Sexfriends - JB

CHAPITRE 25

{PDV de Justin}

La lumière du jour percuta doucement mes yeux en me réveillant ce matin... dans le lit de Lana, encore. Je ne m'en plains pas, mais je dors tout le temps avec elle en ce moment ! Un petit sourire aux lèvres, je me retournai pour retrouver Lana endormie près de moi. Son petit corps menu, enveloppé dans un long tee-shirt n'était pas recouvert de la couverture. Je l'avais remarqué sur plusieurs nuits, elle repoussait souvent la couverture. Moi, je ne peux pas dormir sans couverture... Je ne sais pas, j'ai besoin d'un truc sur moi pour dormir. Imaginez qu'un truc vienne m'attaquer en pleine nuit ?! C'est elle qui est bizarre, dormir sans couverture, c'est bizarre, voilà.

Je sortis de mes pensées lorsque je la vis passer son bras autour de mon ventre en bougeant. Ses cheveux tombant sur ses yeux. Je souris comme un idiot. Elle est vraiment magnifique, bordel, je deviens guimauve, mais je ne peux pas me le cacher.

Je m'assis contre le sommier en la tirant doucement avec moi. Cette fille me fait penser à une gamine. C'est vraiment étrange, lorsqu'elle dort, je peux la bouger comme je veux et elle ne se réveille pas, elle a un visage reposé et plus jeune je dirais et, quand elle est réveillée, elle redevient têtue et bornée, sûre d'elle et extrêmement sexy. Le dernier adjectif était nécessaire, ne m'en voulez pas.

-Arrêtes... souffla Lana contre ma poitrine, les yeux toujours fermés.

-J'ai faim, on va manger ? demandai-je en ricanant.

-Ça t'a fait mal tout ça ? demanda-t-elle en désignant mes tatouages, de ses doigts sur mes bras, battant des cils.

-Non.

-Les petits, je comprends, mais les grands ?

-Non, ça picote un peu, c'est tout.

Lana suivit du doigt les tatouages sur mon bras gauche tandis que je la regardai faire calmement en souriant. Putain, je suis un idiot.

-Bon ! On va manger !

Lana se leva brusquement en souriant. Elle se déplaça pour attraper mon bras et me lever avec elle.

*

-Et donc, tu connais quoi comme vieilles voitures ? demandai-je en avalant une cuillère de céréales.

-Arrêtes de te moquer de moi, souffla-t-elle en roulant des yeux.

-Non, sérieux, je m'intéresse.

Lana leva ses yeux vers moi pour m'observer et se mordit la lèvre.

-Delaunay Belleville de 1913, Horch 853 Cabriolet de 1938.

J'ouvrais grands mes yeux en voyant qu'elle connaissait même les années.

-Wow, sérieux !

-Mercedes Benz 540 K-cabriolet, lâcha-t-elle en souriant.

En voyant ses yeux, on voit très bien qu'elle aime ça.

-Attends, attends ! Est-ce que tu connais pour la marque de la Jeep de Stiles dans Teen Wolf aussi... ?

Lana éclata de rire en posant sa cuillère, puis elle lâcha tout naturellement en souriant :

-Jeep CJ-5 de 1980.

-Wow.

Cette fille est la fille la plus étrange que je n'ai jamais rencontrée. Sérieux, qui s'intéresse aux vieilles voitures ?!

-Et toi, tu aimes quoi ? Tu fais du sport ? demanda-t-elle à son tour.

-De la boxe, quand j'ai le temps.

-C'est pour ça que monsieur a un peu de muscle... taquina-t-elle.

-Un peu ?! Arrêtes, je suis monsieur muscle.

Lana explosa de rire ce qui me fit sourire jusqu'à la sonnerie de la porte d'entrée qui gâcha carrément le moment.

Lana se leva en soupirant bruyamment sous mon ricanement. Elle s'avança et ouvrit la porte. Je fus un peu plus intéressé par l'arrivée de cette inconnue lorsque je vis le sourire de Lana disparaître d'un coup.

Une femme ayant dans la quarantaine se tenait devant elle, ses cheveux bruns tirés dans un chignon stricte, un pantalon assez classe et une veste de costume. Son visage me rappelait étrangement Lana.

-Bonjour Lana, glissa-t-elle, sûre d'elle.

Lana serra les poings en inspirant. Son regard avait changé brutalement. Je ne pensais pas à ce qu'elle ferait, mais sous l'écarquillement de mes yeux, elle referma violemment la porte au nez de cette femme.

Je me levai pour la rejoindre, essayant désespérément de comprendre ce qu'il se passait. Lana s'adossa contre la porte en soufflant, toujours aussi énervé.

-Lana, calmes-toi... Qui c'était ?

-Ma mère.

Mon cœur loupa un battement lorsqu'elle me dit ces mots. Elle m'avait déjà dit qu'elle détestait ses parents pour je ne sais qu'elle raison, mais je ne pensais pas que c'était à ce point. Au point de fermer la porte au nez de sa mère. Des milliers de questions se bousculèrent dans ma tête, mais je ne dis rien et je glissai une phrase qui me paraissais le plus judicieux à lui dire.

-Ouvres-lui.

-Je ne peux pas, je ne tiendrais pas... Je ne vais pas...

-Je suis avec toi, d'accord ?

Lana soupira, son visage changeant pour passer de la colère à l'appréhension. Et sans comprendre pourquoi, je déposai un baiser sur ses jolies lèvres et ouvris la porte à sa place pour faire face à sa mère, le doigt sur la sonnette. Lana cligna des yeux plusieurs fois, essayant de se maîtriser.

-Bonjour, lâchai-je posément.

La mère de Lana me regarda de haut en bas, me jaugeant sans aucune gène. Lana était seulement en tee-shirt et moi en jogging...

-Et bien... À ce que je vois vous n'avez pas bonne mine vous deux, Lana, tu te lèves toujours du pied gauche, lâcha-t-elle en entrant.

Je sentis Lana se crisper à côté de moi et je la suivis pour rejoindre sa mère au salon.

Sa mère s'assied en déposant son sac au sol. Lana resta debout, la mâchoire serrée et les sourcils froncés en regardant sa mère. Je lui pris doucement la main et l'emmenai pour s'asseoir sur le fauteuil.

-Alors, comment va ma fille ?

Lana prit un petit moment avant de répondre.

-Bien.

-Tu t'en sors ? Pour payer l'appartement, la nourriture, le...

-Oui, la coupa Lana.

-Je vois et qui est ce garçon ?

-Un ami.

-Pardon ? lança sa mère vers moi.

Lana resserra sa main dans la mienne tandis que je fixai sa mère. Elle ne semblait pas être très gentille.

-Un ami ? Un ami qui dort ici et qui m'ouvre la porte presque nu ?!

Je serrai les poings à mon tour.

-Excusez-moi madame, mais même avec tout le respect que je vous...

-Ce n'est pas tes affaires, tu ne le juges pas s'il te plait, me coupa Lana en fixant sa mère.

-Bien sûr que si ! Je suis ta mère et je refuse que ma fille traîne avec des garçons pour un espèce de coup d'un soir !

Rectification : cette femme est une connasse.

-Tu n'es plus ma mère ! Tu n'as pas le droit de t'attribuer ce rôle ! hurla Lana en lâchant ma main.

-Tu vas arrêter de me parler sur ce ton jeune fille...

-Tu es chez moi ici ! JE payes pour cet appart', alors tu n'as pas le droit de te ramener pour me faire la morale !

La mère de Lana fronça les sourcils.

-Tu n'as toujours pas changé à ce que je vois... Toujours la même fille qui n'en fait qu'à sa tête !

-Arrêtes ! hurla Lana.

-Tu devrais réellement te remettre en question ma fille...

-Arrêtes de me dire ça ! Tu ne m'as jamais cru ! Tu es sensée être ma mère et tu ne m'as jamais cru ! hurla Lana en se levant pour surplomber sa mère.

-Je ne t'ai pas cru parce que tu t'ai enfoncé dans ton mensonge !

Sa mère se leva alors.

-Ce n'était pas un mensonge !

Les yeux de Lana se mirent à briller. Je ne comprenais absolument rien à cette histoire, encore quelque chose d'inconnu chez Lana...

-Écoutes-moi, Lana ! Je suis venue pour prendre des nouvelles, mais à ce que je vois, tu ne changes pas et même, tu es pire.

-C'est toi qui ne comprends pas !

Je me levai alors pour me mettre près de Lana, sa mère allant aussi vite vers la sortie que lorsqu'elle est arrivée, les sourcils froncés.

-Un jour, peut-être que tu réfléchiras à tes actes, lança la mère de Lana avant de refermer la porte.

Je me tournai alors vers Lana. Elle respirait bruyamment en serrant ses petits poings, les sourcils froncés tout comme sa mère. Elle pétait un plomb, clairement, elle n'arrivait pas à se contrôler. Elle ferma les yeux fortement avant d'attraper un verre dans la cuisine et de le balancer contre le mur, celui-ci s'éclatant dans un énorme bruit, les bouts de verres brillants s'étalant sur le sol de la cuisine.

{PDV de Lana}

Elle n'avait pas le droit. Elle n'a juste pas le droit de revenir me voir pour seulement me mettre à bout de nerf et maintenir son idée pour mon soit-disant mensonge. Elle n'avait pas le droit de me juger et de juger aussi Justin comme ça. Elle n'avait pas le droit de prétendre être ma mère après ce qu'elle avait fait avec mon père. Elle n'avait tout simplement pas le droit, cette femme ne pouvait pas faire ça.

J'attrapai alors un deuxième verre dans un mouvement brusque. Je levai mon bras pour balancer le verre, mais je sentis une main s'enrouler autour de mon poignet avant de pouvoir balancer le verre sur le mur. Je serrai fortement le verre entre mes doigts. Je voulais faire passer ma colère sur quelque chose. Je le faisais toujours quand je sentais que je ne me maîtrisais plus. Je réfléchis un instant en serrant les yeux, essayant de dissiper cette rage qui me tordait l'estomac,puis je lâchai alors le verre qui tomba dans les mains de Justin en soufflant d'exaspération. Il ne dit pas un mot et se plaça devant moi. Je réalisai alors que Justin ne m'avait jamais vu dans cet état. Je pouvais tout casser à ce moment-là. Je ne voulais pas qu'il découvre cette facette de moi. Je ne voulais pas qu'il découvre que je pouvais être quelqu'un de violent.

Je respirai un peu plus vite, passant de la colère à la culpabilité, cherchant une excuse, quelque chose à dire à Justin. Je ne voulais pas qu'il me regarde comme les autres me regardaient.

Il ne dit rien et je sentis ses bras autour de mes épaules. Il me prit dans ses bras en plaçant ses mains dans le bas de mon dos alors que je plaçais les miennes autour de son cou, choquée par son acte. J'avais clairement envie de pleurer sous la force de la colère que je ressentais, mais je ne voulais pas pleurer pour cette femme. Elle n'en valait plus la peine.

J'entendis alors la voix douce de Justin dans mon oreille.

-Tu veux me dire maintenant... ce qu'il se passe ?

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Coucou mes amours ! Je mettrai la suite à 15 votes !

J'espère que ce chapitre vous a plu car comme le 24, j'ai essayé de le faire plus long :)
Gros bisous, n'hésitez pas à commenter, parce-que je vous trouve juste adorables dans les commentaires, vous êtes des petits cupcakes tout mignons voilà ! Mdrr !

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