04: Le monsieur qui vit là-bas.

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Bonjour!! Bonne lecture aux plus curieux 🫶🏿🌸( désolé pout les fautes d'orthographes)
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Je n'ai pas de talent particulier.
Je suis seulement curieux.

     Albert Einstein.

                               NINA

Le lendemain.

Me réveillant d'une nuit calme mais récupératrice, je scrute l'environnement qui m'entoure, la table de chevet scintille grâce au soleil qui l'a rend bien plus propre qu'elle ne l'ai.

– Réveillée, à ce que je vois.

Poussant un cri de surprise je me relève rapidement mes yeux rivés sur Arnold qui se tient dans l'ombre de la chambre, assis sur une chaise qui n'était pas là hier.

Il est habillé d'une chemise blanche en soie et d'un pantalon à pince couleur écru, sa peau noire foncée brille aux reflets du soleil qui envahit l'obscurité du coin de la pièce.

– Qu'est-ce que tu fais là? lâchais-je d'une voix ensomeillée.

– Tu lui ressemble, beaucoup.

Mon esprit encore dans les vapes pris du temps à comprendre sa phrase.

Il parle de ma mère.

– Ah, merci.

– Ce n'est pas un compliment. dit-il d'une voix pleine de sarcasme.

– Tu veux quoi?

– Arrête de porter ses robes elles ne te vont pas, tu es beaucoup plus grosse qu'elle.

Je reste de marbre face à sa réplique mais quelque chose se casse en moi.

Ils ont toujours des remarques à faire.

D'une voix indifférente je réplique:

– Elle a laissée ses robes en cadeaux pour Mariam et moi donc je ne vais pas arrêter de les porter pour toi.

Il rigole à ma réplique comme si c'était une bonne vieille blague avant de rétorquer:

– Si tu veux, mais perds un peu de poids pour ne pas les déchirer, elles appartenaient à ta grand mère, elle aussi beaucoup plus mince que toi.

– C'est bon t'as finis, je peux aller me préparer grand-père?

Fais donc. dit-il amusé par mon indifférence avant de sortir de la pièce.

Les yeux qui piquent je m'approche du miroir, j'ai une taille marquée mais du ventre. Des seins lourds et trop voyants à mon goût.

Du plus loin que je me souvienne je n'ai jamais eu de petits copains, j'étais la copine sympa qu'on ne regardait pas vraiment.

Je regardais de beaux garçons sur les réseaux sociaux et la première chose que je me demandais était " aime-t-il les noires"?

Être dans un groupe avec que des copines blanches, le fait qu'on les drague toujours une par une. Toutes, sauf moi.

Donc on finit par être simplement " la copine sympa".

Dès que l'on nous complimente sur les réseaux on se sent flattées car ce n'est tout simplement pas habituel.

Le fait que l'une de mes amies mais deja dit que j'étais une " pick me" aussi. Une fille qui veut attirer l'attention. Mais les garçons ne font pas vraiment attention à nous, au final.

À L'OMBRE DES FLEURS DE CERISIER.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant