Chapitre 7 La Finale de La Coupe Du Monde

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Dans quelques minutes, le spectacle allait commencer. Meredith se pencha par dessus la balustrade, et son cœur fit un bond, dans sa poitrine.
À quelques mètres au dessous, debout sur les escaliers, entre les deux rangées. Sirius scrutait les alentours de son regard d'aigle. Mais au moment où Meredith l'aperçut, il était en grande conversation avec une splendide jeune femme, blonde dont le chignon haut, impeccable, n'avait rien de naturel. Pas plus que l'abondante  poitrine qui jaillissait presque de son décolleté plongeant.
Il était penché vers elle, et riait de ses plaisanteries, qu'elle devinait graveleuses.
Une colère noire s'empara de Meredith. Elle agita discrètement sa baguette, et une gerbe d'eau glacée tomba comme une chape de plomb sur le chignon de la blonde, qui se délita.

Elle se leva d'un bond, trempée et décoiffée, le maquillage dégoulinant, elle chercha d'où avait pu provenir cette attaque, en poussant des hurlements aiguës.
Sirius fronça les sourcils et leva la tête. Il croisa le regard furieux de Meredith et soupira. "Aie, ça allait être sa fête".
Il enfourcha son balais, et monta en chandelle jusqu'à elle.
- Mery ! Dit il d'un ton désaprobateur.
- Ça va, tu t'amuses bien ?
- On ne faisait que discuter, Mery.
- Oh, j'ai vu ça, toi, quand tu discutes tu as les yeux  dans son décolleté ?
- Ce n'est pas de ma faute si sa poitrine débordait.
Une nouvelle gerbe d'eau glacée jaillit de la baguette de Meredith. "voilà qui devrait calmer ses ardeurs" pensa t'elle.
Sirius passa sa main sur son visage trempé et secoua la tête. Des gouttes d'eau giclèrent sur Meredith.
- Il faut que je devienne blonde à forte poitrine pour que tu ne vois que moi ? Demanda t'elle d'un ton de reproche.
- Tu sais bien que tu es la plus belle femme du monde à mes yeux..
- C'est pas l'impression que tu donnais avec cette pétasse.
Il rit.
- Tu n'as pas de quoi être jalouse, Mery. Il n'y en a pas une qui t'arrive à la cheville, forte poitrine ou pas.
Malgré elle, elle se sentit flattée.
- Et puis, j'ai bien compris la leçon, dit il, plus de plaisanterie avec d'autres femmes si je ne veux pas finir noyé.
- Hum, tâche de t'en souvenir.
- Pas de danger que j'oublie. Dit il en s'essuyant d'un coup de baguette. Je t'aime.
Il se hissa sur son balai, elle se pencha un peu plus, et ils s'embrassèrent.

- Pffff, siffla Narcissa, ils n'ont vraiment pas de honte de s'afficher comme ça en public. Walburga doit se retourner dans sa tombe.

Sirius fronça les sourcils et s'éleva légèrement, un sourire ravi sur les lèvres.
- Mais  qui donc avons nous là, Cissy comment vas tu ma chère cousine ?
Narcissa blémit.
- Je vais bien, répondit elle d'une voix blanche. Pourrais tu faire preuve d'un peu de discrétion, pour une fois.
- Pourquoi ? Aurais tu honte de ta famille ?
- Black ! Gronda Fudge. Vous indisposez  mes  invités.
- Toutes mes excuses, monsieur le ministre. Je saluais ma chère cousine. Vous savez combien ma famille m'est chère. Narcissa, Lucius, je pense qu'on ne tardera pas à se revoir. En attendant bon match à tous.  À tout à l'heure mon amour.
- À tout à l'heure, et tâche de garder tes yeux loin des décolletés, si tu ne veux pas dormir dehors, cette nuit.
- Pas de danger que j'oublie. Dit il
Il embrassa Leo, et disparut.

- Tout le monde est prêt ? Demanda Luddo Verpey. Son gros visage rond luisant comme un fromage de Hollande. Monsieur le ministre ? On peut y aller ?
Leo poussa un cri, et tout le monde rit.
- Je pense que ça veut dire oui, Ludo, ne faisons pas attendre ce petit supporter.

Ludo plaqua sa baguette sur sa gorge et dit SONORUS.

Il parla alors par dessus le tumulte qui emplissait à présent le stade plein à craquer, et sa voix tonitruante résonna sur tous les gradins.

- MESDAMES ET MESSIEURS, PERMETTEZ MOI DE VOUS SOUHAITER LA BIENVENUE ! BIENVENUE À CETTE FINALE DE LA QUATRE CENT DEUXIÈME COUPE DU MONDE DE QUIDDITCH.

CASSANDRA BLACK. TOME 6 LA COUPE DE FEUWhere stories live. Discover now