38:"Émeraude."

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Coucou!
Bonne lecture 🫶🏿

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On peut aimer n'importe qui, n'importe quand.

Citations.

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                             ZÉPHYR
                   11 ans auparavant.

Âge de Zéphyr: 10 ans.

Mange bien mon garçon, il faut que tu prennes beaucoup de force, pour devenir grand et musclé comme ton père plus tard, commence Auguste en poussant une assiette de pâtes vers moi.

Je hoche lentement la tête et attrape ma fourchette, je prends ensuite mon couteau et essaie de découper les pâtes pour qu'elles soient plus faciles à manger.

— Mais qu'est-ce que tu fais, crie dramatiquement Auguste en prenant sa tête entre ses mains.

Je fronce les sourcils et pose mon couteau, j'ai fais quelque chose de mal?

Pourtant je mange, comme il me l'a dit!

— Mais c'est toi qui m'a dit de manger pour prendre des forces et devenir plus grand! l'accusé-je.

— Tu coupes des pâtes! Toi qui es de sang italien, tu es un faux italien!

Je pousse une exclamation, comment peut-il dire que je suis un faux italien?

— Quoi? Mais c'est toi l'imposteur dans l'histoire tu ne sais même pas parler italien! Énoncé-je en pointant mon couteau dans sa direction.

Auguste prend une mine choquée, il m'attrape doucement par le col de mon tee-shirt, son geste me décolle tout doucement de ma chaise, l'apesanteur me fait éclater de rire malgré moi.

Auguste sourit à son tour et me repose sur la chaise avant de me dire:

— Respecte moi, je suis un adulte donc j'ai forcément raison, conclut-il en ricanant à sa propre phrase.

Je lui tire la langue, malgré qu'il soit retourné pour lui montrer mon mécontentement.

— Arrête de tirer la langue et mange, rétorque t-il, en touillant la soupe dans la casserole avec une cuillère en bois.

Je reste choqué quelques secondes qu'il m'est quand même vu malgré qu'il soit retourné.

— Mange j'ai dit.

Face à son ton mi sérieux mi amusé, je décide de manger pour de vrai cette fois ci. Un cri étouffé sort de ma bouche face au goût du plat.

C'est tellement bon, comme tout les plats d'Auguste, mais je ne peux pas lui dire il en profiterai trop après.

— Beurk, c'est vraiment horrible, dis-je en finissant un ravioli.

Auguste se retourne, en haussant les sourcils, je pense qu'il ne me croit pas du tout , mais encore une fois, je ne peux pas lui révéler à quel point ses plats sont délicieux.

Il en profiterai trop, et me le rappellerai à chaque occasion.

— Pourquoi est-ce que tu manges alors?
demande t-il en touillant sa soupe.

— Il n'y a que ça!

Un petit rire fait vibrer sa poitrine.

— Auguste, j'entends derrière moi.

À l'entente de cette voix mon esprit s'illumine, je me retourne et quand je découvre maman devant la porte de la cuisine je saute de ma chaise.

— Maman! m'exclamai-je

À L'OMBRE DES FLEURS DE CERISIER.Where stories live. Discover now