Chapitre 7 : Tchim Tchim 🥂

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Coucou 👋🏼. Ce chapitre avait été publié par mégarde alors que j'étais entrain de l'écrire. Désolée pour la maladresse. Pour ce qui avait commencé, voici la suite. Merci et bonne lecture.

Latifa

Maria : c'est oncle Aliou. Il t'attend dans le salon. Tantie Kadi est avec lui.

Je fais oui de la tête et continue d'enfiler mes boucles d'oreilles. Il était 19 heures et j'avais presque fini de me préparer. J'ai enfilé une longue robe noir moulante, manches longues, en satin. Et par-dessus, j'ai mis une mini robe flottante en wax qui s'arrête au dessus des genoux. J'ai attaché mon foulard en wax et j'ai mis des escarpins noirs. J'ai ensuite appliqué un maquillage léger, très nude.

Ma fille s'est assise sur mon lit, qui était en face de ma coiffeuse. J'étais assise sur la chaise de cette dernière quand je remarque son visage sombre qui me fixait à travers le miroir. Je choisis la chaîne argenté que je voulais mettre tout en lui parlant.

Moi : que me dit ce visage ?

Maria : il a quoi mon visage ?

Moi : il est sombre. On dirait que quelque chose te dérange.

Maria : oui !

Elle se lève rapidement du lit et s'approche de moi, l'air accusateur.

Moi : dis moi alors.

Maria : pourquoi tu sors avec tonton Aliou en pleine nuit ? Surtout habillée aussi bien.

Moi : je suis toujours bien apprêtée, n'imagine rien.

Maria : c'est difficile de ne pas faire autrement. Il vient ici pour que vous sortez et toi tu es habillée comme une princesse. Tu veux que je pense à quoi maman !? Il te veut quoi ? Pourquoi tu veux même sortir avec lui ?

Je soupire et me tourne pour lui faire face. Elle était énervée et très inquiète. Je l'a comprend. Ça sera très difficile qu'elle comprenne ou même accepte. Maria a toujours été très proche de son père. Et toujours protectrice des biens de son papa. Même quand je voulais boire un café avec la tasse de Marc, elle refusait que non c'est à son père. Même utiliser la simple assiette de Marc, que ça soit de son vivant ou non, elle ne l'accepte pas. Et de plus, Maria a toujours vu d'un mauvais œil certains de mes amis masculins, pensant qu'ils allaient me voler à son père. Ce caractère possessif, elle l'a tient de moi malheureusement.

Moi : ton oncle et moi devons parler de choses importantes. Et on a besoin d'être seuls pour le faire.

Maria : alors pourquoi vous ne le faites pas ici ? Et pourquoi la nuit ? C'est les amoureux qui sortent la nuit ensemble, comme papa et toi le faisait !

Je la regarde, les souvenirs me revenant encore avec tant de force. Oui, c'est les amoureux qui sortent ensemble la nuit, comme Marc et moi on le faisait. Il m'amenait au bord du fleuve, on discutait sous la claire de lune. On se chuchotait notre amour, étendue sur le sable. On s'embrassait, on se câlinait. On était heureux simplement en s'aimait.

Je regrette tellement ces jours. Si seulement je l'avais embrasser encore plus, lui crier mon amour, le serrer plus fort jusqu'à ce qu'on fusionne, il ne serait jamais parti sans moi. Et si je... non, je ne peux plus penser à ça.

Les larmes commençaient à revenir. Je détourne les yeux de ceux en colère de ma fille. Je ferme les yeux et prend un grand bol d'aire.

Maria : maman ça va ?

Oui Mon Colonel !Where stories live. Discover now