Chapitre 50 : La sortie

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Le professeur pointait une arme sur sa tempe.

-Wicked, est bon!

Sur ses mots elle ferma ses yeux puis elle appuya sur la détente de son pistolet ce tirant ainsi une balle dans son temple. Kimberly-Anne détourna le regard ainsi que les autres blocards aux même moment Newt fit un pas en arrière. En tournant sa tête, Kimberly-Anne vis le corps de la femme blonde, avec une bousse blanche mortes. Newt aperçu Thomas passer devant lui pour avancer vers une partie de la salle, avancent vers le corps de la femme.

-Thomas, qu'est-ce que tu fais?

Lui demanda Newt... soudainement, un bruit de machine explosa sur leur gauche. Ils tournèrent vivement la tête, prêts à tomber face à n'importe quoi. Ce bruit leur rappela à tous la même chose : la boîte qui s'ouvre pour les larguer au Bloc. Amnésiques. Complètement paumés. Mais, cette fois, c'était une porte de fer qui s'ouvrait en deux pour leur montrer un couloir sombre, éclairé par un néon horizontal à son extrémité. Tous fixaient le passage nouvellement dévoilé. Ils n'eurent pas besoin de se concerter pour savoir ce que c'était. La sortie, la vraie. La porte a passé pour voir enfin la lumière du jour. Ils n'y croyaient presque pas.

-On est vraiment libre .

Demanda Newt surpris

 - Elle a dit qu'on était importants

Fit Minho. ....

-Qu'est-ce qu'on est censés faire ?
 - Je sais pas

Murmura Thomas, les yeux baissés et le cœur battant. Personne ne dit rien. Il était impossible de décrire ce qu'ils ressentaient en cet instant précis.

-Et maintenant ont fait quoi?

Demanda Kimberly-Anne

-On s'en vas!

Annonça Thomas, sur de lui.. Ils y étaient. Cette fois, ça y était vraiment. La sortie était là. Devant eux. Ils pouvaient enfin sortir. Kimberly-Anne sentit Newt saisir sa main et la serrer de toutes ses forces. Chuck tourna son regard vers Thomas. Une bulle de joie et de peur enfla dans le ventre du brun. Il fut le premier à faire un pas.

-Non!

Les blocards se retournèrent. Et ce qu'ils virent les terrifia, c'était Gally mais ce n'était pas le Gally qu'ils connaissaient tous. Il avait les yeux noirs. Injectés de sang. Les veines de son cou étaient saillantes et violacées, voire noires. Il tenait à la main un aiguillon de griffeur. Et un flingue. Ses vêtements étaient déchirés, ses cheveux complètement en bataille. Son bras droit était levé et il tremblait de tous ses membres, l'arme à feu pointer sur Thomas. Kimberly-Anne lâcha la main du blond et Newt n'y avait pas prêté attention, il était concentré sur Gally.

 - Gally...

Fit Thomas en s'approchant.

 - Non

Lui dit Kimberly-Anne, posant sa main contre son torse pour l'empêcher d'avancer plus que ça.

-Il s'est fait piquer.

Le bâtisseur lâcha l'aiguillon qui tenait dans sa main gauche. Il tomba par terre avec un bruit de métal qui semblait aussi assourdissant qu'une tempête, dans le silence de mort qui s'était installé. Gally avait les larmes aux yeux. Il renifla bruyamment, les lèvres tremblantes.

-On ne peut pas se sauver!

Fit-il, Gally tenant dans sa main droite, le pistolet qui vacillait. Si Thomas et Kimberly-Anne fixaient le maton dans les yeux, Newt, Minho, Winston et Chuck avaient accroché leur regard à l'arme à feu qui pourrait les tuer. Il suffirait à Gally de presser la détente. Newt s'avança devant Thomas pour le protéger d'un éventuel coup de feu.

Courir ou mourir | Le Labyrinthe (Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant