𝐅𝐎𝐑𝐄𝐒𝐄𝐄𝐍

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐈𝐕

Un emploi à rechercher...

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Nya Prescott

Je me relève aussi vite que je suis tombé et je cours vers la porte avant de la fermer  directement à clé. Je recule à pas réfléchi les deux mains en l'air devant moi. Je suis peut-être un peu trop dans la merde et cette fois-ci je doute que je vais garder cette misérable vie.

Je vois la poignée de la porte s'abaisser puis remonter à plusieurs reprises. Je panique en regardant autour de moi. Il faut que je trouve une échappatoire si je ne veux pas mourir de si beau matin.

— Je te conseille d'ouvrir cette putain de porte.

Je ne réponds rien. Je flippe sur place et je remercie Dieu tout puissant de ne pas me faire dessus. Plus de bruit ne figure derrière la porte et je doute qu'il soit parti, il doit sûrement attendre que j'ouvre. Ce serait peut-être avantageux pour moi ?

Je hoquet de surprise avant d'ingérer difficilement jusqu'à ce que j'entende le bruit de la serrure. mes yeux s'écarquillent comme deux soucoupes quand je vois la porte s'ouvrir dans un bruit grinçant.

Je sens mon corps trembloter de la tête au pied quand je vois le corps de Zane dans l'encadrement de la porte. Il a l'air d'être fou de rage et il a l'air surtout de vouloir faire sauter la cervelle.

Il s'approche pas à pas de moi, quant à moi je recule au plus vite. Je réussis à ouvrir le verrou de la baie vitrée et je recule toujours en me cognant contre la rambarde du balcon.

Zane se trouve à présent devant moi déterminé. Sans m'y attendre, il me pousse et je sens mon corps tomber durant l'espace d'un instant. Je hurle et sa main attrape mon pull. Mes mains viennent attraper son avant bras.

Je suis dans les airs et seul Zane détient ma vie entre ses mains. Je commence à m'agiter et je regarde le sol quelques fois avec mes yeux sortant presque de leur orbite.

- La prochaine fois que tu me manques de respect, je te laisse mourir dans ces conditions-là. C'est compris ?

- Remonte-moi !! je hurle à plein poumons et en étant paniqué.

- Est-ce que j'ai été clair !

Je hoche vivement la tête ne pensant qu'à mon corps sur le béton avec une mare de sang sortant de mon crâne ouvert. Ce n'est pas comme ça que je souhaite mourir !

- Je veux t'entendre.

- Oui, oui et oui !

Il remonte mon corps rapidement et je m'étale sur le sol. Je reprends lentement mes esprits et ma respiration devient saccadée. Je me lève complètement sonné. Je le pousser de mes deux mains en lui hurlant dessus:

- T'es malade, pour qui tu te prends ?!

Il prend la situation avec rigolade et décide de quitter la chambre. Mais ce n'est pas comme ça que cela va se passer. Je prends la seule chose sous la main, un livre, et je lui balance sur la tête sans retenir la force dans mon lancer.

#jaienviedemefairetuer

Il s'arrête net par la suite, je l'entends expirer fortement par les narines. Il tourne sa tête par-dessus son épaule et il sourit. Mais ce n'est pas un sourire qui transmet de la joie. Son sourire transmet une colère et une haine profonde.