photogénique [raphaël varane]

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Raphaël, 11 juillet.

Je me réveille seul cette fois-ci Louise est restée dans sa chambre hier soir et lorsque j'ai tenté de la voir, personne n'a répondu. Elle a dû s'endormir assez tôt. Aujourd'hui c'est repos, pas d'entrainements, seulement des soins.

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Tout le monde profite du petit déjeuner sachant qu'aujourd'hui c'est repos pour tout le monde. Louise arrive avec du retard, quelque chose ne va pas. Je commence à la connaitre, elle a de petits yeux assez humides et les pommettes rouge. Elle salue rapidement les garçons mais ne parle pas.

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- Louise ? Je peux entrer ?

Elle m'ouvre la porte doucement, elle passe ses mains sur ses yeux.

- Tout va bien ?

- Pas vraiment.

Je lui saisis la main, on se dirige sur le lit.

- Mon frère n'en a plus pour longtemps.

Elle s'écroule dans mes bras et continue.

- C'est pas vraiment une surprise mais c-c'est juste que je n'ai pas eu le temps de profiter ses derniers temps, je m'en veux.

- Hey, tu n'as aucune raison de t'en vouloir. Je suis sûr qu'il est content de te voir profiter et t'amuser ici.

Elle m'adresse un léger sourire et dépose ses lèvres sur le miennes.

Louise.

Comment j'arriverai à surmonter tout ça sans lui. Il n'a jamais cessé d'être à mes côtés et j'apprécie.

Je laisse Raphaël quitter ma chambre et rejoindre les autres. Je me pose sur mon lit afin de me changer les idées, j'édite les dernières photos et me balade sur mon téléphone. En regardant mes photos, je tome sur une vingtaine de photos de mon petit frère. Contrairement à ce que j'aurai pu croire je souris face à mon écran plutôt que de pleurer. Il est si heureux sur ces photos, il n'a pas l'air de souffrir. Je ne peux pas imaginer ce qu'il va se passer lorsqu'il va nous quitter, le plus dur ne sera pas pour moi, mais mes parents, ils ont tous donné pour lui et perdre un enfant ne devrait même pas être possible.

-- 12 juillet.

Je me réveille au côté de Raphaël, c'est si plaisant. Ses mains autour de mon corps, les miennes autour de sa tête. Il me sourit et se lève. J'ai du mal à me lever, je cogite, je ne cesse de penser à mon petit frère. Et si l'autre jour en France était la dernière fois que je le voyais ? bien que le coupe du monde soit bientôt finie, on ne sera de retour en France que le 17 juillet.

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Pendant que les garçons sont en pleine séance de musculation, j'en profite pour rester tranquille dehors dans les jardins, au moins je suis sûr que personne ne m'y verra pleurer. Des larmes s'échappent de mes yeux. Bon sang ce que j'aimerais être avec mon frère mais je ne peux m'empêcher de penser ceux à quoi Raphaël m'a dit.

« Je suis sûr qu'il est content de te voir profiter et t'amuser ici. »

Je saisis mon téléphone et tente d'avoir mon frère. Peut de chance qu'il réponde sachant qu'il doit dormir avec tous les médicaments qu'ils lui sont prescris. Effectivement pas de réponse.

Je m'apprête à laisser un message vocal mais je suis prise de sanglot et il est impossible pour moi de sortir un mot de ma bouche. Je raccroche. Une fois calmé je souffle un bon coup. Je mets mes écouteurs et me coupe du monde.

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Je suis tranquillement dans l'herbe lorsque je sens quelqu'un s'approcher de moi. Raphaël apparait le sourire aux lèvres.

- Je te dérange ?

- Absolument pas.

Il s'assoit alors à mes côtés, il dépose ensuite ses lèvres sur ma joue. Il recule son visage et me regarde longuement lorsqu'il approche sa main de mon œil et sèche une larme. Il ne s'arrête tout de même pas de me regarder.

- J'aimerai tellement que mon frère puisse te connaître.

- Il va me connaitre t'en fais pas.

Raphaël.

Malgré le sourire qui se dresse sur son visage. Elle semble perdue. Elle dépose sa tête sur mon épaule. Après un bon moment à parler de son frère on décide de rentrer. Je suis épaté de la force de Louise lors de notre discussion a propos de son frère elle n'a pas eu une seule fois la voix craquante. Ce qui m'étonne car peu de temps avant quelques larmes coulaient encore. C'est incroyable.

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15 juillet.

C'est le jour-j aujourd'hui, le jour qui peut tout changer. Je me réveille avec Louise à mes côtés, depuis ce matin elle ne cesse de me dire que l'on va gagner. Son enthousiasme va vraiment m'aider.

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- Bon les gras, cette coupe on la ramène avec nous, force ou non, cette coupe ce soir elle est à nous! Nous encourage Paul.

Les garçons et moi on se dirige alors dans le couloir afin de faire notre entrée dans quelques instants. On entre un par un sur le terrain, l'équipe adverse d'un côté, nous de l'autre. Chantant les hymnes, je peux sentir mon corps frissonner.

L'arbitre va siffler. Juste avant je jette un coup d'œil à Louise qui ne cesse de sourire.

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2-0, la première mi-temps est pour le moment une réussite. En me redirigeant sur le terrain afin d'attendre la reprise, Louise court rapidement à mes côtés. A ma plus grand surprise et satisfaction elle m'encourage et dépose un baiser sur mes lèvres. Elle n'est absolument pas gênée du fait qu'il y est presque 10 mille personnes autour de nous.

Le match reprend, la victoire est proche.

-- Point de vue externe.

Les 90 minutes et le temps additionnel viennent de se terminer.

« L'équipe de France est championne du monde » se met à hurler l'un des commentateurs dans son micro. En même temps les joueurs célèbrent leur victoire, certains pleurent, d'autres courent avec des drapeaux.

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Après avoir été félicité par les chefs d'état et le reste de l'organisation les joueurs ont alors le droit à la présence de leur famille. La famille de Raphaël n'est pas sur les lieux mais celui-ci est tout de même comblé par la présence de Louise. Une fois qu'elle fini de prendre les bleus et leur famille, Raphaël la prise dans ses bras. Le jeune homme ne perd pas de temps et dépose ses lèvres sur celle de Louise.

- Je suis si fière de toi.

- tadam!! encore un, en espérant que ce chapitre vous plait! Encore quelques chapitres et la fin sera proche... Encore merci de lire mon histoire, vraiment en même pas 10 jours j'ai dépassé les 4K de lectures, je suis fragile ok.