XVIII. Tout feu, tout flamme

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On peut faire beaucoup avec la haine,
Mais encore plus avec l'amour

- William Shakespeare


PDV Harry :

Je tourne en rond, je tourne en rond comme un lion en cage qui avait besoin d'être relâché pourtant je n'étais pas enfermé, j'étais libre de faire ce que je voulais. Je pouvais même tirer une certaines personnes hors de son lieu de résidence actuel pour bien lui faire comprendre mon ressenti par rapport à tout ça.
Oui je pouvais et c'était d'ailleurs la première chose qui m'avait traversé l'esprit en raccrochant au nez de Matthew mais je ne le ferais pas car premièrement je ne sais pas où réside cette amie et deuxièmement Matthew n'avait pas l'air très impliqué pour l'instant dans mes propres soucis. Et je compte bien lui faire remarquer ça prochainement quand je le verrais, si je le vois bientôt, enfaite je ne sais pas du tout quand je le reverrai mais ce qui est sûr c'est que ce ne serait sûrement pas pendant les cours car monsieur a décidé de sécher les cours pour devenir plus altruiste.

Tu lui en veux beaucoup trop je trouve !

Ha ouais ...bah... excuse moi si il n'a même pas prêter attention à ce que je lui ai dis. Je lui ai clairement dit que j'avais besoin de lui mais monsieur aide quelqu'un d'autre pour se prouver je ne sais quoi encore. Ha oui c'est vrai, il veut aider une jeune femme pour la bonne cause... je rêve ou tu m'as donné une gifle

Non tu ne rêves pas et tu l'as mérité !

Super conscience, grâce à ta gifle j'ai de nouveau les idées en place. Oui, ce n'est plus Matthew que j'ai envie de frapper mais plutôt cette fille, que même si je ne connais pas son existence, j'ai envie de lui faire payer d'être plus importante que moi. Cette fille, je la déteste déjà alors que je ne l'ai pas encore rencontré, mais le faite qu'elle oblige mon amoureux à rester près d'elle alors qu'il aurait très bien pu être près de moi à cette heure-ci, me met en rage. Cependant, Matthew était également volontaire pour rester donc au final, il y est aussi pour quelques choses dans toute cette histoire...

Et voilà, tu recommences, tu sais que tu es une cause perdu d'avance !

Peut-être que je le pense au fond de moi mais à ce moment je ne fais pas attention à toi, conscience. Je suis un feu puisant dans les bois, un orage ne frappant jamais deux fois au même endroit, une tempête ayant pris rage qui tourne, tourne sur elle-même et il faut que j'arrête de tourner en rond car je commence à avoir mal de tête. Je m'effondre sur le sol, désespéré par le comportement de mon amoureux, de cette fille et de mes parents.

Qu'est-ce que c'est que cette position, sérieusement Harry ? Tu as passé l'âge de te coucher sur le sol !

Quel conseil judicieux de ta part conscience, voilà exactement ce que ma mère aurait dit si elle me voyait en ce moment. Justement une personne toqua à ma porte et je me releva en position assise toujours sur le sol avant de lui dire d'entrée, ma mère se trouva sur le pas de la porte et me regarda comme un étranger :

« Que fais tu sur le sol ? Pourquoi n'es tu pas sur ton lit ou sur ta chaise de bureau ? »

Qu'est-ce que je t'avais dit ?

Oui c'est bon conscience, je n'ai pas besoin de ça pour l'instant !

« Je méditais sur certaines pensées ! » répondis je à ma mère sans grande conviction et en voyant la position dans laquelle je m'étais mise, je m'aperçus qu'on aurait vraiment dit un gamin qui était triste d'avoir perdu quelques chose de cher à son cœur et de toute évidence ici cette chose n'est autre que Matthew. Est-ce que je l'ai vraiment perdu ?

Guerre des cœurs Où les histoires vivent. Découvrez maintenant