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Louise.

- T'en fais pas pour moi, il faut bien plus qu'une photo pour ruiner ma vie. Et qui sait, être ta partenaire c'est peut être un avantage.

Je sais pas ce qu'il m'a prit de lui dire ça, mais je l'ai fait et je le pense. J'ai aucune idée de ce qu'il peut pensé, j'ai peur d'ailleurs.

Je m'approche de lui, je dépose mes lèvres sur les siennes. Je viens peut être de faire une erreur monstrueuse, mais j'en avais envie.

A ma surprise, il ne me repousse pas et prolonge notre baiser. Je me recule et y met fin.

Je panique.

-Je suis désolée, je- je sais pas ce qu'il m'a pris.

Il sourit, mais j'aperçois dans ses mouvements qu'il est gêné.

- T'inquiètes.

Je quitte alors la pièce, le sourire aux lèvres.

--

Le diner a commencé, personne ne parle de ce que la presse dit de Raphaël et moi, d'un côté c'est aussi bien. Ma relation avec lui ne regarde personne ici.

Je lui lance quelques regards tout en mangeant, ses yeux croisent les miens par moments. Malheureusement ça a été de courte durée, je reçois un appel de ma mère.

- Désolée je dois répondre.

Je marche en direction de la sortie et prend l'appel.

- Maman, tu vas bien?

Pour une fois tout le monde va bien, mais encore une fois les problèmes d'argent reviennent à la surface.

- Maman, utilise mes économies.

- Je refuse, c'est pour ton avenir.

J'augmente le ton de ma voix.

- Maman, utilise cet argent, j'en ai pas besoin pour l'instant.

- Chérie.

Je lui souhaite une bonne journée et raccroche. La situation est de plus en plus tendue en France, mes parents sont obligés de prendre dans mes économies. Ça ne me dérange pas loin de là, mais je suis mal pour eux.

Raphaël.

Elle revient parmi nous, la tête baissée. J'me suppose que quelque chose est arrivé.

--

J'en profite qu'on soit tout les deux pour lui demander.

- Cet appel, c'était ta mère?

- Bien joué.

Elle sourit légèrement. Elle reprend.

- Ça te dérange si on en parle?

- Bien sur que non.

Je lui ouvre la porte de ma chambre et la laisse rentrer.

- Je vais accepter la promotion.

- T'es sur?

- Ma mère a du emprunter dans mes économies, on a toujours pas assez pour payer les frais de l'hôpital.

Je dépose ma main sur son épaule.

- Tu sais que mon offre tient toujours?

- Et ma réponse est toujours non.

Je la prend dans mes bras, ma main frôle ses cheveux.

- Tout ira bien, je te le promets.

- Merci.

Elle sourit, relâche l'étreinte, dépose un léger bisou sur ma joue et sort.

Louise.

Encore une fois, Raphaël vient à mon secours. Je commence à m'y habituer, en attendant on toujours pas discuter de ce qui s'est passé avant le repas.

Je me faufile sous ma couette et m'endors.

--

24 juin.

J'ai très peu dormi, j'ai pas arrêté de penser à ce qui se passe chez moi, à ce que la presse raconte sur moi et Raph. Comme chaque matin je regarde mon téléphone, habituellement j'ai pas vraiment de notifications, mais aujourd'hui c'est différent.

"3 appels manqués de Maman"

Maman : Lou, rappelle moi vite.

Maman : Tu dors??

Maman : Un message vocale.

C'est étrange, ma mère ne me laisse jamais de message vocaux normalement.

"Lou c'est maman je sais pas si tu dors, enfin je pense que si avec le décalage horaires, mais bon. Tu sais cette cagnotte qu'on avait mis en place avec ton papa, quelqu'un a fait un don! 5000€ , c'est énorme!!!! Bon je te laisse dormir, je t'aime. Des bisous."

Je me retiens de hurler. Je sais pas si c'est une blague en tout cas je l'espère pas.

CINQ MILLE EUROS! C'est énorme, c'est bien 1500€ de plus que ce que mes parents ont besoin. Je souris bêtement devant mon téléphone mais je ne peux m'en empêcher. Je m'empresse d'appeler ma mère, j'espère qu'elle ne dort pas.

Effectivement elle dormait, pas grave. Elle n'a jamais été aussi jouissive de m'avoir au téléphone, lorsqu'elle me parle quelques larmes s'échappent. De joie bien évidemment. Malgré la généreuse somme qu'un inconnu nous a fait don, mon frère est toujours dans un état assez critique. Je sais que ce n'est pas cinq milles euro qui feront disparaitre ses problèmes de santé, mais ça ne peut que les diminuer.

C'est louche, je n'ai parlé que de mes problèmes d'argent à Raphaël, mais j'ai refusé qu'il m'aide, ça ne peut pas être lui. C'est probablement juste un coup de chance.

C'est sur qu'avec cette somme d'argent je peux abandonner m'a promotion, mais je compte bien l'accepter tout de même. Passer du temps avec les garçons et Raphaël me plait.

Après avoir passé une bonne demi-heure au téléphone avec ma mère je rejoins les garçon en bas avec un peu de retard. Ils ne manquent pas de me le faire remarquer.

- T'as loupé le réveil ou quoi? Me lance Sam.

- Je devais faire partir mon amant de ma chambre.

- Eh bah dit-donc.

Je me rapproche de lui et lui adonne une frappe sur l'épaule.

Raphaël.

"Je devais faire partir mon amant de ma chambre." Je sais pas si je dois rire.

Louise à le sourire contrairement à d'habitude, pas qu'elle ne sourit pas, bien au contraire, mais quelque chose est différent. Elle semble soulagé.

Elle est rayonnante.

--

Le petit déjeuner est terminé, on doit se préparer pour l'entrainement. Le match est dans 2 jours, je suis super excité. Je me dirige vers le terrain quand je vois Louise au loin. Je ne peux m'empêcher d'aller la voir.

- Hey!

- T'as l'air en forme dit donc!

- T'as pas idée! Me répond-t-elle le sourire aux lèvres.

Je soupçonne que sa mère l'ai prévenue du don qui leur à été fait. J'ai fais ce don anonymement, Louise ne voulait pas que je l'aide, mais je ne pouvais pas la laisser ainsi.

Et elle le mérite.

tadam!!! un autre chapitre pour la route! ça se rapproche entre les deux ihi

photogénique [raphaël varane]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant