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Tout était parti d'un gant. Il avait ses gants négligement placé dans la poche arrière de son pantalon et soudain, il avait senti qu'ils n'y étaient plus. Alors il s'était retourné et les avait ramassés. Et il en avait profité pour jeté un oeil sur le visage qu'elle portait, comme pour être sûr Qu'il ressemblait bien à tout les autres. Et là il s'est arrêter. Parce Que ce visage familier pleurait.

Une blurryface, c'est comme ça que les bonnets rouges nommaient le reste de l'humanité, ne pleurait pas, pas seul. Le blurryface faisait semblant de pleuré devant les autres, le blurryface pleurait par politesse. Et ce qu'elle faisait là, ce n'était pas anodin. Ça voulait dire quelque chose. Alors il s'est arrêter et est rester là, au milieu du chemin. Et Elle s'est arrêter devant lui, à défaut de pouvoir passé, et ils se sont regarder, sans trop savoir quoi faire. Lui, les sourcils froncés, et elle, son visage froid baigné de larmes.

Aucuns d'eux deux ne savaient quoi faire. Lui était resté muet, et elle avait peur. On racontait des choses sur les bonnets rouges. Que parfois ils ressentaient cette chose : la colère. Que souvent ils était en colère. Elle ne voyait pas de colère sur son visage mais il fallait dire qu'elle n'en avait jamais vu. Mais on lui avait dit qu'elle était Rouge, comme son bonnet. Elle réfléchis et se dit qu'il n'était pas rouge comme son bonnet. Elle voyait une autre couleur, mais elle ne savait pas son nom. Quelque chose qui ressemblait à des feuilles d'arbres au printemps, elle croyait se rappelait du nom.

-Vert. Tu est vert. Pourquoi?

Et à ce moment il compris qu'il y avait vraiment quelque chose de spécial en elle.

Plus personne ne voyait les couleurs, même les bonnets rouges avait du mal À les nommé. On ne les enseignaient plus vraiment à l'école, de toute façon les cours d'art plastiques n'existaient plus, même les beaux arts avaient fermé leurs portes. Mais elle, Elle les voyaient. Elle pouvait les nommé, il en était sur. Mais pas tant Que ça après tout. Peut-être qu'elle ne connaissait qu'une couleur après tout. Alors il lui posa la question, parce qu'elle lui brûlait la langue :

- Comment tu connais cette couleur? Le vert... Elle ris, elle le trouvait un peu bête. Comment on pouvait ignoré cette couleur? Lui, il ne comprenais plus rien. Pourquoi. Elle riait? Comment cela pouvait seulement être possible pour elle de rire? Et ce rire était si... Brillant, si vrai.

-Pourquoi ?

Il lui demanda alors

-Je ne sais pas... Tu est juste... Vert.

-Non, pourquoi tu ris?

Elle le regarda et fronça les sourcils. Puis elle lui dit d'un ton moqueur :

-Et bien, je ne sais pas, peut-être parce qu'il y à du vert partout autour de nous? L'herbe est verte, les fruit pas mûres sont verts... Beaucoup de choses sont vertes. Les arbres sont verts, quand ils ne sont pas oranges.

Elle fit un geste sur les arbres entourant le chemin. Mais il avaient. Déjà oublié le vert. -Orange? Le temps s'était arrêter, et l'espace d'un instant ils avait oublié ce pourquoi ils étaient là. Ils étaient là. Et ce Orange résonnait dans l'air du soir. Et il y avait eux deux qui se regardaient. Eux, plongé dans un mélange hétérogène de Orange et de vert.

Ils se sentaient perdu, et retrouvé en même temps.

RedOù les histoires vivent. Découvrez maintenant