Destroy me [ 𝑪𝒉𝒂𝒓𝒍𝒆𝒔 𝑳𝒆𝒄𝒍𝒆𝒓𝒄 ]

Chapitre 23 : Nicolas Todt.

Qu'est-ce qui pourrais bien être désagréable dans la vie d'un pilote de Formule 1 milliardaire qui attire en plus toutes les filles qu'il croise ?

"Je t'emmène chez mon agent."m'annonce-t-il en serrant plus fortement le volant entre ses mains.

"Quoi ?!"dis-je en me redressant sur le siège, ne m'attendant pas à ça.

"Il s'appelle Nicolas Todt et s'occupe de ma carrière depuis sûrement ta naissance donc tu peux avoir confiance en lui."blague t'il.

"Je ne t'ai pas demandé une fiche d'identité sur lui ! Je veux savoir pourquoi ?"

"Je t'ai parlé d'une proposition ce midi, nous en parlerons avec lui."

Je soupire et me recroqueville finalement au fond du siège espérant qu'il freine et que je sois étouffé avec la ceinture.

"Tu me fais doucement peur Leclerc."murmurais-je plus à moi-même.

"Et toi, tu me donnes du fil à retordre T/p."

La tension dans la voiture augmente au point que je décide de ne pas lui répondre et de faire comme si de rien étais.

J'ouvre un peu ma fenêtre et regarde le paysage qui s'offre à moi.

À ce que je peux voir, il m'emmène dans les quartiers les plus riches de la ville, je commence à stresser ne sachant pas à quoi m'attendre précisément.

Une chanson passe à la radio me permettant un peu de me détendre, c'est : "Coraline" de Maneskin, je l'aime beaucoup, mais me retiens de chanter devant Charles ne voulant pas paraître encore plus ridicule.

Je n'arrive pas à retenir mes pieds qui s'ambiance sur la musique.

Remarquant mes mouvements et mon sourire, Charles augmente le son de la musique.

Je lève les yeux vers lui en souriant, contente de cette attention aussi petite, soit-elle.

Il ne me regarde pas et fait mine de se concentrer sur la route, mais je sais qu'il a vu que cela m'avait touché.

Même si aucun de nous deux ne prend la parole, la route me semble durée quelque minute avant qu'il ne s'arrête devant une résidence vraiment belle et assez modeste.

Tendant la main pour attraper le poignet et ouvrir ma portière, Charles appuie sur un des boutons de son véhicule et verrouille ma porte.

"Ah ! Le côté psychopathe revient !"dis-je en riant voyant qu'il me fixe.

"Je voulais juste que tu saches avant d'y aller que tu ne dois te sentir obligé de rien, je ne veux pas te mener la vie dure T/p."m'explique-t-il.

J'avoue n'avoir pas vraiment fait attention à ses conseils, trop impressionner par ses yeux qui semblent m'englober totalement pour prendre possession de toute mon oxygène.

"T'as un peu de salive au coin de la bouche."dit-il en me montrant mes lèvres du doigt, un grand sourire aux lèvres.

Je reprends mes esprits et lui lance un regard mauvais.

Attention Charles, je pourrais me montrer méchante...

Il me laisse enfin sortir de la voiture donc je ne me prive pas de m'éloigner légèrement de lui, sa présence me tend un peu.

Je ne comprends toujours pas ce que je fous dans une putain de Ferrari avec le numéro 16 !

Un homme nous attend devant la porte d'entrée, il fait environ la même taille que Charles, les cheveux bruns et un grand sourire amical sur le visage.

Nous le rejoignons pour le saluer.

Vu la complicité entre les deux hommes, je comprends bien vite que c'est lui Nicolas.