Mes pensées à travers les ténèbres

Prends cette corde ou non ?

Prends cette corde ou non ? Tu vois tous ces ballons, de toutes les couleurs, et bien ce n'est pas ce que tu peux penser. Les pensées ailleurs, je ne vois pas ce que je peux penser de toute cette vie qui commence à m'ennuyer ; je m'envole comme ce ballon, d'un air de solitude et d'ennui. Je marche en fiction du vent qui tourne et de sa direction. Je me balade à travers des pleines périlleuses, des falaises et des forêt qui inspirent l'horreur et l'angoisse. Mais je ne ressens rien, mon cœur et mon âme ne ressentent aucune humanité à travers ce monde rempli de maladies et de guerres incontrôlables. J'ai envie d'une chose qui se contrôle, quel que ce soit le lieu ou le temps qu'il peut faire, mais également l'heure.

Pas comme le vent qui me fait marcher selon ses désirs, ses fantasmes. Je ne souhaite pas cela, mais je me suis pris d'affection pour ces ballons qui me vident de toutes les douleurs. Ces ballons qui inspirent la joie et la bonne humeur. C'est ce dont j'ai besoin dans ma vie remplie de misère et de chagrins que je cache derrière mon masque d'argile.

Je continue à faire pas à pas sur cette route que les ballons et le vent choisissent ensemble. Je continue à balader mes esprits dans les nuages, mes soucis dans ma poche. Je ne veux pas y penser ni ouvrir cette poche pour ne pas qu'ils s'enfuient. Mais de temps en temps, lorsque le vent ne souffle plus, j'ouvre cette poche pour regarder le carnet de mes souffrances. Je me pose des centaines de questions à travers ce que j'ai pu traverser autrefois. Je jette quelques coups d'œil sur mon passé en me demandant si c'est judicieux de continuer ma route. Je me suis toujours dit de continuer, mais je me pose fortement la question en ce moment. Je n'ai pas envie que tout cela prenne place dans ma nouvelle vie, je suis de nouveau heureux, ou presque. Je ne souhaite pas faire revenir cela près de moi, ni dans la nouvelle vie que je décide prendre. Alors je jette ce cahier de malheurs rempli de larmes noir le plus loin possible, dans la falaise.

Lorsque je me lève, je pris mes ballons et je les utilise comme décors pour mon cou ; puis, je me fais porter par ces boules légères de couleurs qui m'emmènent dans le ciel, vers les anges.