mon ennemi est mon voisin [En Correction]

chap5

Aya

     J'arrive chez moi comme une furie. J'avais tellement gratté mes  cheveux que les barrettes que ma mère avait placées étaient tombées je ne sais où. Ma sœur qui sortait de sa chambre me voit entrer:

"Déjà de retour?"

     Mais je ne dis rien. Je fais juste des va et vient en ramenant mes  cheveux derrière. Elle dit en s'asseyant sur le canapé :

"Arrête tu me donnes le tournis "

     Je ne l'écoute même pas. J'avais fuis comme un bandit. Mais  Max... Sur toutes les personnes qui pouvaient être ici il a fallu  que ce soit lui. Je me rappelle encore la trouille que j'ai eu en le  voyant j'ai même failli hurler. Et s'il m'avait reconnu... Non... Je  ne dois pas penser à ça. Pourquoi je mets dans un tel état ? Ma mère entre quelques minutes après.

"Chérie on m'a dit que tu étais rentrée et je me suis inquiétée que tu ne sois pas venue me faire signe.

-Maman c'était lui... Lui !

-Calme toi. Je ne sais même pas de qui tu parles mais t'as l'air bouleversé. Isa vas chercher un verre d'eau "

      Ma mère me tire vers le canapé et Isa me donne le verre d'eau que je  bois d'un coup et se place derrière le canapé entre ma mère et moi pour  nous suivre. Je dépose le verre sur la table et ma mère dit:

"Voilà maintenant que tu es calme je t'écoute.

-Maman, c'était Max !

-Oui Maxime le fils de Monsieur et Madame Walker. Dit ma mère pour me calmer.

-Non c'est pas ce que je veux dire. C'est le garçon dont je parlais à Isa et toi. Celui qui m'énerve.

-Tu veux dire celui que ton effrontée de copine appelle Max le tombeur. Demande Isa.

-Oui, et j'ai eu la peur de ma vie en le voyant. Ajouté-je.

-Wow. Répond simplement ma mère.

-Mais où est le problème ? Demande ma sœur.

-Où est le problème ? Répété-je indignée.

-Chérie ta sœur à raison. Ajoute ma mère.

-Je ne veux rien avoir à faire avec lui et si Laura était au courant elle me tuerait !

-Moi au contraire pour donner une leçon à cette Laura je sortirais avec ce Max. Dit Isa et je lui lance un regard foudroyant.

-Isa arrête tes plaisanteries. Dit ma mère.

-Je  ne sais même pas pourquoi tu dramatises. D'après ce que je vois, il ne  t'a même pas reconnu. Ajoute ma sœur en se dirigeant au frigo.

-Je l'espère mais maman je t'en prie dit moi que tu ne lui as rien dit sur moi.

-Non  il a juste dit que tu étais partie et je suis venue voir pourquoi. Dit  ma mère et je me sens comme libérée et délivrée d'un grand poids.

-Heureusement

-Mais . Poursuit-elle ce qui me fit encore peur-Mais quoi??

-Jasmine  m'a expliqué que son mari est inspecteur et elle styliste et de ce  faite ils sont très absents. Et elle m'a demandé une faveur: si son fils  pouvait souvent venir prendre le dîner ici en attendant qu'elle trouve  une cuisinière quand son mari et elle sont absents.

-Et tu as accepté ?

-Oui chérie je n'avais aucunes raisons de refuser.

-T'inquiètes je peux supporter quelques dîners en sa présence.

-Chérie je suis désolée...

-Ne t'excuses pas. Bon, je pars me coucher demain il y a école. Bonne nuit ! Terminé-je en déposant une bise sur la joue de ma mère.

-Bonne nuit !

      Je monte dans ma chambre. Je dois me réveiller tôt pour aller à  l'école. Il ne doit pas me voir ni me reconnaître. Pourquoi il a fallu que  cette journée soit fériée parce que sinon je ne l'aurais jamais vu. Je m'endors  dans mes pensées.

    Mon réveil sonne à 6 heures je me lave le plus vite  et porte mes fringues de tous les jours. j'attache mes cheveux et portes mes  verres avant de sortir de ma chambre. Je regarde ma montre: 6 h 22. Je prends juste des barres de chocolat dans une armoire de la cuisine et sors.

      J'ouvre le portail  tout doucement. Je sors juste ma tête et regarde à gauche et à  droite. La ruelle est vide; je sors donc et me mets à courir jusqu'à l'arrêt de  bus. Heureusement, le bus arrive déjà et j'y monte. J'ai eu de la chance cette  fois. En fait, je ne pense même pas qu'il puisse se lever aussi tôt, je m'inquiète pour rien. Arrivée au lycée, je pars direct à ma place et  je continue la lecture de mon roman.

Vers 7 h 25, je le  vois entrer, je deviens assez nerveuse mais je ne peux m'empêcher de le  regarder. il faut que je sache s'il m'a reconnu. Il le remarque mais continue de marcher à côté de Dylan, lui aussi me regarde.C'est officiel, le duel du regard est lancé. Il ne veut pas  flancher et je comprends que Jean-Paul Sartre avait raison de dire dans l'Être et le Néant: "je  suis regardé dans un monde regardé." Au bout d'un moment, il trébuche mais ne tombe pas. Je sourie mais zut il n'est pas tombé. Malgré tout, c'est bien fait pour  lui !

      Max
  
    Mais c'est quoi son problème à cette fille ? C'est qu'elle façon de regarder les  gens comme si elle voulait les assassiner. Et voilà qu'à cause d'elle  j'ai failli me ridiculiser. Dylan qui avait vu lorsque je trébuchais dit  en rigolant :

"Qu'est ce qui t'arrive ?

-C'est pas Geekette qui me regardait affreusement. Cette fille est bizarre je t'assure !

-Dit plutôt qu'elle est bizarre parce qu'elle ne te fait aucun effet.

-Elle n'est même pas mon genre."

      On s'assit à notre place et Dylan dit:

"Le déménagement a été comment ?

-Pas mal le quartier est paisible  sauf l'idée de cocktail de mes parents qui m'a déplu.

-Ah bon ? Je trouve que c'est une bonne idée.

-Ah oui c'était quand même une bonne idée parce que j'ai fait la rencontre d'une fille super canon là bas !

-Ah bon ?

- Dylan tu sais que je n'exagère pas souvent, mais cette fille est juste wow !

-Je te crois. La seule fois où tu étais aussi excitée c'était pour la fille de la salle de sport c'était qui... Oui... Aline.

-Ah oui Aline est toujours ma préférée une vraie bombe. On a fait des choses extraordinaires ensemble. Dis-je rêveur.

-Reviens sur terre.

-Et cette fille dont je te parle est ma voisine.

-Comment s'appelle-t-elle ?

-En fait, je ne sais pas.

-Ah bon ? Ça me surprend.

-Moi même. Lors d'une première rencontre je réussis à soutirer au moins le nom.

-Mais tu sais où elle habite.

-Oui c'est ma voisine la plus proche sa maison est en face de la mienne."

     Je lui raconte toute la scène plutôt courte avec la jolie demoiselle.

"Et t'es pas allé chez elle ? me dit-il.

-Avec ma mère dans les parages tu veux que je meurs ?

-C'est clair que ta mère te maîtrise. Rigole-t-il ce qui me fit rire à mon tour"

    Le prof d'anglais entre suivit des retardataires et Laura en fait partie. Je suis sauvé aujourd'hui.

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