11

35.9K 1.5K 311
                                    

C'est sa voix. Je me retourne et vois qu'il me fixe. Il a, à ses côtés, une petite blonde qui lui entoure la taille. Je la déteste tout en me surprennant de détester une personne qui fait exactement ce que j'aimerais faire.

- Ma quoi, mec ? Ignorant les paroles de Jeff, il me toise, se dégage de la petite blonde qui se fâche, et il me dit :

- Tu fous quoi là, toi ? Rentre !

- Laisse-là tranquille mec, elle est mignonne. Elle ne nous dérange pas. Fait Chris un peu timide.

- Toi ta gueule. Rentre !

Kathleen me passe un bras autour de moi et lui passe la langue.

- Elle reste avec moi. C'est ma copine.

Il entoure mon poignet de sa main et me fait avancer loin d'eux.

C'est le premier contact que j'ai avec lui et malgré qu'il serre un peu trop à cause de l'énervement, j'apprécie trop la sensation pour lui dire de me lâcher

¡Ay! Esta imagen no sigue nuestras pautas de contenido. Para continuar la publicación, intente quitarla o subir otra.


C'est le premier contact que j'ai avec lui et malgré qu'il serre un peu trop à cause de l'énervement, j'apprécie trop la sensation pour lui dire de me lâcher.

- Je ne veux pas retourner à la maison ! Je lui crie pour qu'il m'entende.

- Comment es-tu venue ? Il se fraie un chemin plus vite que je ne l'aurais cru et nous sommes déjà à l'extérieur.

- Laisse-moi tranquille. Tu n'as pas à dire ce que je dois faire ou non.

- Oh si j'ai le droit.

- Tu l'as dis toi même ! Nous ne sommes rien l'un pour l'autre. Le passé restera à tout jamais le passé alors laisse moi faire ce dont j'ai envie. Je m'arrête et tape sur sa main pour qu'il me lâche.

- Je m'en fou.

Il cherche des yeux ma voiture, il la voit et me dit : 

- Passe moi tes clés.

Voyant que je ne fais rien, il continue :

- Obéis.

- Pardon ? Je reste choquée. Pour qui m'as t-il prise, son enfant ?

Il s'approche de moi et tapote sur les poches avant de mon jeans, il sent une bosse sur celle de droite, il plonge sa main à l'intérieur et je pousse un cri lorsqu'il extirpe les clés de celle-ci.

- Mais tu es malade ma parole ! Laisse-moi tranquille ! Dis-je tout en le suivant car il s'avance vers la voiture de ma mère.

- Monte. Il m'ordonne presque.

- Non. Je reste sur mes positions. Seulement parce que c'est ainsi que j'ai son attention. Et Dieu sait combien je la veux cette attention.

Il s'avance vers moi, me faisant presque peur. Il me prend d'un coup, sans efforts, en sac à patate. Je crie de toute mes forces et me débat mais rien n'y fait, il ne me relâche pas et me place sur le siège passager. Il ferme la porte et me rejoins à côté sur le siège conducteur.

- C'est la dernière fois que tu remets les pieds dans ce genre d'endroit, crois moi. Il ne met pas sa ceinture et démarre à toute vitesse.

- Je peux savoir ce qu'il te prend ?

- Ce ne sont pas des fêtes pour toi. T'es bien trop ennuyeuse.

- Comment tu pourrais le savoir ?! Je plaque mes bras sur ma poitrine et je boude presque.

Soudain, il prend une tout autre direction et il m'adresse la parole plus gentiment :

- Je dois deux minutes aller chercher quelque chose. Reste dans la voiture !

- On ne t'a jamais appris à dire s'il te plaît ?

Il ignore ma réplique et se gare d'un coup sec, ce qui fait bouger toute la voiture et il sort dehors. Il fait sombre et je ne vois presque rien dans la pénombre mais je remarque qu'il rentre dans une grosse villa. Deux minutes plus tard, comme il l'avait prédit, il ressort de là, un sac de sport à la main et rentre dans la voiture. Ce doit être sûrement le sac de sport de quand il va au foot. Il démarre et pendant tout le trajet, nous ne nous parlons pas. Il y a une certaine tension entre nous. C'est tellement autre chose qu'autrefois. Ca m'attriste. Comment sommes nous en arrivés là ? Tout d'un coup, il se gare devant chez moi et voyant que je prend déjà la poignée entre mes doigts, il verrouille les portes en appuyant sur le bouton automatique.

- Je dois te prévenir de quelque chose avant que tu ne partes. Me dis t-il.

- Ah oui, et quoi ? Je dis fâchée sur un ton sarcastique.

- Ne t'approche plus de mes potes.

- Ce sont les miens aussi et je le ferai.

Je ne sais pas si ce sont mes amis mais... Il fallait que je dise quelque chose comme ça.
Je me détourne pour tenter une nouvelle fois d'ouvrir la portière mais tout d'un coup, il prend mon visage entre ses doigts et approche mon visage du sien. Je ne comprends pas ce moment. Mon coeur bat à mille à l'heure. J'ai le souffle court et là où ses doigts sont posés, ça brûle. Il m'inspecte. Me regarde longuement dans les yeux et finit par lâcher méchamment :
- Tu vas le regretter Aly. Et là, il me relâche et déverrouille les portes.

Il sors de la voiture en quelques secondes à peine et je fais pareil. Il ferme la voiture et s'avance en direction de ma porte d'entrée. Je le suis. Il cherche les clés de la maison sur la trousse et la trouve. Il ouvre la porte toute grande et me fait un signe de tête pour que je rentre à l'intérieur. Ce que je fais en le regardant méchamment. Il me tend les clés et je les attrape. Et soudain il dit d'une voix tellement charmante de son timbre rauque :

- Bonne nuit. Il me regarde profondément, ce qui provoque en moi un vertige soudain et il referme la porte de devant lui, le sourire aux lèvres. Un sourire tellement ravageur qu'il emporte mon cœur avec lui.

 Un sourire tellement ravageur qu'il emporte mon cœur avec lui

¡Ay! Esta imagen no sigue nuestras pautas de contenido. Para continuar la publicación, intente quitarla o subir otra.
Un coup en plein coeur (tome 1 TERMINÉ).Donde viven las historias. Descúbrelo ahora