28: Lyse.

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Coucou!
Bonne lecture? (ou pas)

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J'appartiens au profond silence,
c'est le climat qui me convient.

Franz Kafka,
Lettres à Milena

NINA

- Coleen? Demandé-je en fonçant les sourcils.

Zéphyr relâche mon bras et soupire comme si la conversation l'agacait- alors que c'est lui qu'il l'a commencé !!-
Je décide donc de le défier du regard en attendant des explications claires et précises.

Il finit par enfoncer ses frandes mains dans sa poche.

- La femme dans le jardin, essaie de suivre Nina. dit-il presque agacé.

- Mais-! Tu es complètement malade! C'est toi qui a commencé la conversation, comment est-ce que je peux deviner que la femme que tu séquestre chez toi s'appelle Coleen!? m'exclamai-je, furieuse.

- Mmh, je pense que c'est une bonne question que tu poses là... me dit-il en réfléchissant sérieusement.

Il se fou de ma gueule là?

- Tu-! Tu sais quoi? Je n'ai même pas de mots pour te définir, tellement ta bipolarité est hors-norme.

Le sourire de Zéphyr dévoile sa petite fossette gauche que j'observe malgré tout.

Il me trouble tellement que j'ai oublié notre sujet de discussion...

Putain, je le hais!

- Viens chez moi demain, dit-il simplement en attrapant l'une de mes mèches.

Il ne demande pas. Il ordonne.

Je réponds alors à sa requête sarcastiquement:

- Pour que l'on me dise que j'ai encore rêver? Non merci!

Ses sourcils se froncent une nouvelle fois et il me demande:

- Raconte moi.

Son regard bleu, me penetre de tout part.

Je me sens presque obligée de lui raconter.

Je m'éloigne de quelques pas de lui pour aller m'asseoir et commence mon récit sous son regard attentif.

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Zéphyr n'a pas dit un mot de mon récit sur mon fameux rêve, il m'observe tranquillement assis sur la chaise en bois.

Ce qui est bien avec lui c'est qu'il ne commente pas, il écoute juste, c'est ce qu'il me fallait quand j'ai exposer le fait que ce rêve me semblait tellement réel il m'a réellement écouter je lui en suis reconnaissante pour ça.

Je ne comprends pas vraiment depuis quand je me confie à des psychopathes de son envergure mais ce n'était pas si mal que ça tout compte fait.

- Tu fais des rêves vraiment précis...élude t-il, nonchalamment.

Je me contente de hausser les épaules en guise de réponse.

Le silence est calme mais apaisant je n'ai pas réellement envie de me retrouver seule après cet étrange rêve donc je ne parle pas trop pour qu'il ne s'en aille pas.

- C'est quoi le tatouage dans ton dos? ne puis-je m'empêcher de demander.

Zéphyr me sonde, surpris de ma question, il oublie que je reste tout de même très observatrice!

À L'OMBRE DES FLEURS DE CERISIER.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant