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Ils était sortis sans un mot, lui qui l'entraînait dehors, après avoir attrapé un blouson noir sur un fauteuil et elle qui suivait, fatigué d'avoir essayé de comprendre, ne voulant  plus comprendre.

Une fois dehors, il avait.sortie son téléphone.

-Tu connaît l'adresse de tes parents?

-Heu... Je... Je peut rentrer toute seule je...

Il avait secouer la tête.

-Non, tu va te perdre, je vais te ramener chez toi, la nuit va bientôt tombé.

Elle n'avait rien dit. Elle se mis à pensée que ses parents aller la disputé pour ça. Si ils disaient quelque chose. Non, au fond, ils allaient sûrement juste la réprimander froidement et l'envoyer se couché.

- Olivia ?

La voix de l'homme l'avait tiré de ses pensée.
Elle avait tourné la tête et l'avait regarder.

- Pour toi, pour nous, pour tous. Garde ça pour toi. Oublie-le si tu peut l'oublié.  Ne reviens pas. Ce monde n'est pas le tiens. Et... Ce chemins... Ne le prend plus. Oublié tout.

Au fond elle savait qu'il avait raison mais elle ne le voulait pas :

-Non

Il l'a regarder :

-Non?

-Non. Je veux comprendre.

Il s'était tourné vers l'exterieur et avait dit:

-Il n'y a rien à comprendre.

Elle avait sentit dans son coeur comme un pique qui se serait enfoncé brutalement, et elle  quelque chose.de rouge l'a gagné.

- Il y a tout à comprendre! Qui vous êtes, tous! Pourquoi personne ne les vois ! Pourquoi personne ne ressent rien ! Pourquoi! Pourquoi?

Son dernier pourquoi s'était brisé en même temps qu'un sanglot.

Il ne s'était pas retourné. Il avait simplement répété :

-Donne moi l'adresse de tes parents.

Alors elle avait abandonné.

- Je te montrerais la route. Je sais comment y allez.

Il avais hoché la tête et lui avait fait signe de le suivre.

Elle avait hésité au moment de monter dans la voiture mais elle s'était dit que, de toute façon elle ne faisait pas le poids face à lui. Alors elle est monté à la place du mort, prête à prendre le risque.

Il avait conduit en silence, suivant les indications de la jeune fille.

Puis il l'avait déposé sans un mot devant chez elle, et l'avait accompagné jusqu'à la porte.

C'est lui qui avait frappé à la porte, en plaçant un bras sur ses épaules.

La porte s'était ouverte sur.deux visages froid et la mère d'Olivia avait fait un faux sourire:

-Merci beaucoup de nous.l'avoir ramené monsieur...

-Dun. Josh Dun.

Olivia remarqua qu'il n'avait plus son bonnet rouge.

-Et tout le plaisir était pour moi madame.

Il avait aussi arboré une expression froide et vide.

RedWhere stories live. Discover now