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Point de vue de Sophie.

Je me réveille avec une forte migraine, je ne me souviens pas de me mettre endormir, je ne me souviens de rien.

Je suis perdue, comment je suis arrivée là déjà ?

Si je me rappelle bien de la soirée, la dernière chose dont je me souviens, c'est un Derek qui me pique avec une énorme aiguille dans le bras. En cherchant Cole, qui sortait des toilettes en remontant sa braguette de manière adéquate.

Lorsque je fais un récapitulatif de ma vie, je constate que tous les hommes sont pareils, à croire que nous sommes nées pour être leurs objets.

Je promets que je ne me laisserai plus tromper par un homme.

Je promets de ne plus avoir peur de ce fichu Derek.

Je devrai peut-être m'inscrire dans un cours d'auto défense comme ça je ne dépendrai plus d'aucun homme.

- Tu peux arrêter de ruminer, j'essaye de dormir putain.

Merde.

Après avoir allumé la lumière, je m'assois sur le lit pour constater que je ne suis pas du tout dans ma chambre, mais dans celle de Cole, avec l'un de ses t-shirts.

- Merde, je fou quoi ici ? Lui demande-je.

- J'ai du te surveiller. Me dit-il en se retournant vers moi.

Putain ce qu'il est beau.

Sophie qu'est-ce qu'on viens de dire ?

- Comment ça ?

- Tu te souviens de quoi ? Me demande-t-il.

- Toi. Braguette. Toilette.

Hey ouais connard.

Il me fixe un moment.

- C'est tout ? Me répond-il.

Non mais il ne va pas nier, ou s'excuser. Clochard va. J'ai tellement envie de le gifler fort là.

- Oh non, je me rappelle que pendant qu'on te sucer la queue, mon sociopathe a préféré me toucher pour m'injecte un putain de truc dans le bras. Hurle-je.

- Déjà, tu vas te calmer, car je te garantis que je vais commencer à m'énerver.

- Bouhou, j'ai peur. J'ai déjà un connard qui me fait tourner en bourrique, je te rappelle.

- Sophie, si tu penses que je vais m'amuser après la soirée que j'ai vécue, tu te trompes Grogne-t-il en se levant du lit.

- Wow, désolé d'avoir niqué, ta partir de jambe en l'air dans les chiottes. Je me redresse pour quitter le lit.

Je le dévisage d'un regard noir, franchement me demander de me calmer attendais, on devrait replacer les choses dans leur contexte-là, c'est moi qu'un sociopathe traque.

Je me dirige vers la porte pour sortir de la chambre, mais il me saisit le bras.

- Tu restes, je n'ai pas encore terminé. Me dit-il.

- Je m'en moque, tu sais quoi je ne veux rien savoir de ce qui s'est passé. Lui crache-je.

- T'es sûr ? Préfères-tu que ce soit ton père qui te le communique ? Que tu vois de la peur et de la triste dans ses yeux. Il était tellement bouleversé par tout ce qui venait de se passer qu'il n'a pas prononcé un seul mot.

Putain, je ne veux pas ça non.

Je fis un signe de tête.

- Assieds-toi maintenant. Me dit-il avec autorité.

The Devil's WolfOù les histoires vivent. Découvrez maintenant