Chapitre 28 : Le seul fou dans cette voiture.

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Point de vue de T/p

Assise sur le bord d'un lit d'hôpital, je bois dans une bouteille d'eau qu'une aide-soignante m'a fournie quelques minutes plus tôt.

Je n'arrive pas à croire que je me suis retrouvée ici pour une crise d'angoisse, mais en même temps, Charles à dû paniquer.

En parlant de lui, il m'avait promis de venir, mais j'ai passée presque une heure ici et il n'est pas venu.

Un mente-...

Je suis coupée par une aide-soignante qui entre, le sourire qui lui monte aux oreilles.

C'est aussi drôle que ça de travailler dans un hôpital Madame ?

Mon souffle se coupe presque quand je vois le brun entrer à son tour en fermant la porte derrière lui.

Je sais que ce n'est pas bien de fixer les gens, mais je ne peux pas m'en empêcher.

Charles s'approche en prenant une chaise pour s'asseoir en face de moi.

Comme le lit est plutôt haut, il se retrouve un peu au-dessus de mes genoux ce qui est très drôle quand on sait qu'il fait au moins 2 têtes de plus que moi.

"Tu te sens mieux ?"me demande-t-il instantanément.

J'évite son regard un peu par honte mais aussi par timidité.

"Oui, merci Charles."

"Je suis désolé de te le dire comme ça, mais plusieurs personnes m'ont remarquer donc on devrait partir avant que l'entrée ne soit infestée de journalistes et que des photos de nous soient diffusées sur Internet."m'explique le pilote en posant sa main sur la mienne.

"Tu as raison."dis-je en descendant du lit pendant qu'il se lève, maintenant que la différence de taille est plus imposante, je me renferme encore plus sur moi-même.

Il pose une main entre mes omoplates et se met à me diriger dans les couloirs pour que nous puissions sortir par l'entrée du parking, complétement à l'opposé de l'autre par laquelle j'étais passé avec les ambulanciers.

Son contact me fait frissonner donc je me mords la lèvre pour ne pas réagir plus.

Nous ne restons pas longtemps à traîner et montons dans la Ferrari, Charles démarre et nous voilà parti.

"Je te ramène chez toi, tu vas te reposer."

Je tilte directement en regardant l'heure qu'il est déjà 18h et que je n'ai absolument pas envie de voir mon père en ce moment.

Je pose une main sur le bras de Charles, reposé contre l'accoudoir entre nous deux.

Il tourne la tête pour me regarder scrupuleusement s'inquiétant certainement d'une deuxième crise.

"S'il te plaît, ne me ramène pas à la maison."

Le brun ne dit rien et tourne la tête vers la route, mais je comprends qu'il n'a pas ignoré ma demande parce qu'il change de route en prenant le chemin inverse.

La route vers sa villa...

"Je pense qu'une nuit chez moi ne va pas te déranger, surtout que nous n'avons pas encore fait vraiment connaissance nous deux."

"Tu t'es quand même renseigné sur moi."dis-je sans pouvoir me retenir avant de sourire pour la première fois depuis des heures.

"Je voulais juste savoir si j'allais finir avec une psychopathe."sourit-il

"Ne t'inquiète pas, tu es le seul fou dans cette voiture."

"Plus pour longtemps parce que tu vas tomber follement amoureuse de moi."

J'éclate de rire devant son énergie et j'ai même l'impression qu'il me recharge et m'aide en quelque sorte à tenir.





Destroy me [ 𝑪𝒉𝒂𝒓𝒍𝒆𝒔 𝑳𝒆𝒄𝒍𝒆𝒓𝒄 ]Opowieści tętniące życiem. Odkryj je teraz