Succombe moi

Lessio

Salut tout le monde me revoilà après quelques énormes difficulté à écrire en ce moment des pb perso qui se rajoute aux syndrome de la page blanche mais j'ai enfin réussi. J'espère que ca vous plaira, n'hesitez pas a commenter ou aimer bonne lecture je reviens vites cette fois !

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-Oui je sais qu'il ne me connait pas, et qu'un enfant ça demande beaucoup mais c'est mon fils.

D'instinct mes yeux se portèrent sur le petit en même temps que mes mots. Mon fils. Ces mots étaient lourds de sens pour moi, et les prononcer à l'égard de ce petit être qu'il me restait encore à découvrir, à la manière dont on découvre petit à petit un bébé a la naissance, à ceci près que ce bébé avait déjà eu le temps de bien grandir, ne rendait que plus tangible la vérité et tout ce qui venait avec. Cependant malgré ce fait indéniable, avoir un enfant n'était pas forcément être père. Et je savais cette nuance depuis mon enfance. Pourtant cette enfant qui s'extasiait, porté par celui que j'aime, devant la vitrine des poissons, les yeux remplis d'étoiles, un sourire magique suspendu à ses lèvres. Cette enfant-là. Je veux être son père et pas simplement son géniteur. Il n'y a aucune question de devoir dans ces sentiments-là, qui me frappe au plus fort, encore plus depuis que mes yeux se sont posés sur lui. Juste l'envie profonde d'élever cette enfant.

-C'est mon fils, et je veux lui offrir tout ce que je peux, tout ce que j'ai. Je veux lui offrir une famille et une place où il pourra grandir et s'épanouir. Je veux être son père, dans tout ce que cela implique. Dans les bon comme dans les mauvais moments. Au quotidien et pour le restant de ma vie. C'est ce qu'il mérite.

Je vis d'un coup Isïa se détendre, comme si je venais de prendre un peu de tout le poids qui devait peser sur ses épaules. Avant que ses yeux ne plongent dans les miens, humide et emplie d'émotions que je ne saurais d'écrire.

-Il mérite ce père que tu n'as jamais eu. Avoua-t-elle doucement dans une sagesse si vraie, si profonde et si violente à la fois, qu'elle me renvoie un cours instant, dans ce que fut mon enfance. Parmi les restes des actes qui subsiste, qui ne pourront jamais être oublié. J'ai visé juste. Ajoute-t-elle amèrement, presque tristement.

J'hoche la tête n'arrivant pas à formuler et avouer ces choses que personne ne sait. Isia compatissantes et intuitive comme elle la toujours était, me pris la main pour me soutenir à mon tour.

-C'est pour cela que tu refusais catégoriquement que ton père ait la garde de Lessio ?

A ses mots l'image de mon père s'imposa à mon esprit, sa main tenant une lanière de cuire qui fut autrefois une ceinture, près à abattre son coup. Le stresse ou la peur je ne sais pas exactement s'empara de moi, comme mon père l'avait fait tant de fois avant eux. En quelques instant les scènes déferlent dans mon esprit, et la haine se nicha de plein fouet dans mon cœur à la simple idée que mon fils subisse le même sort.

-Anthony, tout va bien.

Me rappela à elle doucement Isia, dont j'avais, sans m'en rendre compte, serrer la main, sous l'effet de la colère. La gorge tout autant serrer que ma main, que je retire de celle d'Isia, je dû forcer les mots à sortir, ne voulant rester muet pour mon fils.

-Je ne veux pas qu'il subisse la même chose que j'ai subi durant toute c'est année. Lessio aura un père qui fera tout pour qu'il puisse grandir dans les meilleures conditions.

A mes mots je vis sa carapace se briser d'un coup, laissant échapper les larmes qu'elle avait dû retenir depuis trop de temps. Alors qu'un sourire difforme se dessina sur son visage si pâle. Comme si tout le stress et la peur qui l'habitait, d'un seul coup s'évanouissait, lui offrant une paix intérieure.