouvelle source de distraction je remplace ma cuisse par un oreiller à proximité pour ne pas réveiller Mariam.

Je m'approche de ce meuble, ma main ouvre l'un des placards, dedans il y a des serviettes en papier et des mouchoirs.

Dans le deuxième; il y a un collier en diamants avec une pierre verte au milieu.

Il est dans un écrin en verre avec des bordures en or usées autour, émerveillée, j'ouvre l'écrin et prends le collier dans ma main.

À L'OMBRE DES FLEURS DE CERISIER.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant