Chapitre VII - 1

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N'oubliez pas de voter si ça vous a plu et de me laisser vos commentaires, ça me fait toujours plaisir  ♥ Bonne lectureWARNING : Scène violente + brutalisation

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WARNING : Scène violente + brutalisation

La porte du toit s'ouvrit. Sur le seuil, une ombre s'arrêta. Yuuma venait de laisser partir la dernière feuille au vent, ses bras étaient retombés le long de son corps. Du coin de l'œil, il l'aperçut hésiter sur ses pas tremblants, le silence au bord de ses lèvres plus fracassant que n'importe quelle phrase qu'elle aurait sorti.

« Bonjour Natsumi. »

Il se tourna enfin vers elle, ses prunelles sans fond contre ses deux sillons taillés dans la glace. Le vent d'Octobre n'épargnait par leurs cheveux ni leurs tissus sur cette terrasse. La grimace de dégoût qu'elle lui refléta peina à l'atteindre dans son cœur, et Yuuma cligna des yeux dans toute sa nonchalance. Elle le regardait comme sa mère, comme tous les autres.

« Tu es venue faire un saut par le toit ? »

 Shirou reposait comme une poupée de chiffon sur le siège face au proviseur

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Shirou reposait comme une poupée de chiffon sur le siège face au proviseur. Entre ses deux parents qui suintaient de tension et les pupilles acérées de Natasha plantées sur lui, il n'osait pas lever la tête. Si l'absence de discours l'angoissait, il aurait préféré ne pas avoir à entendre sa mère renifler chaque minute car elle n'avait pas fini de pleurer son délit.

C'était un supplice : personne ne voulait parler, personne ne le grondait. Il espérait que cette languissante sentence du désespoir se termine au plus vite, car plus les secondes fuyaient, plus il sentait sa patience se liquéfier. Son cerveau s'amusait même avec sadisme à faire semblant de l'occuper en tissant des scénarios plus déprimants les uns des autres.

« Bien, commença enfin la voix peu assurée de Jinyun, je crois qu'il est besoin qu'on discute de certains points...
- Et je suis bien d'accord. » rétorqua immédiatement le père du garçon, comme s'il n'attendait que ça.

Il avait éloigné ses ongles rongés de ses dents pour tourner le visage vers son fils.

« Shirou, qu'est-ce qu'il s'est passé ? Qu'est-ce qu'ils t'ont fait ?!
- Ce n'est pas possible, éclata de nouveau en sanglots sa mère, Monsieur le directeur, comment vous— comment vous pouvez laisser de telles choses arriver dans votre école ! »

N o s e d i v eWhere stories live. Discover now