Chapitre 34 : Je vais le faire.

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Quand l'avion a atterri à l'aéroport, j'ai senti le froid dans notre relation se dissiper.

Charles a pris ma valise et la rangée dans le coffre de la voiture qu'il avait loué.

Quand nous sommes sortis de l'avion, il a bien pris le temps de remercier tout le personnel de bord sans me lancer un regard, mais je crois que la tension entre nous est redescendue un peu, mais pas assez pour qu'il me parle.

Pendant que je regarde sur mon téléphone les centaines de messages que m'a laissés mon père, le brun s'assoit à mes côtés et démarre pour sortir du parking.

"Pour l'instant, je dois aller rendre visite au PDG de Ferrari, tu pourras rester dans la villa si tu veux."dit-il en coupant le silence entre nous.

Pour ne pas lui manquer plus de respect, je range mon téléphone et tourne la tête vers lui, par chance, il ne peut pas me regarder, trop concentré sur la route.

"Je ne peux pas venir avec toi ?"demandais-je plus pour le provoquer qu'autre chose parce que pour de vrai, je n'ai pas envie de l'accompagner.

Contrairement à ce que j'aurais cru, il ne réagit pas et se contente simplement de rouler.

Je commence à me dire qu'il ne me laisse pas trop le choix dans la vie.

J'ai bien compris qu'il y avait des règles à respecter, mais il commence même à décider ce que je dois faire ce qui n'est pas la meilleure des choses.

"Si tu veux venir avec moi, tu devras porter une balise sinon je te laisse dans la villa."

Seulement mon soupir désespéré lui répond, lui annonçant déjà que ça m'énerve.

Il ne veut décidément pas me lâcher avec cette idée.

"Pourquoi tu insistes autant avec ça ?"

"Parce que je n'aimerais pas te perdre quelque part."

"Pour toi, je suis comme une enfant qui pourrait se perdre facilement alors que tu es là ?!"lui expliquais-je vraiment contrarié.

C'est vrai que nous ne sommes jamais vraiment sortis tous les deux, mais loin de moi l'idée de me perdre ou d'essayer de le fuir.

C'est ma seule rentrée d'argent maintenant que j'ai démissionnée de mon taf...

Avant que je ne puisse lui répondre la voiture s'arrête, il coupe le moteur et fait le tour du véhicule pour venir m'ouvrir la porte.

Au moins, il a gardé ce côté gentleman.

Je sors en le remerciant tout de même avant de me diriger vers le coffre pour prendre nos affaires.

"Ne t'embête pas, je vais le faire."m'indique le pilote en me faisant un signe de la main.

Bien sûr je ne l'écoute pas et attrape ma valise ainsi que mon sac à dos pour commencer à me diriger vers l'entrée de la villa.

Je peux l'entendre soupirer d'agacement derrière moi, mais je préfère ne pas le calculer et continuer comme si je n'avais rien remarqué.

Ce n'est pas lui qui va me faire changer d'avis sur ce contrat.

Une femme est debout à l'entrée, elle nous regarde arriver avec un grand sourire accueillant.

Ses vêtements, correctement repasser me font vite comprendre que c'est sûrement la femme de ménage de la propriété.

Je m'avance et tends la main pour la saluer, elle ne me touche pas, mais prend quand même la parole.

"Bonjour Mademoiselle T/n."

Destroy me [ 𝑪𝒉𝒂𝒓𝒍𝒆𝒔 𝑳𝒆𝒄𝒍𝒆𝒓𝒄 ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant