Reveil en douceur

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Carlos se réveilla de bonne humeur, se remémorant la soirée de la veille. Il commença à s'étirer mais s'arrêta lorsqu'il sentit un léger poids contre son torse. Il ouvrit les yeux et tomba sur les mèches brunes de cheveux de Sol qui dormait encore paisiblement contre lui. Il se rappela alors que la française s'était endormie contre lui pendant le film et qu'il n'avait pas eu le cœur de la réveiller. Son sourire s'agrandit alors plus encore qu'il ne l'était déjà.

Le jeune homme se sentait bien, apaisé par la respiration calme de la brune contre son torse. Il décida donc de prolonger ce moment de douceur et de rester un peu plus au lit, préférant ne pas réveiller la française.

Quelques minutes plus tard, un léger coup à la porte interrompit sa tranquillité, sans cependant réveiller Sol. Charles ouvrit alors la porte et son regard se posa immédiatement sur la forme féminine allongée dans le lit de son coéquipier. Le monégasque s'arrêta net, surpris, puis un sourire en coin se dessina sur ses lèvres.

Carlos lui fit rapidement signe de garder le silence en désignant la française qui dormait encore paisiblement contre lui. Le monégasque acquiesça pour montrer qu'il avait compris puis referma délicatement la porte derrière lui non sans lancer un clin d'œil complice à son coéquipier.

Le pilote madrilène sentit alors la jeune femme bouger légèrement contre lui et marmonner quelque chose en français qu'il ne comprit pas. Carlos sourit tendrement avant de se décider à la réveiller.

Glissant ses doigts dans les cheveux de la jeune femme, il murmura « Es hora de despertar preciosa »
(Il est l'heure de se réveiller ma belle)

La cavalière tricolore bougea à nouveau légèrement avant de se redresser subitement, les yeux écarquillés. Elle bredouilla un semblant d'excuses, encore dans les vapeurs du sommeil.

Carlos comprit qu'elle s'excusait de s'être endormie dans son lit alors il l'arrêta immédiatement en posant un doigt sur ses lèvres  qu'il caressa doucement « No tienes que disculparte, no me molestó en absoluto Corazón. »
(tu n'as pas à t'excuser, ça ne m'a pas du tout dérangé Corazón)

Il afficha un sourire chaleureux pour la rassurer avant de laisser ses doigts glisser dans son cou, se penchant sur elle. Sol se laissa retomber contre le matelas en frissonnant.

Carlos demanda alors « ¿Puedo decirte hola? »
(Je peux te dire bonjour ?)

Et la française murmura « No necesitas hacerme esa pregunta. »
(Tu n'as pas à me poser cette question)

Carlos sourit alors, satisfait de sa réponse, avant d'embrasser doucement ses lèvres « ¿Dormiste bien? »
(tu as bien dormi ?)

La brune acquiesça en s'étirant, puis se lova contre le torse de l'espagnol qui l'entoura de ses bras. Elle se sentait bien contre Carlos. Sa présence et sa chaleur étaient apaisantes. S'en était même déroutant.

« Es porque soy un buen almohadón. » ajouta-t-il.
(C'est parce que je suis un bon oreiller)

Sol rigola légèrement mais ne démentit pas. Un silence agréable s'installa entre eux.

« Charles entró en la habitación... nos vio » expliqua le pilote.
(Charles est entré dans le chambre... Il nous a vu)

« Oh, seguramente lo habra contado todo a Charlotte. » marmonna la brune.
(Oh, il a surement tout raconté à Charlotte)

Elle essaya alors de se mentaliser à l'idée d'affronter la tornade qui l'attendait à coup sûr dans le salon du pilote monégasque. Charlotte devait trépigner d'impatience.

Au détour d'un Grand Prix : Passion à Grande VitesseWhere stories live. Discover now