Guerre des cœurs

XXI. Un amour familial

Heureuse la famille qui, dans l'union la plus pure, coule au sein de l'amitié et de l'amour ses paisibles jours, et semble n'avoir qu'un cœur à tous ses membres !
Ô innocence des mœurs, douceur d'âme, antique simplicité, que vous êtes aimables !

- Jean-Jacques Rousseau

3 semaines plus tard :

PDV Harry :

Est-ce que l'idée d'une destinée toute tracée vous a déjà effleuré l'esprit ? Car moi oui, et je me demande si toute ma vie, n'est rien d'autre qu'une rivière infinie. Parfois agitée, parfois calme, selon mon humeur théâtral.
Tu crois apercevoir le bout ? Pourtant ce n'est pas fini, j'ai des tas de promesses et de retenues qui ne me laisse pas fuir. Mais pour l'instant je me sens libre, surtout depuis que les examens sont finis.

Enfin, les vacances ont commencé et à nous la liberté. Mais ça serait mentir si je disais que tout le monde se sent parfaitement libre et détendu. Non malheureusement, ce n'est pas le cas de tout le monde, comme Matthew qui reste malgré tout sous pression constante avec sa sœur. Je le sais et je le comprends, car j'ai pu voir ce qu'il traversait.

Plus fort que de grimper une montagnes, plus important que de suivre un ruisseau, c'est le mouvement des émotions qu'il faut être confronter.

Pour vous expliquer, la semaine où ma mère était partie en Indonésie, je n'avais eu aucune nouvelle de lui, mais alors là vraiment aucune de ses nouvelles. Et j'étais fortement rongé intérieurement par l'inquiétude qu'il lui aie arrivé quelques choses, à lui ou à sa sœur.
J'aurais voulu remuer ciel et terre pour les retrouver, mais au lieu de ça j'étais coincé au lycée, sur une chaise, mes coudes sur un banc. Pourtant ma seule envie à ce moment-là, c'était de connaître leur adresse, car je me faisais un sang d'encres pour eux, et j'avais beau attendre une réponse par sms, elle ne me vint jamais. Alors au bout d'une semaine, alors que les examens commençaient, Matthew est soudainement revenu vers moi et la première chose que j'ai faite en le voilant, c'était de le gifler...

Oui je l'ai giflé pour la première fois de ma vie, j'ai giflée mon meilleur ami, mon amoureux, car le faite qu'il ne répondait à aucun de mes messages me laissait vraiment, mais alors vraiment en rogne contre lui.
Bon, après c'est vrai qu'il m'a tout expliqué. Il n'avait plus de téléphone car quelqu'un lui avait tout simplement volé, mais cet excuse n'empêchait pas qu'il ne me donne aucune nouvelles de lui ou même de sa sœur.
Alors à la suite de ma gifle, je l'avais serré dans mes bras. Oui on peut carrément dire que je suis lunatique, si vous voulez ! Mais d'autre part, c'est vrai qu'il m'avait manqué et pas qu'un peu... beaucoup, passionnément, à la folie.

Et puis, les examens ont commencé et chaque jours, notre rituel était de se retrouver devant l'école, discuter normalement entre nous avec Esther, Elisabeth, Shelby et les autres, puis d'être confronter à l'examen du jour et enfin de se retrouver après l'épreuve pour manger ensemble, parler ou profiter du temps à deux avant qu'il retourne voir sa sœur. D'ailleurs, il m'avait beaucoup parlé d'Aly's et de ses tergiversations d'humeurs. Matthew m'avait raconté qu'une fois sa sœur avait envie de frapper son ex tandis que l'autre fois, elle avait juste envie de pleurer à ses pieds. Quant à Matt, l'image qu'il s'était faite de ce gas était très clair à mes yeux ; il pense que c'est une crapule, un salaud qui ne mérite pas que sa sœur soit aussi dévasté pour lui. Il pense que tout est la faute de ce gas et j'avoue que là dessus, il n'a pas tord. C'est pourquoi, je suis totalement d'accord avec Matthew.

De toute évidence, ce garçon, Josh ne mérité pas toute l'attention d'Aly's, ni ses pleurs, ni son mal. Matthew m'avait parlé de sa vengeance par rapport à ce garçon, et j'avais beau l'y en dissuader, un jour il a été jusqu'au bout de sa quête, en demandant à Lucie, l'amie d'Alexandra, de lui donner l'adresse de se dénommé Josh. Après quelques réticences, celle-ci accepta et alors que j'avais suivit un Matthew furaxe jusqu'à l'appartement de ce mauvais garçon. Nous avions trouvé celui-ci étrangement vide comme si personne ne logeait là depuis des semaines. Devrais je dire que Matthew a défoncé la porte en passant ?Par la suite, j'ai du calmer Matthew, car je connaissais bien sa volonté de trouver ce garçon et ses intentions. Et c'est seulement après de longue et longue discussions qu'il a fini par lâcher l'affaire comme je lui avais demandé.