photogénique [raphaël varane]

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Raphaël.

Je sais pas si j'ai fais le bon choix, mais je m'inquiète pour elle.

Aussitôt après avoir frapper a la porte, elle s'ouvrit. Louise se trouvais là, encore une fois les yeux rouges. Je m'apprête à parler qu'elle fond en larmes, je ne peux m'empêcher et la prend dans mes bras. La voir ainsi change tellement d'habituellement, elle qui sourit a longueur de journée. Elle me pousse doucement.

- Oh mon dieu j'ai tellement honte, je suis désolée, tu voulais? Dit-elle en sanglot, se ressuyant les yeux.

- Ne t'en fais pas, justement je voulais avoir si tu allais bien, t'es partie si rapidement pendant le repas.

- Je t'ai parlé de ma super situation l'autre jour, mon frère à été a l'hôpital l'autre jour.

Elle se met alors à me raconter ce qu'il venait de ce passer.

- Mon frère devait sortir aujourd'hui mais rien ne s'est passé comme prévu. Elle commence a paniquer et accélère le timbre de sa voix. Donc je sais pas ce qu'il c'est passé mais son état ne s'est pas améliorer et il a du être mis en sois intensives, mais mes parents n'ont pas assez d'argents pour les payer et sans ça...[...]

Elle ne finit même pas sa phrase qu'elle s'effondre a nouveau. Son font est posé contre mon torse, j'essaye tant bien que mal de la réconforter. Je peux pas la laisser comme ça je me sens si mal, qui mérite quelque chose comme ça?

Personne et surtout pas elle.

- Louise, regarde moi.

Elle lève la tête, essuie ses larmes  et m'écoute.

- Laisse moi t'aider.

- Quoi? Y'a rien que tu puisses faire.

- Les soins de ton frère. Je doute que ton salaire ne suffisse.

- Tu insinues que j'ai pas assez d'argent?

- J'insinue rien de tout ça, je peux t'aider a le financer si tu veux.

Elle se lève brusquement.

- Il est hors de question que tu fasses ça, tu vas pas mettre ton argent dans les soins médicaux d'un gosse que tu connais même pas .

- Écoute je te laisse réfléchir à ma proposition.

Elle me sourit et me remercie. Je quitte alors sa chambre déterminé. Qu'elle le veuille ou non je financerais les soins de sons petit frère. J'aurais aimé qu'on me vienne en aide si j'étais dans la même position.

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Ça doit bien faire plus de 3h que je cherche les coordonnées de la famille de Louise et à mon grand bonheur, un article sur son frère dans un petit journal régionale y révèle l'existence d'une cagnotte pour le financement ses soins. Je relève l'adresse dans mon téléphone, me faufile sous ma couette et décide enfin de dormir.

Louise, 20 juin.

La nuit a été très longue, tout comme la soirée.

J'enfile une tenue assez propre et descend petit déjeuner. Les garçons sont déjà tous là dont Raphaël à qui j'adresse un léger sourire.

Je lui dois bien, hier il a pratiquement passé la soirée à essuyer mes larmes. Sans oublier l'aide qu'il a voulu m'apporter.

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Aujourd'hui les garçons s'entraînent pour le match de demain. Ils sont tous sur le terrain, j'en profite alors pour prendre quelques cliché des 23. Je n'ai pas vraiment la tête au travail, mais je me force, je dois rester concentré.

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Les entraînements terminés, les garçons sont alors en salle de massage depuis quelques heures et de remise en forme. Je veux pas les déranger donc je regagne ma chambre. Je trie le peux de photos que j'ai prise ce matin et redescend avec mon ordinateur dans le hall de l'hôtel.

J'aperçois Samuel au loin, il se rapproche de moi.

- Tout vas bien? Tu veux manger un truc?

- T'inquiète pas pour moi!

Il me sourit et repart.

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L'heure du repas est arrivé, nous sommes tous à table savourant nos dîner. Raphaël est en face de moi comme à chaque repas. Je ne cesse de penser à sa gentillesse en mon égard. Je n'ai jamais vu quelqu'un agir de cette façon pour moi.

Je ne peux m'empêcher de lever la tête et lui sourir.

Il sourir à son tour.

Raphaël.

Elle ne cessait de le sourir. Je préfère la voir comme ça que la voir en sanglot. J'ai l'impression de la connaître plus maintenant. Elle s'est ouverte à moi, m'a partager de sa vie privée, je peux faire de même.

Sans toute l'équipe qui nous entoure j'aurai sûrement essayer de l'inviter boire un verre ou quelque chose de semblable mais si je le fais les garçons vont vite le découvrir et ne me lâcheront plus avec ça.

Je l'apprécie beaucoup. Elle est gentille, mignonne, talentueuse et sait rire de mes blagues.

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Le repas terminé je me précipite dans ma chambre, les autres dont Louise restent à table et discutent.

Une fois dans ma chambre j'en profite pour trouver un moyen d'aider Louise et sa famille. Hier j'ai lu qu'une cagnotte avait été mise en place, Louise ne veut pas que je l'aide mais je peux pas rester là un mois à la regarder pleurer.

Je ne veux pas la voir malheureuse. Je veux qu'elle profite de ce voyage en Russie tout comme nous.

▪ tadam, un 3ème pour la route;)