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10 juillet, 20h — Point de vue Omniscient





Lexie se trouvait en compagnie de Lily, Baptiste et de quelques amis. Les derniers jours avaient filé à une vitesse impressionnante. Pendant ces trois journées, Lexie n'avait cessé de parler avec Antoine. Ils n'avaient pu se voir, le brun n'ayant pas du tout le temps de se libérer à cause des entraînements.

Ce soir avait lieu la grande finale de l'Euro opposant la France au Portugal. Pour regarder ce dernier match, Lexie était à nouveau venue à la fan zone de la Tour Eiffel. Habillée d'un simple jean et du haut du numéro sept, elle avait le bras autour de Baptiste, une bière à la main. Ce dernier regardait sa sœur, des étoiles plein les yeux. Il était tellement excité de voir ce match. Il faut dire que la plupart des personnes annonçaient la France gagnante. Le pays avait gagné tous ses matchs hormis celui contre la Suisse où il y avait eu égalisation. Quant aux Portugais, ils gagnaient leurs matchs en prolongation. Ils avaient gagné seulement deux de leurs matchs alors les pronostics étaient beaucoup plus en faveur de la France.







— On va tout déchirer, ce soir.

— Les Portugais ont Ronaldo, Baptiste. Lexie ne put s'empêcher de souffler. Un problème Vidal ?

— Je ne l'aime pas Ronaldo.

— Est-ce que tu es putain de sérieuse ?

— Max, dis-moi combien de buts il a marqué pendant l'Euro ?

— Trois, il me semble, répondit l'ami de la Française.

— Griezmann en a mis le double.

— Ça ne veut rien dire. Tu vas être surpris, petit Vidal.





Lexie secoue la tête, un léger sourire aux lèvres. L'écran géant en face des supporters montre les joueurs des deux équipes s'entraîner avant le début du match. En attendant ce moment, Lexie profite de ses amis puisque la plupart d'entre eux quittent Paris. Lily pose sa tête sur l'épaule de sa meilleure amie, ses yeux rivés sur l'écran géant.








— Tu l'aimes ?

— Qui ça ?

— À ton avis, Lexie.

— Antoine ? Lily hoche la tête. Hum, je ne crois pas non. J'ai des sentiments, je ne dis pas le contraire, mais je ne pourrais pas encore dire que je l'aime. C'est encore trop tôt.

— Tu sais, quand je serais à Toulon et que...

— Arrête de parler de ça, Lily, la coupa la jeune femme.

— Je vais partir, Lexie, tu le sais alors arrête de repousser cette conversation. Donc, je disais avant que mademoiselle Lexie Vidal me coupe que lorsque je serais à Toulon et que toi, tu resteras ici, je ne veux pas que tu te renfermes. Lexie fronce les sourcils. Ne me regarde pas comme ça ! Je te connais comme si je t'avais faite, hein. Alors ne te renfermes pas et sors. Profite de la vie tant qu'il est encore tant. Je remonterai sur Paris dès que j'en aurais l'occasion et je sauterai dans ma voiture pour venir te mener la vie dure. Et puis, si entre ton footballeur et toi, ça ne marche pas, ce n'est pas grave. Tu en trouveras un autre.

— Lily, tu es en train de plomber l'ambiance là...

— Je sais, je sais, j'arrête, mais au moins tu sais ce que je pense.

— Je sais, ma petite Lily.










10 juillet, 22h57 — Point de vue de Lexie.





Les deux mi-temps viennent de se terminer et il n'y a aucun but de chaque côté. Le grand Ronaldo comme l'appelle Max est sorti au bout de vingt-cinq minutes à cause de son genou et pour ne pas vous mentir, je m'en fiche pas mal. Je ne l'ai jamais aimé ce gars. Alors oui, peut-être qu'il est doué, du moins qu'il l'était, mais maintenant, il ne sait que se trémousser torse nu !

Lloris a arrêté plusieurs ballons et le gardien portugais a fait de même lors des nombreuses occasions des Bleus. Les quinze premières minutes commencent et à la fin de ces dernières, il n'y a pas eu de but, alors les joueurs rejouent à nouveau pendant quinze minutes. Dès les premières minutes, une faute a lieu. Les supporteurs huent le joueur portugais et l'arbitre. Le portugais a fait une main et la faute est pour nous, les Bleus. C'est quoi le délire ? C'est vraiment du grand n'importe quoi.

Le Portugais reprend donc la balle et ce qui dut arriver arriva. Il mit un but. Ce stupide gars qui a fait une énorme faute qui a été remise sur nous, alors que nous n'avions rien fait a mis un but ! Comprenez ma colère. Les Bleus affichent tous une mine non-joyeuse et je les comprends parfaitement. Se prendre un but comme ça, c'est horrible et inadmissible ! Jusqu'à la fin des quinze minutes, les Français ne parviennent pas à mettre le ballon dans les cages. Lorsque le sifflet retentit, c'est l'énervement, la colère, le regret qui se mélangent. Ils étaient si près du but. Ils y étaient presque et voilà comment on leur vole la victoire qu'ils avaient tant méritée.

Tous les joueurs français ont le visage triste, dégoûtés d'avoir perdu, dégoûtés d'avoir perdu comme ça, de cette façon-là. Je suis mal pour eux. J'ai envie de tous les prendre dans mes bras et de leur dire qu'au final, c'est eux les grands gagnants, c'est eux qui ont gagné ce soir, parce que pour moi, c'est véritablement le cas.

Tous les supporters présents dans la fan zone ont le cœur serré. Certains pleurent, d'autres jurent. Je crois que ce moment, cette image me restera gravé dans ma mémoire. Voir les visages tristes de tous ces gens me donne envie de, moi aussi, à mon tour, pleurer. Mais je me retiens, je ravale les larmes qui menacent de couler alors que Lily passent ses bras autour de mon corps. On a perdu...

On reste là, à la fan zone pendant un long moment, tentant de digérer la défaite, mais ça ne passe pas, du moins pas pour ma part. J'en veux au monde entier, même si je sais que ça ne changera pas le score final. Je revois le visage d'Antoine dans ma tête. Il était là, assis sur le banc, les yeux rivés au sol. Bon sang, à quel point ça fait mal de le voir dans cet état ! J'hésite à l'appeler. Est-ce que ce serait une bonne chose ou est-ce qu'au contraire, ça remuerait le couteau dans la plaie alors que cette défaite est encore toute fraîche ? Au point où on en est... Je m'éclipse et m'éloigne de mes amis afin d'être dans un endroit un peu plus calme. Je sors mon portable et appelle Antoine. Les sonneries défilent et alors que je commençais à perdre espoir, il décroche.





— Lexie, dis-moi que c'est toi. Sa voix... Il a l'air tellement mal.

— C'est moi.

— On peut se voir ?

— Là, maintenant ?

— J'ai besoin de te savoir à mes côtés en ce moment-même.

— On se rejoint où ?





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hey ! voici ce dix-huitième chapitre et je vous annonce que la fiction va bientôt prendre fin. Je pense qu'il reste encore deux ou trois chapitres puis un épilogue.

Que pensez-vous de ce chapitre ? Je sais qu'il n'y a pas vraiment de moment Lexie/Antoine, mais ne vous inquiétez pas, le prochain sera sur eux.

J'aimerai vraiment des avis alors, s'il vous plaît, dîtes-moi ce que vous pensez du chapitre et de la fiction en générale.

Love ya

+ j'ai commencé à publier revival, allez jeter un coup d'oeil et donner votre avis please

+ une nouvelle fiction est en ligne : family's secret allez jetez un coup d'oeil

FALLEN» a.griezmannOù les histoires vivent. Découvrez maintenant