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Louise, 26 juin.

raphaël

j'espère que tu vas bien, que ta famille aussi, excuse moi de ne pas avoir rappeler hier.

passe une bonne journée, tu nous manqueras dans les vestiaires.

C'est mignon, rien de mieux pour démarrer la journée qu'un message de Raphaël. Je souris bêtement devant mon écran et lui répond.

raphaël

je vais bien, j'espère que tu es prêt pour le match, je crois en toi❤ et en l'équipe bien-sûr!

Je ne peux m'empêcher de lui ajouter un coeur. Espérons que ça lui fasse plaisir.

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Le match allait commencer dans quelque instant, mes parents sont devant la télé avec moi.

Ma mère me dévisage lorsqu'elle aperçoit le t-shirt.

- Depuis quand tu as un t-shirt de l'équipe de France? Ça coûte une fortune?

- Ils me l'ont donné.

Elle écarquilleles yeux.

- Mais...tu les côtoie?

- Bien-sûr maman, sinon à quoi servirait mon travail?

Elle ignore, et se concentre sur le match. Il s'apprête à commencer, les joueurs arrivent sur le terrain afin de chanter les hymnes. Évidement mon père ne peut s'empêcher de me poser des questions sur les garçons. Des questions que je préférerai ne pas répondre. Du genre "Tu les aimes bien?" "Est-ce que l'un d'eux te plait?"

Un silence s'installe alors dans la pièce et le chants nationale débute. Ma mère intérrompt ce magnifique moment lorsque la caméra affiche un par un les joueur.

- Mais le t-shirt, c'est le sien. Dit-elle en montrant Raphaël.

- Oui.

- Il te l'a donné?

- Je t'ai déjà dis que oui.

Je préfère couper court à la conversation et regarder le match. Je sais très bien que si je rentre dans les détails ma mère me sortira son magnifique discours à propos des hommes. "Fait attention, les hommes sont près à tous pour nous avoir dans leur lit, ils sont débile c'est tout ce que tu dois savoir." Je comprend pas comment le mariage de mes parents à pu avoir lieu alors que ma mère répète toujours la même chose à propos des hommes. A croire que l'amour rend aveugle.

L'arbitre siffle le début du match. Je saute et lâche quelques cris lorsque la France détient le ballon. On pourrait presque croire que je m'y connais en foot. J'ai quelques bases c'est sur mais sans Raphaël je serai toujours entrain de me demander ce qu'est un penalty.

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Le match prend fin, match nul. Peut importe le résultat je suis fière d'eux. J'en profites alors pour saisir mon téléphone et féliciter Raphaël.

Raphaël.

Match nul, c'est pas fou, mais on a donner le meilleur de nous même.
Une fois dans les vestiaires, Didier nous passe un savon, mais rien de méchant. Une fois qu'il est parti, je regarde mon téléphone et aperçois un message de Louise. J'aurai aimé qu'elle soit là c'est sûr  mais je ne n'empêche pas de sourir à la vue de son message.

louise.

je vais bien, j'espère que tu es prêt pour le match, je crois en toi❤ et en l'équipe bien-sûr!

bon la prochaine fois je compte sur toi pour assurer. je suis quand même fière de toi;)

Je suis tellement peu sur mon téléphone que je n'avais pas lu son message de cette après midi.

Je souris face à son petit "je crois en toi❤" et "Je suis fière de toi ;)". C'est si mignon. D'ailleurs les garçons ne manque pas de me faire des remarques.

- Qui te fait sourire comme ça dit donc? Réplique Paul.

- Laisse donc à monsieur un peu d'intimité. Se moque Antoine.

- C'est Louise, elle vous salue.

- Alors comme ça t'as son numéro? Hurle Presnel.

Je préfère rien dire et les laisser parler.

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Louise.

Il est tard, j'ai passé l'après midi à aider ma mère a remplir des papiers pour l'hôpital. J'ai l'impression d'avoir quitté la maison pendant des mois, tellement de choses sont arrivé.

Je m'apprête à retourner dans chambre lorsque je surprend mes parents en pleine conversation.

- Je refuse de mentir plus longtemps à Lou, elle a le droit de le savoir.

Ça ne présage rien de bon. J'entre dans la cuisine comme si de rien n'était et ma mère me demande de me m'asseoir. Mon père se joint à nous. Les deux se tiennent assis en face de moi.

Ma mère saisis ma main.

- Lou, je sais que tu t'inquiètes beaucoup pour ton frère ce qui est normal, comme tout le monde ici mais il y a quelque chose que tu dois savoir.

Je fronce les sourcils. Mon père reprend.

- Lou, un peu avant que tu ne partes pour la Russie le médecin de ton frère nous à contacté et... Il marque une pause.

Je ne sais pas comment réagir, je n'ai absolument aucune idée de ce qu'il va me dire. Mes mains se mettent à trembler mais je sens la pression des mains de ma mère les calmer.

- Ton frère va être mis en soins intensifs pendant un moment, mais ça ne garantie rien.

Bon, c'est déjà plus rassurant de ce que à quoi je m'attendais.

- Le mieux pour toi et de rester en dehors de tout ça et de vivre ta vie en dehors de la maison, ça te fera du bien.

Je souris confuse, ma mère embrasse mon front et me prend dans ses bras me promettant que tout ira bien.

Je regagne alors une bonne fois pour toute ma chambre mais avant je passe souhaiter une bonne nuit à mon frère, même si il a commencé celle-ci depuis un moment.

Les soins intensifs.. Ce n'est pas rien. Avant de dormir j'en profite alors pour écrire une lettre à mon frère. Ça peut sembler si débile, mais j'ai si peur qu'il me laisse sans réellement savoir ce que j'ai sur le coeur.

Point de vue externe.

- Je croyais que nous devions cesser de lui mentir Charles!!

- J'arrive pas, regarde là. Elle semble si heureuse.

Charles quitte la pièce laissant Amanda seule. Celle ci ne retient plus longtemps ses larmes.

tadam!!!!! l'émotion est à son comble!!! j'espère que ça vous à plu;)

photogénique [raphaël varane]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant