Coup de Théâtre en Haïti.Suite au révendication de la population pour la mise en œuvre du procès Pétrocaribe, 7 mècenaires bien armés, dont 5 citoyens américain, un serbe et un russe, ont été appréhendés par une patrouille de la police le 17 Fevrier à la rue des miracles. Ils avaient en leur posséssion 6 pistolets de calibre 9 milimètres, 6 fusils d’assaut qui sont en fait des armes de guerre, deux 2 drones, un 1 télescope, cinq 5 gilets pare-balles et trois 3 téléphones satellites. 5 plaques d’immatriculation ont aussi été retrouvées dans leurs véhicules, dont deux 2 plaques paires et une autre, impaire. Pour, le président Jovenel Moïse ces mècenaires visaient le braquage de la Banque de la Republique Haïti(BRH). Pour Le premier ministre Henri Céant, ils n'étaient là que pour l'assassiner. Moïse Jean Charles de son côté avance qu'ils étaient là pour un coup d'Etat contre le président. Nul ne sait à laquelle de ses allégations se fier. De plus, alors que la population réclamait des explications les etrangers ont été évacués de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) dans l'après midi du 21 Février 2019 pour être transportés à l'aéroport internationnale de Port au Prince en direction des USA. Notre pays est bel et bien une savane aux yeux des impérialistes bordels...
-Hé ti ravèt blanch, on dirait que t'as oublié si t'es une serveuse ici.Tu dois servir les gens et non t'amuser à regarder la télé comme eux.
Sans se retourner ,Jennifer savait déjà de qui provenait ces propos. Stella la détestait et n'hésitait pas à lui faire savoir. Elle l'humiliait devant tout les clients à un tel point que la grande majorité d'entre eux la prenait pour une pute qu' ils finiront par défoncer un jour ou l'autre. Jennifer la frola pour prendre les commandes d'une table d'alcoolique. L'un d'entres eux, mata ses fesses , un autre lui offrit mille gourdes pour passer dans son lit. Elle s'éclipsa honteuse puis apporta les commandes. Il ne lui restait que 5 minutes de travail à 9h elle pourrait rejoindre son coin et dormir bien au chaud. Les 5 minutes s'écroulèrent plus lentement que d'habitude. La pluie tombait. La salle était bondé de gens venus pour s'abriter du froid. Son heure de travail était terminé et elle ne pouvait plus tenir une minute de plus ici. L'odeur du cigare et de l'alcool mêlé à sa faim lui donnait la nausée. Elle prit une pause sur un tabouret puis ne sentant plus ses jambes, Elle décida de s'en aller en laissant une note au patron. Lorsqu'elle ouvrit la porte le froid l'enveloppa. Frémissante, elle poursuit sa route en sautant d'une flaque d'eau à une autre. Une voiture passa à côté d'elle. L'arrosant avec l'eau de boue qu'y avait sur son passage.Elle s'asséya un moment sur un banc ,histoire de reprendre sa force et continuer son chemin. Des enfants sales et sans doutes affamés couraient par ci par là, en souriant. On aurait dit que la faim ne leur dérangeait plus, qu'ils avaient adoptés la rue pour mère. Au loin là bas y avaient les femmes de joies, vêtues de strings noirs, à moitié nus qui aux yeux des enfants se faisaient sauté par les passants. Pour quelque billet, elles se faisaient gifflées , ligotées, tabassées, de leurs corps de déesse émanait la répugnance et la résilience. Tréjean un des clients du bar , faisant parfois des avances à Jenny, choisit une des femmes. Elle devrait avoir 18 ans et on voyait bien que la vieille à côté d'elle la jalousaient elle avait sans doute voulu que Tréjean la choisisse. Pour lui donner foi en ses capicités, pour se défaire de l'idée que bientôt on voudra plus d'elle , que ses rides n'attirent plus comme avant. La compagne de Tréjean le suivit dans un coin obscur. Les enfants qui jadis jouaient se sont regroupés pour admirer ce spectacle gratuit. Un d'entres eux un jeune garçon de 12 ans , prit place à côté de Sarah , il déscendit son pantalon y exclut sa bite à peine plus long qu'une pouce puis tout en regardant, il criait :
-Allez donne ta chatte sale pute, comme t'es douce ,crie sinon je te paie pas.
À force de les entendre dire par des clients comme Tréjean le petit les avait mémoriser. Ils étaient gravés dans sa cervelle comme l'alphabet. Il les chantonnait, les adorait. Et en se tapant sa cousine ou sa petite sœur. Il les répétait. Un peu plustard à l'avenir sa femme devrait elle aussi se soumettre et accepter de se faire ligoter pour baiser. On ne peut en vouloir à l'adulte que sera cet enfant de 12 ans. Il a vécu dans la rue et c'est ce qu'on l'a appris. Lorsqu' il violera la fille de la voisine d'à côté c'est tout simplement parce qu'Il serait las de s'entrainer et qu'Il voudrait quelqu'un en qui deverser sa décharge. La jeune prostituée, était à présent couché sur ce sol remplit d'immondice dont la puanteur nuisait à la narine des passants, et elle se faisait prendre encore et encore. Lorsqu'elle s'en ira elle emportera avec elle un sac remplit peut être de maladie sexuellement transmiscible, de douleurs ou de remords. Cette petite fille qui au loin son pouce à la bouche regardait la scène ce l'est aussi incrusté en elle. Pour la femme qu'elle sera, couché avec un mec sans avoir plustards à se faire soigner est impossible, c'est sa version de l'amour. On ne peut certainement pas lui en vouloir lorsqu'elle demandera à son compagnon de la foutre en l'air, Ou qu'elle se soumettra à ses pires fantasmes de mâles égocentriques. Jennifer n'eut même pas le temps de terminer la scène qu'elle dut se lever pour vomir tout ce qu'elle restait dans ses tripes. Elle avait marre de cette vie. Elle avait peur des gens qu'elle côtoyait , de l'endroit qu'elle habitait, et aussi des nausés qui ne la lâchait plus. Elle craignait de devoir en plus de cette vie minable être malade. Elle n'avait même plus de quoi se faire soigner. La nuit dernière des voleurs ont cambriolés les pièces importantes de sa voiture, et elle a dû liquider le reste à un mécanicien. Grâce à cet argent, elle avait acheté des provisions, payé ses dettes ainsi que la location de sa maison. Elle avait nié ses malaises qui de plus en plus auglentaitent.En face de chez elle, elle acheta un plat de barbecue avec les 25 dollars qu'elle avait en poche puis rejoignit son appartement. Elle s'empressa de prendre une douche froide, se vêtit d'habit chaud puis rejoint la cuisine en dansant sous le rythme d'une musique qui jouait dans l'appartement à l'étage. Elle sortit son plat prit une partie mit le reste au reffrigérateur , et prépara un sandwich. Le vide qu'elle avait au ventre n'était point comblé mais elle ne pouvait se permettre de tout manger ce soir, sinon demain elle ne déjeunera pas. Elle ouvrit le robinet prit un peu d'eau dans une casserole puis la déposa sur le four. De manière à le laisser bouïllir et le rendre potable. Lorsqu'elle rejoignit son lit elle pensait que tout était fini pour cette journée qu'elle se reposerait en paix pour le lendemain entamer une autre mais tel ne fut pas le cas. Le voisin d'en haut augmentait sans cesse l'intensité de son appareil. Ses invités criaient de joie, chantaient et elle ne pouvait rien. La fête prit fin à 3 heures du matin et elle s'endormit à 4 heures. Lorsqu'elle se réveilla, il était 6 heures, une migraine atroce la saisit de plus elle n'arrêtait pas de tousser, son corps fébrile émanait une chaleur intense.
