24

1.5K 82 14
                                    

Louise.

Les garçons sont champions, c'est la folie partout, dans les vestiaires, dans les couloirs partout. Je suis en retraits, je n'ai pas vraiment servi à grand-chose dans cette victoire. Les garçons ne s'empêchent de venir à mes côtés afin me donner un verre de champagne.

--

Après avoir fait la fête dans les vestiaires, les garçons partent dans le bus. Pour une fois je ne peux pas les accompagner. Il m'a été ordonné par mon patron que je "reste en dehors de ça". J'attends alors mon taxi afin de rentrer à l'hôtel.

De retour à l'hôtel les garçons sont déjà rentrés, bien-sûr il a fallu que mon taxi arrive avec une bonne vingtaine de minute en retard. Peu importe je retrouve les garçons autour de la table en folie. La fête est au rendez-vous, Lucas se tiens à mes côtés et me parle de la grossesse de sa petite amie.

Après un long repas, la fête est toujours d'actualité, tous somment assis autour d'un feu se remémorant les meilleurs comme les pires souvenirs de cette coupe du monde. Raphaël est assis à côté de moi, sa main sur ma cuisse, il ne cesse de me sourire. Si seulement le temps pouvait s'arrêter et que tous restent ainsi.

Malgré ma très grande envie de faire la fête mon corps est bien trop fatigué pour poursuivre, je salue les garçons qui eux feront la fête toute la nuit sûrement.

--

Il doit bien être cinq heures du matin lorsque Raphaël arrive dans ma chambre, à ma plus grande joie il est sobre pas comme les autres. Oui car je n'ai pas fermé l'œil depuis que je suis montée dans ma chambre, en même temps ce n'est pas avec une trentaine de bonhommes qui hurle dehors que je vais y arriver.

--

Il est à peine sept heures, ma mère m'appelle, c'est louche. Je décroche a peine qu'elle prend la parole, ni de bonjour ni rien, juste de la panique.

Je n'ai pas le temps pour les larmes où quoi que ce soit, je rassemble rapidement mes affaires dans ma valise. Raphaël se réveille confus, après un petit moment il comprend, enfin il sait pourquoi je pars. Je ne peux pas rester là et risquer de ne jamais le revoir.

Il est 7h30, j'ai de la chance les taxis sont libres à cette heure-là. Un me conduit alors à l'aéroport, mon billet d'avion devait être utiliser pour demain soir, espérons qu'il puisse être changé pour ce soir. Arrivé au guichet, la réceptionniste ne comprend alors pas mon souhait. La panique se fait ressentir, j'essaye tant bien que mal de lui expliquer que je veux simplement échanger le vol de demain pour celui de ce matin. Elle met du temps à réfléchir, elle refuse. Je suis sur le point de me mettre à pleurer. Je lui propose alors de repayer un billet, je perds environ plus d'une heure à négocier, mais elle finit enfin par me faire le changement.

--

« Louise, il n'en à plus pour longtemps, rentre à la maison »

Les paroles de ma mère ne cessent de tourner en ronds dans ma tête, et s'il est déjà trop tard ? Je lutte mon maximum pour rester éveillé, mais la fatigue l'emporte.

--

Je suis sur le sol Français, malgré ma valise je ne peux marcher, chaque minute compte. L'hôpital où mon frère est, est assez proche. Encore une fois je cherche tant bien que mal de trouver un taxi, mais cette fois ci ce n'est pas tâche facile.

Cela fait maintenant plus d'une dizaine de minutes que j'attends un taxi, en voilà un enfin.

-- Point de vue externe.

Le taxi dépose alors Louise devant l'hôpital, la jeune femme, les yeux cernés, la boule au ventre sort en furie du taxi. Elle ne perd de temps, elle se dépêche afin de trouver sa chambre. Essoufflée, elle demande à une infirmière qui lui indique ou ses parents se trouve. Le visage de l'infirmière change lorsque Louise lui demande si son frère va bien. Elle n'a pas le temps d'entendre la réponse qu'elle se dirige vers ses parents qu'elle aperçoit plus loin.

Lorsque Amanda entend Louise, elle sort la tête de son mouchoir, les yeux remplis de larmes. Louise est confuse, son père lui chuchote alors :

- C'est trop tard Louise.

La jeune fille se précipite vers la chambre ne croyant à l'histoire, son père essaye de la retenir malgré la force se ses mouvements.

- C'est pas possible, non je refuse. Crie Louise dans les bras de son père.

La mère de Louise en retrait regarde sa fille fondre en larmes sans avoir la force de l'aider.

--

- Louise, c'est peut-être pas le bon moment mais ton frère savait qu'il allait partir bientôt donc il a prit le temps de laisser un petit quelque chose pour toi. Elle dépose alors la fameuse lettre.

Louise.

Lorsque ma mère quitte ma chambre je fonds à nouveau en larmes. Je viens de perdre la plus importante à mes yeux, malgré le fait que j'y été préparé, rien ne s'est passé comme prévu. Si je n'avais pas eu à attendre ce foutu taxi, qui sait ? j'aurai peut-être eu la chance de lui dire au revoir.

« Tu vas me manquer Louise » je me souviens encore de ces paroles lorsque j'ai du retourné en Russie. Il savait qu'il allait partir, mais pas moi.

J'ouvre doucement l'enveloppe

« J'ai pris le temps d'ouvrir ta lettre et la lire, j'ai aussi pris le temps de pleurer, rire et de penser à ce que j'allais te dire. Ma lettre ne sera pas aussi longue que la tienne car je n'ai pas grand-chose à te dire à part merci et au revoir.

Je t'aime,Romain. »

tadam!! désolé le chapitre devait être posté hier mais j'ai eu un petit souci, bref le voila!!!!

photogénique [raphaël varane]Where stories live. Discover now