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Sarah monta éclair, l'étalon que lui avait scéllé le gardien. Elle chercha à l'amadouer. À caresser l'étendue de ses plumes soigneux mais celui ci s'entêtait de plus en plus. Sarah cassa une branche d'un avocatier qui trônait sur sa tête afin de sanctionner l'animal. Il fit d'abord semblant de nier le coup. Sarah l'en appliqua un autre. Cette fois ci l'animal Vociféra et souleva ses pattes de devant. Sarah éssaya de garder l'equilibre mais elle se retrouva bientôt à terre et gémissante de douleur. Elle s'était frappée la cheville contre une roche.  Elle grogna sa douleur , les larmes courut de ses yeux. Elle tint sa cheville dans ses mains  , la douleur parût s'atténuer mais ses larmes augmentaient. Décidément cet incident n'était que la goutte qui faisait renverser la vase de ses emotions. Elle pensait que la meilleure façon de se remettre sur pied était de manger pour combler tout les vides qu'elle avait mais son ventre n'était pas de cet avis car dès qu'elle se mit au lit des douleurs abdominales se faisaient ressentir. Son organisme voulait se debarasser de ce trop plein de nourriture , il avait donc procédé par la diarhée. Ce qui lui a couté une nuit blanche.
De plus ce matin, lorsqu'elle se reveilla elle avait une folle envie de sérrer Alexandre dans ses bras mais malheureusement Il était trop loin d'elle. Elle n'avait pas de famille ici et tout le monde la considérait comme une étrangère qu'Ils évitaient. 
C'était l'ensemble des causes des larmes qui embuaient ses yeux ,elle se lamentait sur son sort de solitaire.
Sans se soucier de Sarah qui était encore au sol. Le gardien vint prendre eclair et l'emporta dans son box où Il le nourrit de foin et l'abreuva. Sarah essuya ses larmes puis rentra prendre son bain. Elle croisa Madame Vick Pharell, celle ci emportait ses provisions dans la cuisine. Sarah proposa son aide puis débarassa les sachets.

-Qu'est ce qui t'es arrivé au genou ?

-Je suis tombé de l'eclair.

-Oh pourquoi avoir choisit l'eclair ? Personne ne le montait à part mon chéri Vick Pharell.

-On m'en avait pas parlé soupira t-elle.

-Il est mort sur l'éclair. En chevauchant Il a eût un arrêt cardiaque. L'animal doit sûrement être térroriser car depuis personne n'a réussit à l'amadouer.

-Ahh je comprends.

-La prochaine fois essaie d'autres cheval. Il y en a d'autres qui seront ravie de te conduire où desire ton cœur.

-Si tu le dis.

-Oui, Monte te doucher . Je  te prépare un petit déjeûner.

Sarah prit le soin de na pas mouiller la plaie. Tout en prennant plaisir sous l'eau froide qui calmait tout ses pulsions et atténuait ses manques et ses colères. Lorsqu'elle redéscendit , la vielle dame était déjà à table. Sarah prit place , mangea posément son repas puis sous l'ordre de la vielle, elle prit place sur un sofa. Madame Vick Pharell vint avec une trousse de secours et comme si elle s'occupait d'un bébé, elle nettoya doucement la plaie et lui fit un bandage. Ensuite , elle commença la leçon biblique avec Sarah.

-Tu progresses plustôt bien Sarah.

-Oui.

-Tu peux faire la lecture d'autre passage si tu veux. Je vais chez une amie.

-D'accord amuses toi.

-Je savais pas qu'à cet age on pouvait encore s'amuser rigola La dame en quittant gaiement la pièce.

Sarah remonta dans sa chambre et à l'aide de l'ordinateur  que lui avait donné Madama Vick Pharell elle entreprit des recherches sur les universités de droit  avoisinantes.
Les quelques jours qu'elle avait passé en prison avait sucité en elle l'envie de prendre la défense des opprimés. Elle n'avait certes pas sû sauver  Annabelle.
Mais elle avait l'assurance qu'elle sauvera beaucoup d'autres gens se trouvant dans la même situation si  elle boucle ses études en droit juridiques. L'Université qu'elle avait choisit se nommait
et elle se trouvait à quelques kilomètres d'Ici. Elle pouvait alors habiter ici et s'y rendre tout les jours. Mais pour s'y rendre elle avait besoin d'argent. Sarah ferma l'Ordi et sortit faire le tour de la maison. Tout avait une portée artistique et locale remarqua t-elle. Ses pieds l'emmenèrent vers une cabane abandonné loin de la propriété ouvrant d'une part sur un lac et de l'autre sur la grande rue. Elle prit place sur  un muret face à l'eau et se laissa emporter par le calme et la beauté des lieux. Jadis lorsqu'elle était petite Jennifer et elle s'amourachaient des lieux calme. Parfois elle se tenait la main et laissait le silence exprimer ce qu'elle voulait dire. Très petite elles avaient déjà compris qu'y a  des choses qui ne peuvent se traduire par des mots car aucun mot ne détenait l'intensité qui émanait du fait qu'elles se complétaient et surtout qu'ensemble elles vaincraient l'adversité. Elles avaient tellement saisit cette nuance qu'au moment où elles étaient fâchés. La coupable glissait sa main dans celle de l'autre. Il s'agissait d'un geste innocent. Mais l'autre avait compris que ce simple geste signifait qu'elle était désolée mais qu'on ne pouvait gâché une si belle amitié pour si peu. Et que cela valait la peine de tourner la page parce que personne d'autre ne saurait combler le vide de son abscence. Les mots étant parfois trop difficile à dire, Il est parfois mieux d'agir par les actes. D'aimer en se livrant totalement, même lorsqu'au final on s'en sort rescapé. Il n'est d'ailleurs guère important de vouloir tout le temps contrôler les sentiments. Il est parfois privilégié de se laisser aller et de goûter à la coupe fiel , miel qu'est l'amour.

MetanoiaOnde histórias criam vida. Descubra agora