CASSANDRA BLACK. TOME 6 LA COUPE DE FEU

CHAPITRE 6. CONFRONTATION

Cassandra ne cachait pas son mécontentement d'avoir le jeune Ethan Mckay, à proximité de sa tente. Tandis que Harry Ron et Hermione  liaient  connaissance avec le jeune homme, Cassandra lui tournait résolument le dos, et faisait mine de se plonger dans un roman.
- Tu sais, ma chérie, dit Meredith, un sourire amusé aux lèvres. Ce serait plus visible, si tu le lisais à l'endroit.
Cassandra leva la tête vers sa mère.
- Quoi ?
- Ton livre. Il est à l'envers.
- Oh. Oui. J'avais pas vu. Je comprends mieux pourquoi je comprenais pas ce que je lisais.
- Qu'est ce qui te tracasse ma chérie ?
- Rien.. Je.. Tout va bien.
- Tu es sûre ?
- Oui. Ça va. Je suis juste un peu fatiguée. J'avais oublié comme c'est dur, de vivre comme un Moldu.
Meredith sourit.
- Demain, nous serons chez nous. Enfin, toi, tu seras au Terrier.
Cassandra allait répondre, lorsqu'elle écarquilla les yeux.
- Maman ? C'est normal ça ?
Elle désignait une casserole qui se dirigeait droit sur Leo.
- Oh non ! S'écria Meredith.
En attrapant  la casserole au vol.
- Leo ! Maman a dit non ! Non.
- Non ! Répéta l'enfant.
- C'est ça, fiche toi de moi. Grogna Meredith.

Au fur et à mesure que la journée avançait, une sorte de frénésie, envahissait le camping, tel un nuage palpable. Au coucher du soleil, la tension faisait frémir la paisible atmosphère de l'été. Et lorsque la nuit tomba, comme un rideau sur un millier de spectateurs qui attendaient le début du match, les dernières tentatives de dissimuler   la magie, disparurent. Le ministère semblait s'être incliné, devant l'inévitable, et ses représentants, avaient renoncés à réprimer les signes évident de magie, qui se manifestaient un peu partout.

Des vendeurs ambulants, transplanaient à tout moment, portant des éventaires, ou poussant des chariots, remplis d'objets extraordinaires. Il y avait des rosettes lumineuses, vertes pour l'Irlande, rouge pour la Bulgarie, qui criaient d'une petite voix aigue le nom des joueurs. Des chapeaux pointus, d'un vert étincelant, ornés de trèfles dansant, des écharpes bulgares, décorées de lions qui rugissaient véritablement. Des drapeaux des deux pays, qui jouaient les hymnes nationaux, dès qu'on les agitait, des modèles mignatures d'éclair de feu, qui volaient, et des figurines de collection qui représentaient des joueurs célèbres qui se promenaient dans la paume de la main, d'un air suffisant.
- J'ai économisé mon argent de poche  tout l'été, pour ça. Dit Ron, à Harry.
Tous deux, accompagnés d' Hermione et Cassandra, se promenèrent longuement parmi les vendeurs, en achetant des souvenirs.

Ron fit l'acquisition d'un chapeau vert, et d'une grande rosette verte, mais également d'une figurine de Viktor Krum, l'attrapeur bulgare. Celui  ci, miniaturisé, marchait de long en large dans sa main, lançant des regards courroucés à la grande rosette verte au dessus de lui.
- Oh, regarde ça ! S'écria Harry qui se précipita vers un chariot rempli d'objets semblable à des jumelles de cuivre, dotée de toutes sorte de boutons, et de cadrans.
- Ce sont des multiplettes. Dit le vendeur, d'un air empressé. Elles permettent de revoir une action, de faire un ralenti, et de détailler image par image  n'importe quel moment du match.. Elle coûtent dix gallions pièce.
- Je n'aurais pas du acheter ça. Dit Ron, en désignant le chapeau vert. Et en lorgnant sur les multiplettes avec envie.
- Donnez moi deux paires dit Harry.
- Deux paires pour moi aussi. Dit Cassandra.
- Non non, laisse tomber, dit Ron, en rougissant.
Il était toujours aussi gêné par le manque d''argent de sa famille.
- Ce sera ton cadeau de Noël. Lui dit Harry. Pour les dix ans qui viennent..
- D' accord. Admit Ron, avec un sourire.
- Dans ce cas, dit Hermione en prenant la paire de multiplettes que lui tendait Cassandra, je me  charge des programmes.
Les bourses moins pleines, ils retournèrent à leur campement.
Bill, Charly et Ginny arboraient eux aussi, des rosettes vertes. Et Arthur avait un drapeau Irlandais. Fred et George, quant à eux, avaient pu acheter aucun souvenir. Tout leur argent grossissant la poche de Ludo Verpey.