Chapitre 11 : On ne peut qu'applaudir !

106 21 5
                                    

Aliou

Samba a été placé en détention, sous mes ordres, dès notre arrivée à la base. Il devait rester là-bas pendant un mois afin de réfléchir à ses actes. Je regarde les gardes l'amener, il avait la pomette gonflée et était un peu désorienté. J'avais presque pitié de lui. Quant au terroriste, Mahamane Djibo de son vrai nom, il fût livré au main de la justice.

Je charge quelqu'un de faire le rapport de la mission, prétextant que je n'ai pas assez profiter de ma lune de miel. Je quitte l'endroit avec ma pick up et roule jusque chez moi. J'arrive devant mon immeuble et gare la voiture au sous sol. Je prend l'escalier comme à mon habitude, même si mon corps souffrait de fatigue après avoir dormi durant trois jours sur des rocher. Quand j'arrive à l'escalier qui mène à mon étage, j'entends des bruits avec une porte qui claque. La voix furieuse qui suit me glace le sang.

Leïla : Sors me faire face si tu es une femme et répète ce que tu viens de dire !?  Tu te prends pour qui pour me traiter ainsi !? TU SAIS QUI JE SUIS !? Aliou saura ton impolitesse sale chienne, sale pute ! Tu vas regretter de m'avoir toucher. T'es une femme morte ! Sale pute, parce que ton mari est mort et tu veux juste te taper son meilleur ami ? Tu ne l'auras jamais, il est à moi ! Tu comprends ?! À moi !

Je monte le reste des marches à reculons et tombe sur une Leïla, les mèches en pagaille, entrain de crier dans le couloir, devant ma porte. Heureusement que c'était un Penthouse et que nos voisins les plus proches sont en un étage en bas. J'imagine le spectacle qu'ils auraient eu.

Moi : qu'est-ce que tu fais là à crier comme ça ?

Quand elle entend ma voix, elle fit volte-face et me fixe, les yeux remplis de colère. Quand nos regards se croisent, les siens deviennent immédiatement soulagés. Elle arbore un visage larmoyants, s'approche rapidement de moi et commence à parler rapidement. Je sentais beaucoup de colère dans sa voix.

Leïla : bébé, y'a une folle chez toi!

Moi : une folle ?

Leïla : oui, une putain de folle ! Elle m'a tiré par les cheveux et m'a foutu dehors comme une malpropre.

Je ne comprenais rien de ce qu'elle disait, elle était comme histérique. J'essaie de la calmer rapidement avant que Latifa ne sorte et ne se fasse des idées. Je sais que je suis libre de faire ce que je veux mais je veux pas passer pour un salop qui amène son plan cul à peine 3 jours de son mariage. Je passerai pour un obsédé sexuel.

Moi : calme toi, viens on va en discuter en bas.

Leïla : hors de question ! Tu vas faire sortir cette chienne de chez toi et on va parler.

Moi : mais de qui tu parles ? Quelle chienne est chez moi ?

Leïla : la femme de ton ami mort là.

Latifa ? Elle parle vraiment de Latifa ? Comment est-ce possible ? C'est une femme tellement douce et calme. Non, c'est sûr qu'elle s'est trompée. Peut-être que Kadi est là. Elle a plus de caractère je trouve. En plus, où peut-elle trouvé cette force ? Elle est toute petite comparé à Leïla.

Moi : comment Latifa peut-elle te traîner dehors, c'est impossible.

Leïla : tu me prends pour une menteuse Aliou !?

Je voulais la convaincre du contraire quand l'ascenseur sonne et s'ouvre. Je vois mon père sortir de là, habillée d'un de ses grands boubou en bazin. Merde. Manquait plus que ça. Quand il me voit, un grand sourire apparaît sur ses lèvres.

Oui Mon Colonel !Where stories live. Discover now