Succombe moi

Chapitre 3 : tentative plutôt cash

   Nos assiettes fini on se lève et j'insiste pour payer entièrement ce qu'il refuse je m'entête puis fini par avoir gain de cause en lui rappelant que c'est moi qui l'emploie. Je paie et le rejoins dehors. Bizarrement ma main "glisse" sur les fesses de Sam. Il se retourne me fusilles du regard et je lui souris.

- Désolé je l'ai pas fait exprès. Dis-je provocateur.

- Vas te faire foutre.

- T'es fesses m'appelaient tellement.

- Ça te démangeait avoue. De nouveau la dureté habite ses paroles. Si tu peux pas tenir une heure sans me faire des avances c'est plutôt toi qui vas succomber.

   Il se moque de moi, un sourire en coin. Alors, bienvenue dans qui est le plus con !

- Si je succombe on se réconcilie sous la couette ?

   Et bien envoyé !

- Tu peut toujours courir, connard de dragueur.

   Oulala ça va être dure de répliquer...

- T'aime pas avoir trop chaud toi, hein ?

   Jolie ! La foule en délire acclame le répondant de notre idiot du soir ! Je me marre intérieurement... Bon OK j'arrête. Pas de le faire chier, hein. Juste j'arrête de me raconter des conneries comme si j'étais sur un plateau télé ou je ne sais quoi. Même si c'est drôle. En plus je m'insulte moi même, c'est nouveau ça. Si je suis en manque d'insultes y a mon Samy qui est là. Toujours présent pour ça. Un vrai ami.

- Vas te faire foutre connard.

   Qu'est ce que je disais ?

- Aller en voiture Samy, je conduis !

- Ou pas.

- Rho t'es dur avec moi, j'aurai préféré que tu sois dur POUR moi.

   Il ne tient pas compte de ma plainte et grimpe aux volants de ma voiture. Je rouspète, peut être plus pour la forme qu'autre chose, et le suis mais pas à l'arrière cette fois. Je fixe mon Samy un grand sourire aux lèvres et m'assois à ses côtés. Il me regarde presque mauvais mais ne dit rien, de toute façon j'aurais tôt fait de lui rappeler qui l'emploie et  optionnellement à qui appartient cette voiture. Il démarre le moteur d'un coup sec et on sort du parking pour retourner sur l'autoroute. Très vite, de nouveau on retombe dans les paysages de campagne d'autoroute mais cette fois mes yeux sont rivé sur mon conducteur. À ses gestes tendu je devine que mon Samy la remarqué cependant il ne dit rien. Ça fout un coup au moral tout ça. M'enfin... Je cache pas que je le veux...

   La route se fait normalement enfin aussi normalement que peut être un trajet lui et moi seul dans une voiture. Le silence est présent depuis limite une heure quand je décide de passer à l'action en pleine embouteillages. Je pose innocemment ma main sur sa cuisse, il grogne fronce les sourcils mais garde les yeux rivés sur le trafic. Bizarrement mon calme habituelle laisse place un léger stresse de je ne sais quoi et comme un con je ne sais pas si mon idée de tenter de le masturber et finalement une bonne idée. Je reste longtemps à poser le pour le compte et à douter de continuer avant de me décider, de toute façon qui ne tente rien n'a rien, non ? Je laisse ma main monter doucement sur sa cuisse vers son entre jambes ne cessant de guetter la moindre réactions qui ne tarde pas à venir avec lui.

- Arrête ça immédiatement !

- De quoi tu parles ?

- Ta main. Vire la.

- Pourquoi, je ne fais rien de mal ?

- T'es en chaleur ou quoi ? Dégage ta main.

   J'obtempère à contre cœur ne voulant pas signer mon arrêt de mort et fixe le paysage avant de lâcher d'une voix plus que déçu.

- Tu devrais te lâcher ça te ferait pas de mal. 

- Et tu devrais lâcher cette affaire. Je ne servirait pas de vide couilles. Crétin.

   Pour une raison inconnu j'en viens à être mal de ce qu'il pense de moi. Mais bien sur je ne le montre pas. Ces mots me touchent surement plus que ce qu'il croitet que ce que j'aimerais. Bref...

- Et on arrive quand ?

  Oui je saute du coque à l'âne mais j'avoue que son comportement m'exaspère autant que ce mal être de mon propre comportement qu'il semble haïr et que j'ai bien envie de trouver un défouloire. Notre escale à l'hôtel me semble donc bien approprié pour.

- Je te rassure dix minutes à tout casser.