Chapitre 17

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Thalia Lopez

Chris a été très réactif et a répondu rapidement à mon message. Lorsque je lui ai écrit il sortait du travail, il m'a alors proposé de prendre à manger en passant devant un fast food et qu'on le mange ensemble, chez moi.

En l'attendant, j'en profite pour sortir deux verres à vin, allumer une bougie, préparer des couvertures au cas où et vais me regarder dans le miroir afin de vérifier que je n'ai pas une tête de zombie après ma journée de travail.

La sonnette retentit près d'une demi heure après notre dernier sms, je m'empresse d'aller ouvrir la porte et lui sourit

- Bonsoir, dis-je en le laissant passer

- Bonsoir, livraison de repas, me dit-il en me montrant le sac. Je meurs de faim !

- On est deux ! J'espère que ça sera encore chaud, souriais-je

- J'espère aussi, on s'installe où ?

- Au salon ça te va ? demandais-je

- Parfait !

Je le laisse vider le sac de nourriture pour mettre mes nuggets devant moi tandis que j'arrive avec le vin pour qu'il puisse goûter

- Oh bonne idée ! Même si on est lundi, j'ai eu une journée de merde, me dit Chris en enlevant la veste de son costume.

Qu'il est canon lorsqu'il enlève sa veste.

Je le sers, il valide le vin d'un hochement de tête après avoir goûté. Je nous sers tous les deux puis vient m'asseoir à ses côtés en souriant

- Merci pour le repas ! Je te dois combien ?

- Rien du tout, c'est moi qui offre très chère, sourit-il

Je le regarde et fais la moue

- Tu es sûr ? Ca me gêne...

- Sûr et certain. Tu me paieras le prochain repas, sourit-il en prenant son verre pour trinquer

Je lève mon verre et vient les faire sonner ensemble avant de boire une gorgée.

- Et toi ta journée ? me demande-t-il

- Luna t'a raconté je suppose, dis-je en souriant

- Oh non, je n'ai pas de nouvelles d'elle depuis vendredi à vrai dire... Mais du coup qu'est-ce qu'elle aurait dû me raconter ? Cela concerne la compétition ?

- Oui  ! souriais-je. Elle débute lundi prochain ! J'ai si hâte ! Et d'ici à lundi Mathilde Dubois, j'ai levé les yeux au ciel en prononçant son nom, viendra au magasin pour prendre des photos et elle m'interviewera. Bon, je me réjouis pas de la revoir... surtout qu'elle nous suivra entre 2 et 4 jours par semaine...

- Tu n'as qu'à te dire que toi au moins tu peux m'embrasser et me sentir en toi alors qu'elle non, me dit-il avec un regard en coin qui me donne la chaire de poule

- Pas faux... je vais essayer de penser à ça... mais je risque de rougir

- Pas grave, me dit-il en croquant dans son burger. Tu n'oublieras juste pas de m'informer de sa tête si ça arrive !

Nous rigolons et passons le reste du repas à parler de tout et de rien. J'aime lorsque nous nous racontons nos journées, c'est fou comme ça me détend. Ou plutôt si c'est d'être avec lui qui me détend... j'ai toujours l'impression qu'il vit avec moi quand il vient...

Lorsque nous avons terminé de manger, j'ai pris les emballages et mis le tout à la poubelle. J'ai ramené la bouteille de vin et nous ai versé un nouveau verre.

- Merci, me sourit-il en passant sa main autour de ma jambe. Que dirais-tu de venir t'installer ici, sur moi ?

Je lui souris.

A l'époque, je m'installais très fréquemment sur ses genoux, c'était notre position fétiche. Même lorsque nous allions chez des ami(e)s, je m'installais sur ses genoux la plupart du temps.

- Pourquoi pas, souriais-je en m'installant sur lui.

- Ca rappelle de bons souvenirs, n'est-ce pas ?

- Oh que oui, dis-je en saisissant mon verre pour boire

Je commence à avoir un peu chaud d'être aussi proche de lui. Son parfum sent si bon et entendre sa voix si proche de moi me... perturbe dans le bon sens du terme.

Nous continuons à parler jusqu'à ce qu'il pose son verre sur la table. Il a ensuite caressé ma joue avec sa main droite et l'a tournée pour que nos regards se rencontrent. Nous nous regardons, sans rien dire, en profitant de chaque détails de l'autre. Puis, il a avancé sa tête, ses yeux passaient de mes yeux à ma bouche très rapidement et lorsqu'il a mouillé ses lèvres avec sa langue, j'ai su que c'était le moment. Le moment qu'il m'embrasse. Quelques secondes plus tard, nos lèvres sont scellées et jouent ensemble. Notre baiser semble légèrement timide, alors je décide de le rendre plus "intéressant" en mêlant ma langue à la sienne. Mes mains passent directement autour de son cou pour ensuite aller jouer avec ses cheveux. Sans m'en rendre compte, je ne suis plus dans la position de départ, je suis désormais à califourchon sur lui. Lorsque je fais une pause et le regarde, je peux voir dans son regard une lueur que je ne connais que trop bien. Je l'ai excité. Je le sais et je le sens à vrai dire...

Plusieurs minutes se sont écoulées et nous revoilà entrain de nous embrasser langoureusement. Mes mains trouvent les premiers boutons de sa chemise et viennent les défaire, tout comme lui qui m'enlève mon haut en quelques secondes. Une fois sa chemise enlevée, je l'embrasse partout et profite de sentir ses petits sursauts dans les coins sensibles.

- Tu as des audiences cette semaine ?

- Non pourquoi ? me demande-t-il

- Pour savoir si je peux marquer mon territoire, soufflais-je au creux de son oreille

A peine ai-je terminer de lui répondre que je me suis décidé à lui faire un suçon dans le cou, puis de venir à nouveau sceller nos lèvres ensemble.

Une heure et demi plus tard Chris me regarde puis s'assoit sur le canapé.

- Waouw, c'était...

- Intense ? dis-je en m'asseyant à mon tour en mettant mon soutien-gorge

- Oui, intense, dit-il en allant se chercher un verre d'eau. Tu en veux un ?

- Avec plaisir

Une fois que nous sommes rhabillés, j'ose espérer qu'il passe la nuit ici mais je le vois prendre ses clés de voiture.

Ne montre pas ta déception Thal. Parais naturelle.

- Merci, je resterais bien encore un peu mais il est déjà minuit et demain j'ai des rendez-vous tôt... me dit-il en caressant ma lèvre avec son doigt. Bonne nuit Thal et encore merci

Je lui adresse un léger sourire

- C'était un plaisir partagé Monsieur Miller, souriais-je. Bonne rentrée et travaille bien demain

Il m'a embrassé une dernière fois puis il est parti. Je range en vitesse la cuisine et monte me laver les dents avant de me glisser dans mes draps en regardant le tiroir de ma table de nuit, quand est-ce que je vais trouvé le courage de lui donner cette lettre...

Dommage qu'il ne soit pas resté... mais d'un côté c'est les règles..

The sparks's hereWhere stories live. Discover now