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Chapitre 8

PDV Taehyung:

- Tu sais tu peux m'appeler Tae.

Je me retournais en même temps et je vis Jungkook seulement vêtu d'une serviette, avec les cheveux mouillés et dans ma tête je pensais au fait qu'il était vraiment bien foutu. Il avait dû voir que je le regardais puisqu'il se mit à rougir, vraiment adorable.

- Hum oui? Que puis-je faire pour toi?

- Désolé mais euh... Je n'ai pas de vêtements de rechange.

Mais oui quel idiot je faisais, il ne les avait pas encore apporté.

- Oh oui pardon, attend deux secondes je vais t'en prêter.

Il retourna dans la salle de bain et ressorti habillé puis ce fut à mon tour d'y aller, l'eau me brûlait mais j'aimais ça, sauf quand elle arriva sur mon bras, j'avais oublié que j'étais coupé. Je me séchais rapidement et mettais un bandage sur mon bras, je m'habillais pour dormir et allais rejoindre Jungkook dans la chambre.

- Viens t'asseoir avec moi. demandais-je à Jungkook.

Je m'assis sur mon lit et il me suivit.

- Tae?

- Oui?

- Il y a quelque chose dont je voudrais te parler.

- Je t'écoute.

Je me calais contre lui pour mieux écouter.

PDV Jungkook:

Je voulais lui raconter, tout depuis le début, j'avais besoin qu'il sache.

- Et bien il y a deux ans mes parents sont morts mais pas dans un accident comme on le dit à tout le monde mais c'est LUI qui les a tués...

Ma voix tremblait, j'avais du mal à raconter cet épisode douloureux. Tae avait comprit que je n'étais pas bien et il posa sa main sur la mienne et exerça une légère pression sur celle-ci comme pour m dire "n'ai pas peur", alors je continuais.

- C'était ma saison préférée, les cerisiers étaient en fleurs, le soleil brillait. C'était un beau jour. On rentrait de l'école mon frère et moi, c'était le jour du repas familial, on devait aider à préparer à manger. La cuisine était vide et le salon aussi. Quand on monta à l'étage, nos parents étaient là, dans leur chambre, ils semblaient endormis, si seulement il n'y avait pas eu cette masse sombre au dessus qui se nourrissait d'eux...

Je pleurais, j'avais encore les images dans la tête, du sang partout et mes parents avec le corps déchiré.

- Mon frère et moi avions courus jusqu'à leur lit en criant, sans se douter du danger auquel on faisait face, c'est là qu'IL a prit possession de mon corps, je me souviens encore de la douleur que j'ai ressenti, c'était comme si j'explosais de l'intérieur... Depuis je vis un cauchemar, lorsqu'IL se réveille, j'essaie de résister mais il prend toujours le dessus, puis une fois qu'il a finit de tuer, je me réveille au milieu d'une boucherie, les mains pleines de sang. J'ai tué tellement de gens innocents...

J'éclatais en sanglots, c'était trop douloureux.

PDV Taehyung:

- Eh eh, calme toi, je suis là, ce n'est pas de ta faute tu sais. Ce démon est connu pour être sanguinaire, ce ne sont pas tes propres actes qui font ça mais les siens. Aller calme toi.

Je le prenais dans mes bras c'était la seul chose à faire pour le moment. Puis je commençais à le bercer et il finit par s'endormir dans mes bras. Je le posais délicatement sur le côté puis allumais ma lampe de bureau et mon ordinateur pour récolter plus d'informations concernant Alastor. Je savais de lui qu'il était un démon très vieux et puissant, qu'il prenait plaisir à tuer des personnes innocentes, qu'il contrôle les personnes qu'il veut mais que parfois étant trop faible il doit rendre possession d'un corps pour sa survie mais l'inconvénient est qu'il est obligé de rester dans le corps de son hôte tant que celui ci n'est pas mort. Je réfléchissais, s'il avait voulu d'un autre corps que celui de Jungkook et qui ne résiste pas, il l'aurait tué et en aurait pris un autre. C'est bien que Jungkook devait lui apporter quelque chose de plus, il ne me restait plus qu'à découvrir ce que c'était. Puis, peu à peu, je sombrais dans un sommeil profond.

PDV Jungkook:

Je me réveillais, il faisait encore nuit. Tae était endormi sur son bureau, je m'approchais et vis de multiples documents LE concernant, je me demandais jusqu'à quelle heure il avait travaillé. Je lui mis une couverture sur les épaules, il grommela, c'était mignon. Puis je sortais sans faire de bruit, les autres n'étaient pas encore réveillés, c'était le week-end en même temps. Je décidais d'aller prendre l'air, je m'assis par terre devant le hangar, je sortais mon téléphone, il était six heure, je comprenais mieux. Je me mis à écrire encore les mêmes vers sombres mais cette fois, j'y incluais une fine lueur d'espoir, essayant de me convaincre moi-même que je pouvais être sauvé sans mourir mais malheureusement tous mes plans me menaient à cette fin. J'essayais de me sortir cette idée de la tête et commençais à chanter.

- Hum, tu chantes déjà à cette heure ci?