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Je descends les marches et rejoins ma mère dans la cuisine. Il est encore tôt, mais de la famille vient manger ce midi et ma mère a besoin de moi pour l'aider à préparer le repas. Je lave mes mains et demande à ma génitrice ce qu'il faut que je fasse. Elle me demande de faire le gâteau, ce que je fis. Ma mère à mes côtés s'occupe du plat avant que la porte d'entrée claque et que la voix de Lily résonne dans la maison.



— Bonjour tout le monde !

— Lily, je suis contente de te revoir.

— Moi aussi, Amanda.


Lily fait partie de la famille. On est amie depuis la primaire et mes parents la considèrent comme leur propre fille. Alors qu'elle soit présente aujourd'hui est tout à fait normal. « Lexie, il n'y a plus de beurre, tu pourrais aller en acheter à l'épicerie en bas de la rue ? » Je réponds positivement et prends de l'argent avant de partir avec Lily à l'épicerie. Sur le chemin, mon amie commence à me poser des questions sur ma soirée d'hier soir puisque je n'ai pas répondu à ses messages, du moins après un long moment.


— Je suis sortie.

— Avec qui ?

— Arrête de me regarder comme ça, Lily. Je suis sortie seule. Les entreprises m'ont toutes refusées, alors mon moral n'était pas au top. J'avais juste besoin de prendre l'air.

— Bizarrement, je ne te crois pas.

— Lily.

— Lexie.

— Ne joue pas à ça.

— Alors dis-moi la vérité.

— C'est la vérité.

— Je la découvrirai un jour ou l'autre. Tu ne peux rien me cacher.


Je n'avais pas envie de dire à Lily que j'étais sortie avec Antoine. On était de simples amis, et encore ! On ne se connaissait pas énormément. Évidemment, la soirée de la veille nous avait permis d'en apprendre un peu plus sur l'autre, mais pas des masses non plus. On s'entend très bien, je ne dis pas le contraire, mais peut-être qu'il ne cherche qu'à prendre un peu de bon temps et à profiter. Je ne veux pas m'attacher à une personne qui, peut-être, sortira de ma vie aussi vite qu'elle est arrivée. Je préfère faire attention et voir ce qu'il va se passer par la suite sans me faire des films.

Nous entrons dans l'épicerie et allons directement chercher le beurre. Nous payons et rentrons à la maison pour finir de préparer le repas. Nous terminons de préparer ce dernier avant de mettre la table et de monter dans ma chambre.

La bonne humeur règne autour de la table malgré les quelques piques que ma tante lance à mon père. Elle ne supporte plus mon géniteur depuis des années. Enfin, plutôt depuis qu'elle est au courant que mon père a eu une relation avec une autre femme que ma mère. Et évidemment, elle s'en prend aussi à mon frère. Plus rarement, mais ça arrive et j'ai vraiment horreur de la femme qu'elle devient quand elle s'y met. J'ai toujours adoré ma tante, mais s'en prendre à Baptiste me fait pitié. C'est mon père et la mère de Baptiste les responsables, pas mon frère. Lui il n'a rien demandé,  ce n'est pas lui qui s'est dit « Aller, je vais aller les embêter et je vais naître. » Non, lui, il n'y est pour rien et remettre la faute sur lui est complètement immature et stupide.


* * * * *


Je suis de nouveau dans ma chambre avec Lily qui dort à la maison ce soir. Elle est assise sur mon plaid à même le sol, regardant mes CD et ne pouvant s'empêcher de faire des commentaires. Quant à moi, je suis sur mon téléphone portable en train de l'écouter me dire qu'il faut qu'elle me remette à la page et me fasse écouter de nouveaux morceaux. Je ne peux m'empêcher de rire. C'est ce qu'elle dit à chaque fois, mais j'attends toujours. Je me rends dans mes messages et décide d'en envoyer un à Antoine.


« Bonne chance pour ce soir. Tu as plutôt intérêt à marquer si tu veux avoir l'honneur que je porte ton maillot »

« Merci. J'en marquerai un juste pour toi ! »

« J'attends de voir ça avec impatience. »

« Tu ne seras pas déçu. »


— Pourquoi tu souris comme une idiote ?

— Des stupidités, rien de plus.


Lexie se lève brusquement et se jette sur moi. Sans que je puisse me défendre, mon portable se retrouve dans ses mains. Je vois un sourire narquois prendre place sur son visage.


— C'est donc avec lui que tu étais hier soir. Je vois, je vois, madame a un copain et elle ne me dit rien.

— C'est un simple ami, rien de plus.

— Un simple ami qui se trouve être dans l'équipe de France de football.

— Comment tu sais ça ?

— Il n'y a pas dix mille matchs ce soir, hein, dit-elle d'un air qui me fait passer pour une idiote. Je t'avais dit que je trouverai la vérité sur ta petite soirée.

— Oh la ferme.

—  Il est sympa au moins ?

— Oui, très.

— Il ne pète pas plus haut que ses fesses ? Je ris.

— Aux premiers abords, si. Mais au final, il est tout le contraire.

— Mais comment tu as eu son numéro ? Tu t'es réveillée un matin avec un nouveau numéro dans ton téléphone ou ça se passe comment ?

— C'est une longue histoire.

— J'ai tout mon temps.





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Chapitre encore plus long héhé ! 932 mots pour être exacte ! Dîtes-moi si vous trouvez la longueur trop longue ou trop courte et j'essayerai de rallonger ou raccourcir les chapitres. Breeef, que pensez-vous du chapitre ? Vous aimez ?

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FALLEN» a.griezmannWhere stories live. Discover now