Destroy me [ 𝑪𝒉𝒂𝒓𝒍𝒆𝒔 𝑳𝒆𝒄𝒍𝒆𝒓𝒄 ]

Chapitre 19 : C'est la mienne.

Il resserre ses mains autour de son volant et sort de l'autoroute pour emprunter un chemin plus éloigné de la ville.

"Je me suis renseigné, c'est tout."

Sa phrase me glace le sang, un psychopathe finalement.

Je me tais jusqu'à ce que la voiture s'arrête, en relevant les yeux, je suis interloquée de la vision qui s'offre à moi.

Une villa qui fait au moins 100 fois la taille de mon appartement se présente à moi.

Je rêve nan ? Pincez-moi s'il-vous-plaît !

Je sors de la voiture en regardant Charles sortir de son côté, je ne sais pas si c'est à cause de la fatigue, mais chacun de ses mouvements me fascine.

Il se rapproche et passe une main dans mon dos pour me forcer à avancer. Je hais les sensations que je ressens à chacun de ses touchers.

"Je sais marcher toute seule."

"Non pas cette nuit."me dit-il en rigolant.

Je soupire, ses mouvements me guident vers l'entrée de la villa vraiment luxueuse, je n'avais jamais vu une chose aussi belle et immense de toute ma vie.

"Ça peut impressionner la première fois, mais ne te fie pas à tout ce luxe."me murmure-t-il près de l'oreille, ses lèvres pouvant presque toucher ma joue.

Il m'ouvre la porte donc j'entre sans faire attention où il m'emmène.

Nous nous arrêtons dans une pièce avec multitude de canapés et de sièges qui coûte certainement une blinde.

Je n'arrive pas à croire que je suis ici.

"Installe-toi, je vais aller te chercher de l'eau."m'ordonne-t-il pendant que je vagabonde jusqu'au premier canapé à ma porter, ne sentant plus mes jambes à cause des vertiges.

Charles s'exécute et revient avec une petite bouteille d'eau, je tends le bras pour la prendre, mais le pilote se penche vers moi et la pose plusieurs secondes sur mon front.

Le froid de l'objet me faire automatiquement redescendre de plusieurs étages.

"Merci. "soufflais-je quand il me tend enfin la bouteille que j'ouvre sans problème et vide d'une traite tellement la soif me paraît immense.

"T'as une bonne descente, mais tu devrais te calmer avec l'alcool."me demande-t-il en se mettant sur un siège en face de moi.

Je ne dis rien intimidée par sa présence.

"Tu es visiblement trop ivre pour que nous parlions alors je te laisse te reposer dans la chambre que tu veux, nous parlerons à ton réveil."

"Je dois dormir ici ?"demandais-je même si la question était la plus idiote du monde, il hoche positivement la tête en me montrant du doigt le couloir.

"Prends la chambre que tu veux sauf celle au fond du couloir, c'est la mienne."

Je m'attends à ce qu'il me dise autre chose, mais il ne fait plus attention à ma présence et se lève pour sortir et me laisser.

Mon corps se lève inconsciemment voulant sortir aussi, mais je me sens complétement léthargique.

J'attends un peu avant d'enfin pouvoir me déplacer correctement, quand j'arrive dans le couloir je ne le vois plus donc je commence à chercher des yeux une chambre comme il m'a dit plus tôt.