- 49 - Première partie -

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Cole.

Enfin, c'est le moment de retrouver ma copine, la femme de ma vie. Je suis épuisé d'attendre que tout le monde soit prêt pour aller la chercher.

J'ai peur, mais je suis à la fois déterminé à aller chercher la femme que j'aime. Je ne sais pas dans quel état je vais la retrouver, si je vais la retrouverai vivante.

Cette pensée me donne un coup au cœur.

- Cole ? Tes prêts ? Me demande le président d'une tape sur l'épaule.

Je hoche la tête. Oui, je suis prêt. Si cela ne dépendait que de moi, je serais déjà allé la récupérer. Malgré tout, j'ai réussi à garder mon calme et à ne pas agir impulsivement.

- José, tout est en ordre ? Demande-je à l'informaticien.

José, qui est devant son ordinateur, finit de désactiver les caméras pour éviter que nous nous fassions repérer tout de suite.

- Bientôt chef. Dit-il en remettant ses lunettes sur son nez.

Nous nous sommes cachés juste en face de sa maison, dans l'obscurité. Je me tiens aux côtés des gars, mon regard déterminé fixe  le grand bâti qui me sépare de Sophie.

Mon visage est fermé, tendu par l'urgence de notre mission. Mon souffle bruyant résonne dans le silence de la nuit.

- Le gars, il habite dans un château, c'est abusé. Il a installé des caméras partout. Dit José tout bas.

Derek réside dans une maison avec des champs d'herbe qui l'entourent. Il y a une maison vide juste devant chez lui. C'est là que nous sommes cachés depuis un moment.

- C'est bon. Crie José.

Nous observons le président en attente de son accord pour se déplacer.

Le chef hoche la tête silencieusement. Nous nous mettons en mouvement, avançant lentement, mais sûrement vers leur objectif. Chaque pas est calculé, chaque geste est exécuté avec précision, alors qu'on se déplace dans l'obscurité inquiétante.

La nuit était sombre, seulement éclairée par les faibles lueurs de la lune filtrant à travers les nuages.

- Une nuit splendide pour réaliser un massacre. Dit Brando déterminer a venger les filles.

Les arbres frissonnaient à cause du vent glacial qui soufflait. Au loin, une maison isolée se dressait, silencieuse.

- Soyez prudents, les gars. Dis-je.

Un bruit assourdissant se produit lorsque je pousse la porte d'entrée avec un coup de pied puissant. Sous l'effet de l'impact, le bois éclata et la porte s'ouvrit en grand dans un bruit sourd.

Nous pénétrons dans la maison. Mon cœur bat la chamade dans ma poitrine.

Je m'attendais à abattre des gardes, à entendre des aboiements de chiens de garde, mais nous avons été accueillis par un silence glacial. Je progresse avec prudence, mon regard scrutant chaque coin sombre, prêt à réagir au moindre danger.

- R.A.S en haut. Dit Brandy dans mon oreillette.

- R.A.S dehors aussi. Brando réplique à son tour.

À mesure que j'explorais chaque pièce, une réalisation  s'inscrivit dans mon esprit : la maison était vide. Il n'y a pas de meuble, pas un seul tableau accroché au mur, rien du tout. Seul le grincement du vent à travers les fenêtre brisées remplissait l'air.

Déconcerté, je demeurai immobile au milieu du salon désert, me demandant ce qui avait bien pu se passer. Avait-on commis une erreur dans nos informations ? Ou bien ce fils de pute nous a tendu un piège en nous conduisant en erreur.

The Devil's WolfWhere stories live. Discover now